Avant-Première VO: Review Uncanny Avengers #15
18 décembre 2013[FRENCH] Après les évènements pour le moins frappants du numéro précédent, Uncanny Avengers s’intéresse cette fois-ci à l’autre détachement des héros, celui qui n’est pas au courant des derniers rebondissements. Captain America, Havok, Thor et Wasp montent au front. Mais peuvent-ils faire basculer le sort et rattraper ce que la désunion a causé ?
Uncanny Avengers #15 [Marvel Comics]
Scénario de Rick Remender
Dessin de Steve McNiven
Parution aux USA le mercredi 18 décembre 2013
Les Apocalypse Twins ont mis sur pied l’évacuation de tous les mutants de la Terre, même s’ils ne sont pas d’accord. Mais est-ce que la création d’une utopie mutante serait forcément une mauvaise chose. Il est évident que si ce sont ces deux-là qui dirigent les choses, oui. Mais on ne prend la mesure de leur plan que dans cet épisode. Car pourquoi veulent-ils quitter la Terre ? Peut-être parce que quelque chose se trâme. Rick Remender évacue presque les choses survenues à la fin de l’épisode précédent (on voit à peine Wolverine et Daken) pour se concentrer sur ceux qui étaient les parents pauvres la dernière fois. Par contre il est étonnant de voir comment Remender écrit ici un Captain America différent de celui qu’il scénarise dans sa série solo (Uncanny Avengers se déroulerait avant l’arc Dimension Z ?). Mais de toute façon c’est bien au tour de the Wasp d’avoir son moment de bravoure. L’auteur nous montre ici en quelques coups que Janet Van Dyne ne doit certainement pas être sous-estimée.
Inversement le fait que les enjeux aillent aussi loin dans le cosmique, surtout vers la fin, nous pousse à croire qu’il y aura quelque part en cours de route une sorte de reboot temporel qui annulera certaines choses (sinon, à voir la conclusion, l’univers Marvel risquerait d’être grandement changé). Et puis on sait aussi qu’une partie des personnages impliqués sont des voyageurs du temps, ce qui ajoute encore au potentiel de paradoxe temporel. C’est sans doute le reproche qu’on peut faire à la série ces temps-ci : en manquant de subtilité, en partant tout de suite dans des enjeux gigantesques, elle nous laisse l’impression qu’une bonne partie du récit n’aura rien de permanent.
[Xavier Fournier]