Avant-Première VO: Review Uncanny X-Force #8
22 avril 2011[FRENCH] Tandis que Fantomex copine avec la nouvelle recrue de l’équipe, Psylocke continue d’essayer de traiter Archangel. Mais justement une nouvelle mission nécessite les talents de la belle télépathe. Car le Shadow King est de retour. Et là pour le coup toutes les griffes en adamantium du monde n’y pourront rien. Est-ce que Fantomex sauvera l’équipe ou bien un autre membre est-il capable de se montrer encore plus terrible ?
Uncanny X-Force #8 {Marvel Comics]
Scénario de Rick Remender
Dessins de Billy Tan
Sorti aux USA le mercredi 20 avril 2011
Pour être totalement honnête, je ne sautait pas de joie à l’annonce que Billy Tan allait dessiner ce numéro, sachant qu’à mon avis il n’est pas dans le même registre que Jerome Opena. Pourtant le doute se dissipe une fois les premières pages passées, avec un bon travail de mise en couleur qui s’occupe de préserver la tonalité du titre. En un sens cela me fait un peu penser à la manière avec laquelle le Captain America d’Ed Brubaker est resté dans les mêmes ambiances même quand Epting ne le dessinait pas. On reconnait non seulement les personnages mais aussi l’atmosphère si particulière d’Uncanny X-Force.
A partir de là Rick Remender peut se lâcher dans un épisode qui en apparence repose énormément sur l’univers de Psylocke, même s’il est évident que Fantomex est devenu le chouchou du scénariste. En un sens c’est même le « Wolverine des Wolverines », avec sa manière de résister quand les autres sont tombés. Intéressant aussi le débat entre Deathlok et le même Fantomex, en début d’épisode, qui souligne que l’équipe est majoritairement composée de cyborgs. Et Remender continue également de faire monter la pression du côté d’Archangel. Le choix du Shadow King est plutôt bien vu. Avec un groupe habitué à trancher, griffer, découper, tirer… un intangible télépathe c’est sûr que ça pose d’autres problèmes. Oui, j’aurais bien aimé revoir Opena mais finalement Billy Tan s’en tire assez honorablement et surtout la série ne perd rien de sa tension…
[Xavier Fournier]