Dessins de Carlos Pacheco
Parution aux USA le mercredi 2 novembre 2011
Après avoir découvert, la semaine dernière, la branche des X-Men dirigée par Wolverine, voici le moment de voir ce que donne un Cyclops débarassé du côté « moral/canal historique » de l’équipe. Après Schisme on pouvait s’attendre à ce que Scott Summers se radicalise et se fasse encore plus « chef d’état-major » plutôt que guide spirituel. C’est le cas mais il faut bien dire que cet Uncanny X-Men vient un peu comme une surprise. Dans la ligne de séparation entre les deux séries, on pouvait penser que Wolverine & The X-Men serait le lieu des idées nouvelles. On l’a vu l’autre jour c’est finalement plutôt quelque chose de nostalgique, qui revient à une période antérieure du groupe. De fait, Uncanny X-Men a beau dépeindre une branche plus réactionnaire, le combo Kieron Gillen/Carlos Pacheco fonctionnant à plein turbo pour donner quelque chose qui possède à la fois de l’énergie et du style. Après le numéro « .1 » d’il y a quelques mois, le dessinateur revient s’installer sur la série et la dynamise quelque peu. Dans le même temps Gillen continue de synthétiser certaines choses de l’ère Brubaker/Fraction pour les réinjecter avec plus de sens (on se souviendra que le Celestial utilisé dans cet épisode avait déjà fait une appartion vers Uncanny X-Men vol.1 #500). Et même mentionner franchement le fait que Cyclops ressemble en un sens de plus en plus à un super-villain…
Libéré du poids du regard des « pieds tendres » partis refonder l’école des surdoués, Cyclops ne se sent plus obligé de respecter certaines apparences et décide d’être un peu partout, de lancer une sorte de campagne de communication en montrant au monde entier que les X-Men sont, peut-être, la plus puissante équipe qui soit. Et à partir de là le leader mutant décide de répondre à tous les appels à l’aide, même ceux qui nécessiteraient d’habitude l’intervention des Avengers. Ca, c’est le préambule de départ et peut-être la direction générale de la série. Pour l’instant cette réflexion est parasitée par la présence d’un Mister Sinister qui a repris du poil de la bête. Et je ne parle pas qu’en termes de puissance. D’habitude Sinister c’est ce non-personnage qui fait les choses à moitié, s’agîte dans son laboratoire tout en mentionnant des plans elliptiques liés au quinzième ou seizième frère Summers. Le voici qui se glisse plus dans l’action et qui manipule son monde. Sinister selon Gillen, c’est un « trickster », quelqu’un qui pratique la manipulation par plaisir et non pas parce que dans les coulisses le scénariste peine à trouver une justification. On a la sensation d’un plan et les enjeux sont manifestes. Une histoire de super-héros, certes, mais une bonne surprise…
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