Avant-Première VO: Review Uncanny X-Men #17
27 août 2012[FRENCH] Sous une couverture assez hideuse et pas vraiment au niveau de ce qu’on est en droit d’attendre d’un éditeur comme Marvel, Uncanny X-Men #17 termine de manière plus inspirée (encore qu’un peu rapide) la saga qui oppose Mister Sinister aux Phoenix 5. Inutile de dire que le plan de Sinister ne se passe pas tout à fait comme prévu…
Uncanny X-Men #17 [Marvel Comics]
Scénario de Kieron Gillen
Dessins de Daniel Acuna et Mike Del Mundo
Sorti aux USA le mercredi 22 août 2012
Tandis que les Phoenix 5 sont tombés aux mains d’un Sinister qui dispose désormais non seulement du quintet mais aussi de la force Phoenix et de six clones de Madelyne (et donc en un sens de Jean Grey), les autres X-Men de Cyclops tentent de monter une opération de secours. On retrouve ici une Psylocke autrement plus motivée et déterminée que dans Uncanny X-Force, qui se sert de Danger un peu à la manière de Cypher utilisant Warlock. Ces tactiques sont intéressantes mais se heurtent cependant à une petite faiblesse du numéro. Avec tout le pouvoir dont dispose Sinister, il se contente de se glorifier et de ne rien faire de particulier en attendant qu’on l’attaque ? C’est un curieux manque d’ambition pour ce personnage… Si les choses semblent un peu expédiée (il faut suivre le rythme du crossover sans doute), l’arc reste cependant intéssant par son côté baroque et on comprend bien que les mutants « normaux » regardent leurs messies avec de plus en plus d’inquiétude.
Ce qui handicape aussi un peu cette fin, ce sont les sautes de style entre un un Daniel Acuna qui n’est décidément pas un artiste « mensuel » et Mike Del Mundo qui vient l’aider sur ce numéro. Du coup l’ambiance de l’arc est un peu bousculer et, en tournant les pages, on est parfois un peu surpris du ton. C’est quelque chose qui atténue un peu ce qui aurait pu, sinon, composer un bien meilleur TPB. Globalement cette histoire impliquant Sinister et Phoenix est une bonne idée et une bonne déclinaison d’AVX, sans rien trahir des idées que Gillen avait lancé sur le titre depuis le relaunch de la présente série. Mais elle souffre un peu, dans l’exécution finale, de ces problèmes de rythme.
[Xavier Fournier]