Avant-Première VO: Review Uncanny X-Men #20
21 avril 2014[FRENCH] Pas franchement heureux du retour des Sentinels, Cyclops porte l’offensive vers le S.H.I.E.L.D. mais aussi vers d’anciens alliés. Des questions, beaucoup de questions et un sentiment de parano aussi bien du côté des X-Men que de Maria Hill…
Uncanny X-Men #20 [Marvel Comics]
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessin de Chris Bachalo
Parution aux USA le mercredi 16 avril 2014
Se voyant comme un leader de la révolution mutante, Cyclops déclare pratiquement la guerre au S.H.I.E.L.D., encore qu’il s’agisse plus d’une sorte d’interro de Maria Hill. Il apparaît bien vite que les services secrets ne sont pas derrière le retour des Sentinels… ce qui parait quand même un peu compliqué à mettre en scène si on se souvient de la fin de Battle of the Atom, où les Sentinels déboulaient d’Héliporteurs. Bendis est visiblement en train de mettre en place un nouvel adversaire mais il faudra des explications un peu plus précises que « il agit en cachette ». Ce qui est intéressant cette fois-ci c’est que Cyclops et sa branche des X-Men se font plus proactifs (encore qu’il aurait été plus intelligent de leur part de ne pas se débarrasser du seul mutant compétent en technologie de leur équipe).
Sans surprise Chris Bachalo est d’une efficacité redoutable au dessin. En dehors du gag propre aux fantasmes de Hill, cet épisode est dense. On nous tient au courant du sort de Dazzler, on montre un peu ce mystérieux adversaire et on relance Cyclops en mode pas content. Ceci dit Bendis ferait bien de ne pas expédier les X-Men de Cyclops aussi régulièrement sur le porche de l’académie Jean Grey. Cyclops est toujours aussi prompt à voir la paille dans l’œil des autres, toujours soupçonneux envers les X-Men de Wolverine… Sans se remettre en question. Mais cependant on a la sensation d’une direction en train de prendre forme. Uncanny X-Men a été à la traîne derrière Wolverine and the X-Men ou All-New X-Men, souffrant de la comparaison mais il semblerait que la série prenne un peu plus de galon ces temps-ci.
[Xavier Fournier]