Dessin de Carlos Pacheco, Rodney Buchemi, Paco Diaz
Sortie aux USA le mercredi 28 décembre 2011
On l’aura compris, Mister Sinister a désormais le nombre pour lui, capable de se transporter dans une armée de corps secondaires. Le détruire ne fait que reculer les choses puisqu’il lui suffit de se réincarner ailleurs. Qui plus est les forces de Cyclops sont assez mal en point, avec plusieurs membres blessés ou hors d’état d’agir. Et pourtant il faut bien sortir de cette situation alors Kieron Gillen joue la carte de la « solution instantanée » même s’il faut bien lui reconnaître que le cours des choses permet de donner des moments de « bravura » pour des membres comme Danger (qui souligne assz judicieusement qu’elle n’est pas seulement membre du X-Club) ou Emma Frost. Mais en même temps il y a un moment où le scénariste m’égare : c’est vers la fin, quand Cyclops triomphe et fanfaronne. En gros les X-Men ont sauvé le monde, le monde l’a vu et devrait les respecter ou tout au moins les craindre après ça. Va pour le côté « crainte » car ca cadre assez bien avec la dérive de Scott Summers ces dernières années (se reporter à l’article sur les X-Men dans Comic Box #73) mais par contre là où je suis largement moins convaincu c’est que la résolution intervient très explicitement grâce à un personnage externe aux X-Men. En un sens c’est le signe qu’il fait qui sauve le monde. Pas Cyclops et sa bande. Et à partir de là la démonstration des mutants devrait tomber à plat. Ce qui est d’autant plus dommage que Scott et ses troupes SONT de taille à résister à des Celestials (ils l’ont montré à l’époque où Cyclops dirigeait X-Factor). Ceci dit dans l’ensemble l’épisode reste assez prenant et intéressant à lire. Malgré un handicap…
Il faut en effet dire qu’Uncanny X-Men #3 est victime du même « virus graphique » que le relaunch d’Incredible Hulk. Si on en croit la couverture, le seul dessinateur de l’ensemble est Carlos Pacheco. Seulement quand on se lance dans la lecture on remarque vite ce qu’une rapide visite à la page des crédits nous confirme : Il n’y a pas que du Pacheco à l’intérieur, l’artiste étant aidé à Rodney Buchemi et Paco Diaz. Aucun ne livrant de travail inadéquat, le résultat n’est pas affreux mais on n’est cependant pas dans un numéro cohérent dessiné de bout en bout par un seul artiste. Du coup graphiquement tout ça a moins de tonus et de linéarité que les deux premiers épisodes. Globalement pas mauvais mais les Celestial font finalement un passage éclair et sans doute qu’après avoir battu Sinister pendant deux épisodes et demi il aurait été mieux de rajouter l’arc et de fouiller un peu plus les retombées de la présence de ces « juges de l’espace ».
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