Avant-Première VO: Review Walking Dead #118
16 décembre 2013[FRENCH] Alors que c’est un peu la débacle dans l’attaque des Saviors, Gregory, leader pathétique, rentre à la Colline en espérant encore arrondire les angles. Mais est-ce qu’il y aurait un autre meneur dans la communauté désormais ? Et pendant ce temps Ezekiel joue à Calvin et Hobbes à sa manière. Mais pour combien de temps ?
Walking Dead #118 [Image Comics]
Scénario de Robert Kirkman
Dessin de Charlie Adlard
Parution aux USA le mercredi 11 décembre 2013
Voici un numéro un peu particulier de Walking Dead puisque le groupe de Rick n’y occupe qu’un rang secondaire. Carl, Michonne et les autres sont surtout une partie du décor pendant que d’autres personnages montent au créneau et profitent de l’espace laissé libre. Ne croyez pas la couverture : Ce n’est pas tant Gregory (véritable sosie de Philip K. Dick mais couard déclaré) qui tient le devant de l’affiche mais au contraire quelqu’un qui est obligé de lui rabattre le clapet tout en jurant la confiance à un autre leader. Et vous aurez compris, à la lecture des épisodes précédents, que dans le contexte des rapports de force, ça pourrait tout changer, renforcer les uns, détruire les autres. Ce n’est pas encore le cas, mais il y a clairement quelqu’un qui ouvre sa gueule et qui sort du rôle passif observé depuis quelques temps (pour ne pas dire quelques années).
Pendant ce temps Ezekiel court pour sa vie et toute la question, là aussi, est de savoir si l’alliance peut se passer de ce leader-là où bien s’il peut être « brisé ». Mais le bonhomme dispose d’un moyen de protection hors du commun. Est-ce qu’un tigre, cependant, c’est suffisant pour résister aux zombies ? Tout ça est très prenant mais souffre d’un non-cliffhanger, ou plutôt d’une dernière page qui se veut intimiste mais qui ne représente pas la force qu’on trouve dans d’autres passages de l’épisode. L’encrage de Stefano Gaudiano, nouvelle donne dans la série, passe globalement bien. Gaudiano se débrouille la plupart du temps pour ne pas jurer. On discerne bien quelques traits moins directs par endroits mais c’est un peu normal dès lors que le dessin devient, par la force des choses, un effort collectif. Les seuls passages où ca me derange un peu sont les splashes ou les doubles pages. Là, c’est évident avec la double sur Maggie, où le visage semble carrément bizarre. Mais globalement Gaudiano respecte plutôt la personnalité d’Adlard et c’est appréciable.
[Xavier Fournier]