Avant-Première VO: Review Walking Dead #137
16 février 2015[FRENCH] La communauté de Maggie tient le haut du pavé, alors que Carl doit encore se faire accepter. Normal, finalement, que la personne avec laquelle il sympathise le plus soit quelqu’un d’encore plus rejeté que lui. Mais comme souvent dans Walking Dead, les communautés se révèlent de véritables nids de vipères. La trahison est à nouveau au programme. Mais… de quel côté ?
Walking Dead #137 [Image Comics]
Scénario de Robert Kirkman
Dessins de Charlie Adlard
Parution aux USA le mercredi 11 février 2015
Libéré de l’ombre de son père, Carl grandit réellement comme personnage. Et pourtant il reste quelque part cet étrange petit garçon un peu gauche, élevé comme une machine à tuer, par la force des choses. Ce qui, depuis quelques épisodes, pose la question. Est-ce que Carl peut trouver sa place dans une société où les zombies et les attaquants semblent ne plus être qu’un risque statistique ? On a vu que sa manière de répondre aux menaces n’est pas du goût de tout le monde. Mais, de manière intéressante, même un regard extérieur peut-être désorienté par la violence implicite de Carl. La preuve dans ce numéro, alors que le jeune borgne se présente plus en détail à Lydia, habituée à des comportements beaucoup plus naturels et spontanés.
Walking Dead #137 fait partie de ces épisodes où il n’y a pas une horde de zombies pour faire plaisir aux fans de gore hardcore et où c’est bien l’histoire des vivants qui s’impose. Carl connaît un vrai rite de passage, le genre de sujet qui, sans être montré de façon très explicite, va déjà bien au delà de ce que nous montrent d’habitude les « big two », considérablement plus pudibonds. Il se passe des choses qui peuvent modifier l’alchimie… sans doute pas de la série, mais en tout cas de la communauté de Maggie. Et dans le même temps on peut se demander combien de temps Carl peut s’habituer à vivre en paix, sans qu’il y ait de retour de manivelle. Walking Dead pose encore une fois la question de l’avenir de Carl dans ce monde. Mais la perspective, là, est différente.
[Xavier Fournier]