Avant-Première VO: Review Walking Dead #98
31 mai 2012[FRENCH] Tandis que Rick pense avoir donné une bonne leçon aux forces de Negan et écarté toute menace immédiate, Eugene et Abraham sont partis faire un peu de reconnaissance. Ils ignorent un petit détail. Negan n’aime pas qu’on lui donne des leçons. Et les choses vont vite, très vite, dégénérer…
Walking Dead #98 [Image Comics]
Scénario de Robert Kirkman
Dessins de Charlie Adlard
Sorti aux USA le mercredi 30 mai 2012
Ooooooh, que voilà un numéro corsé, nerveux, qui secouera l’optimisme de Rick et de ses ouailles. A force de se radicaliser et de faire face, ils pensent pouvoir faire face à tout… Mais en face, ce ne sont pas précisément des promeneurs du dimanche. Rapidement la communauté va perdre… Vous me direz que c’est la loi du genre, que périodiquement Robert Kirkman aime à secouer sa boîte de jouets et que, par la force des choses, il y a des gens qui restent sur le carreau. Mais c’est surtout, ici, sa mise en scène qui se fait percutante, où les confrontations débouchent sur de l’inattendu. Par exemple ce moment où Abe souhaite à Eugene tout le bonheur possible… Ou encore la manière qu’à le prisonnier des forces de Negan de montrer qu’il n’a rien perdu de son mordant. Et puis, quelque part au milieu de tout ça, une confrontation entre Rick et son fils et les choses de la vie. Dans le contexte de « Walking Dead », les choses de la vie, forcément…
Bien sûr on peut jouer les blasés et dire que Walking Dead s’y entend pour envoyer des personnages en dehors des murs pour des quêtes plus ou moins nécessaires, quêtes qui ne manqueront pas de les mettre face à face avec a) d’autres survivants dangereux b) une horde de zombies. Et, oui, en un sens tout çà respecte une formule déjà éprouvée depuis des lustres sur la série. Mais – et à mon sens cet épisode le prouve – l’important c’est la manière de le faire. On peut vous jouer un air connu, si l’orchestre se dépasse personne ne viendra se plaindre. Ici c’est un peu la même chose. Deux ou trois moments chocs viennent donner du relief alors qu’une véritable guerre éclate et que les personnages s’en prennent plein la figure (au propre comme au figuré). Un très bon numéro, alors que nous continuons d’approcher du #100…
[Xavier Fournier]