Avant-Première VO: Review Wolverine & The X-Men #3
25 décembre 2011[FRENCH] La conclusion du premier arc de Wolverine & The X-Men permet de saisir un peu plus l’alchimie de cette branche particulière des « enfants de l’atome ». Ici, Wolvie, Rachel, Kitty et les autres adultes ne sont pas une super-équipe combattante mais bien un personnel encadrant de jeunes héros. Du coup les combats trouvent leur sens propre au fur et à mesure que les caractères se forgent. Un résultat qui peut déconcerter certains fans mais qui s’avère décomplexé et fun !
Wolverine & The X-Men #3 [Marvel Comics]
Scénario de Jason Aaron
Dessin de Chris Bachalo
Sortie aux USA le mercredi 21 décembre 2011
En l’espace de quelques heures les X-Men de Wolverine viennent de se prendre attaque sur attaque, toutes orchestrées par la version junior du Hellfire Club. Et le dernier assaut voit ni plus ni moins que l’île mutante Krakoa qui détruit une partie de la jeune académie… En prime Quentin, Kid Omega, est libéré dans la cohue et prêt à semer à nouveau le chaos. A moins qu’il fasse ami-ami avec l’un des protagonistes. Surprise : dans ce numéro les X-Men adultes ont assez peu la vedette et c’est bien la jeune génération qui mène la danse. Fait d’autant plus étrange que cette génération là, comme on l’a déjà notée, n’est pas forcément composée de mutants terrestres mais implique également quelques aliens… sans parler de la recrue de taille de ce numéro. Mais si besoin était, le scénariste Jason Aaron signe son intention avec une scène, vers la fin, qui démontre que ces X-Men là sortent décidément du ghetto et tissent à nouveau des liens avec le reste de l’univers Marvel. Là où il n’y a pas longtemps encore on nous aurait sorti un « avocat mutant » fabriqué pour l’occasion pour représenter la Jean Grey Academy, Wolverine ne vas pas chercher midi à 14 heures et s’assure les services du meilleur… Nul autre que Matt Murdock lui-même…
Pour autant qu’il soit excellent, le dessinateur Chris Bachalo fait souvent régner une narration anarchique dans ses planches. Du coup, bien que ces dernières soient belles et spectaculaires, il arrive que sur certaines séries il puisse nous égarer. Il n’est toujours évident de retrouver le sens directionnel du récit. Mais là, au contraire, cette touche de chaos convient tout à fait à l’improvisation générale des personnages qui gèrent l’action à leur niveau sans s’intéresser à l’aspect global. Jason Aaron et Chris Bachalo font de Wolverine & The X-Men une série qui refuse le « Dark n’Gritty » tout en se nourrissant du terroir des années 80-90. Il y a du rythme et peu ou pas de « pathos ». La série est décidément pour ceux qui en avaient marre que les X-Men passent leur temps à se lamenter sur leur sort ou à sombrer dans la paranoïa. En prime la conclusion, comme l’épisode de Wolverine paru la même semaine, met en marche le retour d’un adversaire très connu. Pas forcément un marrant mais si Jason Aaron utilise le même grain de folie que dans l’arc achevé le combat à venir devrait être très intéressant (et fun ?)…
[Xavier Fournier]