Avant-Première VO: Review Wolverine & The X-Men #7
16 mars 2012[FRENCH] Wolverine & Kid Omega sont pourchassés sur une planète-casino, les X-Men sont miniaturisés dans l’organisme de Kitty Pryde tandis que cette dernière est pourchassée par un énorme extra-terrestre. A moins… que l’adversaire majeur de cette saga ait un autre objectif, que tout n’ait été qu’une diversion masquant son véritable objectif ? Un épisode à nouveau dense et fun…
Wolverine & The X-Men #7 [Marvel Comics]
Scénario de Jason Aaron
Dessin de Nick Bradshaw
Sortie aux USA le mercredi 14 mars 2012
Jason Aaron et Nick Bradshaw forment véritablement un bon combo. Objectivement cette série devrait avoir beaucoup de mal à convaincre. Si on compte bien quelques X-Men « historiques » (Wolverine, Kitty, Rachel, Iceman…), l’espace est quand même occupé en bonne partie par des personnages secondaires créés ou ramenés dans l’équation il y a à peine six mois. Des « Bamfs », un « Broo », un rejeton de Gladiator ? Même pas des mutants au sens traditionnel et très certainement pas des héros charismatiques. Et pourtant la mousse prend peu à peu, tandis qu’Aaron sculpte réellement ses créations en injectant des détails, des références (comme par exemple un doute sur la provenance exacte des Bamfs…). La narration est endiablée mais surtout elle a l’avantage de laisser la place à un humour certain.
Il y ce qu’on voit, l’apparent, la surface (le professeur dans cet épisode par exemple) et il y a la structure, le fond. Et là visiblement Jason Aaron joue la carte, sous les combats, d’explorer l’avenir des élèves de la Jean Grey Academy. Après la vision d’un futur « Apocalyptique » il y a quelques temps et d’une génération d’élèves arrivée à l’age adulte, le scénariste lance des pistes, plante ses pics, explore la nature d’un des étudiants. Et au demeurant, si on avait cherché à me vendre l’arc en me disant « voilà, on va parler de d’untel », j’aurais sans doute tourné les talons. Mais servi de manière plaisante, avec du rythme. Petit à petit les écoliers de l’académie prennent du relief et pas mal de séries ternes, génériques, pourraient (devraient) en prendre de la graine.
[Xavier Fournier]