Dessin de David Finch
Parution aux USA le mercredi 19 novembre 2014
Cette semaine le couple Finch passe son grand oral sur Wonder Woman. Et là, d’emblée, si vous n’aimez pas le dessin de David Finch, c’est plié, forcément. Rebroussez chemin et ne vous embêtez même pas à lire des reviews sur l’épisode, ça ne sert à rien. Pour les autres, par contre, le dessinateur livre un travail plus clair et moins texturé que sur Forever Evil (peut-être aussi est-il moins malmené par des scènes où, dans FE, il lui fallait glisser 58 vilains dans la même vue). On a déjà tout lu par avance sur l’approche du dessinateur, ses cambrures et la poitrine de l’héroïne mais là pour le coup, Finch ne fait rien de déshonorant. À part si vraiment on ne veut plus que comme seul modèle de femme des gamines prépubères, sa Wonder Woman n’est pas une Dolly Parton et, par exemple, est sans doute moins opulente que ce que l’on a pu voir ces derniers mois dans Justice League ou Superman/Wonder Woman. On peut aimer ou pas Finch, comme je le disais plus haut, tous les goûts sont dans la nature, mais il serait faux de dire qu’il dénature l’amazone. Ou bien alors il fallait crier au scandale depuis des années.
Ca, c’est pour le côté visible, celui qui saute aux yeux dès la couverture. Mais celle qui passe vraiment le test avec cet épisode, c’est son épouse Meredith Finch, méconnue du grand public (elle a surtout écrit pour Zenescope). Et l’examen est plutôt réussi. L’épisode ne correspond pas tout à fait à ce que je pensais. Par exemple les previews nous avaient beaucoup montré la présence de Swamp Thing mais au final Diana parle surtout avec un de ses co-équipiers de la League. Meredith Finch gère d’ailleurs assez bien l’interaction entre Swampy et cet autre guest-star, montrant une connaissance subtile des rapports entre les héros. Et là aussi, pas la peine de crier au scandale. Si cette Wonder Woman assume ses racines dans l’univers DC, les époux Finch ne tournent pas le dos à l’héritage de Brian Azzarello. Au contraire, ils s’intéressent dès cet épisode à certaines retombées des épisodes précédents. Sans crier au chef-d’œuvre ou au « comic-book du mois », ce début de run est solide et efficace. Il « fait le job ». Personnellement j’aimerais juste que l’on y glisse une toute petite pointe d’humour qui donnerait un peu de recul. Mais pour être honnête l’humour n’était pas non plus très présent dans les 35 épisodes qui ont précédé. Un démarrage intéressant, qui ne tire pas un trait sur ce qui a été fait jusqu’ici. Là aussi, on peut faire des comparaisons et la Wonder Woman de Meredith Finch me semble bien plus raccord avec celle d’Azzarello que ce que l’on a pu voir dans d’autres séries.
[Xavier Fournier]
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