Dessin de Kevin Maguire, Robson Rocha, Geraldo Borges
Parution aux USA le mercredi 1er mai 2013
Il y a une résurgence générale des New Gods et des personnages affiliés ces derniers temps chez DC. Sans parler de la prestation de Darkseid l’an dernier dans Justice League on a vu poindre Steppenwolf, Orion et Mister Miracle dans divers endroits. Malheureusement DC a visiblement décidé de changer les choses pour cause de jeunisme (on se demande ce qu’Orion a gagné à porter une sorte de blouson rouge) et Desaad est ainsi modifié pour le plaisir d’être modifié. Au lieu du sadique façonné par Kirby, on a ici un manipulateur capable de changer d’aspect, autrement dit plus un Durlan ou un Skrull que Desaad. Du coup la menace n’a une nouvelle fois aucun charisme et c’est un peu dommage. Reste que Kara porte à nouveau son costume à trou, oui, celà fera plaisir aux nostalgiques… Mais il faudrait maintenant penser à lui donner plus de dimension et plus d’emprise sur son destin. Alors que les deux héroïnes sont devenues spécialistes de la traque des éléments venus d’Apokolips, est-ce que ça n’aurait pas plus de gueule de les confronter à Orion et Wonder Woman ? Et est-on obligé de diluer des personnages comme Desaad pour en faire de simples pantins ?
A l’occasion du lancement de Worlds’ Finest, il y a un peu plus d’un an, Paul Levitz nous aura finalement rendu une Power Girl et une Huntress très proches de ce que les lecteurs connaissaient dans les années 70 (proches mais pas identiques puisque dans les 70’s elles n’avaient pas été Supergirl et Robin). Depuis, elles sont prisonnières sur… Terre 1 ou Terre Prime selon le nom que vous donnez à l’univers principal de DC et pistent les traces de l’invasion de Darkseid. C’est un peu un défaut général de la série : Avec des épisodes entiers passés à lutter contre des contrebandiers qui récupèrent des armes laissées par les soldats de Darkseid, le contexte de la série s’est finalement assez peu peuplé. Ceci s’explique en partie par la mentalité « insulaire » des deux héroïnes, qui fait que chacune ne compte que sur l’autre. Et c’est vrai que la dynamique entre Huntress et Power Girl est intéressante à suivre (il y a un petit côté Katchoo et Francine des super-héros). Mais l’univers interne de la série est finalement assez pauvre, avec peu de personnages secondaires marquants et ça commence à se sentir à la longue. Levitz profite de la présence de Desaad pour bousculer un peu les choses en transformant PG et Huntress en hors-la-loi. Peut-être que ça les poussera à voir de nouvelles choses. Mais en tout cas, même si les deux vedettes du titre sont sympathiques, on aimerait bien que la série évolue à un autre niveau que « nous sommes underground depuis cinq ans et on piste le moindre porte-clé d’Apokolips sans comprendre ce qu’on fait ».
[Xavier Fournier]
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