Avant-Première VO: Review X-Men #4
23 août 2013[FRENCH] Arrivé au quatrième épisode de la nouvelle série X-Men, c’est le moment de vérité. Que vaut exactement le titre sans Olivier Coipel pour donner corps au casting féminin ? David Lopez s’y colle cette fois-ci, tandis que Brian Wood continue d’installer la dynamique au sein de cette équipe…
X-Men #4 [Marvel Comics]
Scénario de Brian Wood
Dessin de David Lopez
Parution aux USA le mercredi 21 août 2013
Avant Marvel NOW, le scénariste Brian Wood et le dessinateur David Lopez s’occupaient déjà de la destinée de la précédente série X-Men. Passés les trois épisodes illustrés par Olivier Coipel, ce quatrième numéro est donc un peu celui de tous les dangers puisqu’on se retrouve en fait avec la même équipe créative qu’avant le relaunch… Non pas que Wood et Lopez étaient déplorables avant ça, mais on pourrait s’attendre à une sorte de « retour en arrière » neutralisant toute justification du relaunch. Heureusement Lopez se distingue par un effort manifeste, un style et une narration qui, sans imiter Coipel, jouent la carte de compatibilité, de la continuité. Cela peut avoir l’air d’une lapalissade mais X-Men #4 est bien la suite des trois épisodes qui ont précédé, sans être un bond en arrière.
Il faut dire que Brian Wood continue de nous montrer ce qu’il a en tête pour le groupe et la série. Les méthodes parfois un peu abrupte de Storm ne font pas que des heureuses dans l’équipe. Pour le coup Wood est cohérent avec ce qu’il a fait de longue date sur Storm (quand elle cachait ses missions à Cyclops par exemple) mais ici ce qui change c’est qu’il y a une sorte contre-pouvoir en la personne de Rachel Summers-Grey. Si Storm est, depuis des décennies, un des leaders naturels des X-Men, Rachel a le réflexe de se demander pourquoi et de ne pas suivre les ordres automatiquement. L’autre élément de ce numéro est un face à face entre Jubilee et Wolverine, qui permet officiellement d’accueillir la jeune fille pour son retour au bercail… Et de montrer au passage que les choses ne suivent pas forcément une barrière des sexes artificielle qu’on aurait pu craindre. Quand des liens existent, Wood ne vas pas les fuir et au contraire va les cultiver. Bien sur que je préférais les premiers épisodes de la série, très bien servis par Coipel, mais Wood et Lopez trouvent ici une bonne vitesse de croisière qui montre que le titre a un intérêt propre…
[Xavier Fournier]