Dessin de Esad Ribic, Giuseppe Camuncoli et autres…
Parution aux USA le mercredi 30 octobre 2013
Bon. Et bien voilà. Un crossover qui avait bien commencé, avec un sens certain du fun, s’achève… dans je ne sais quoi au juste. Un chaos, une mélasse de scènes où les uns se battent avec les autres et où les Sentinelles écrasent de façon aléatoire des personnages sans qu’on ait vraiment d’empathie avec ce qui se passe. Pourtant, au demeurant, c’est bien pensé : achever un clash entre mutants de différentes époques au moment où le teaser de Days of Future Past fait parler de ce genre de thème, réunir une foule de mutants à Cape Citadel alors qu’on marque le cinquantième anniversaire des X-Men. Et je ne peux même pas dire que c’est très mal écrit (à part un passage où on s’efforce de nous démontrer que la gentille Maria Hill ignorait que son héliporteur du S.H.I.E.L.D. transportait des Sentinels, à quoi bon être la patronne si c’est pour savoir aussi peu de choses sur son organisation). Peut-être aussi que pour, pour une fois, on aimerait bien qu’on nous parle d’un avenir où Jean n’est pas encore et toujours condamnée à être corrompue ou à mourir (et éventuellement les deux). Il y a cependant quelques piques bien senties (Rachel Summers prof sur l’éthique des voyages dans le temps par exemple). Mais… tout ça fait artificiel.
La cause principale ? Un manque cruel de narration, de composition des pages, de « langue » de l’image et de l’expression. Ce qui fait que pendant des pages on a du combat sans âmes. Et, comme pour Wolverine & the X-Men #37, je ne peux pas trop jeter la pierre aux dessinateurs présents dans ce numéro, tant il apparait qu’ils ont un remplacement de dernière minute (il n’était pas supposé être dessiné par Frank Cho, à une époque, ce numéro de conclusion ?). Il y a de jolis moments isolés (en particulier l’arrivée des Sentinels, sous le crayon de Ribic) mais inversement des passages totalement à la dérive (une double page où les X-Men originaux se ruent sur Xorn, dessinée à l’arrache avec, dans un coin une sorte de vignette collée là pour faire un « clin d’œil » à X-Men #1). Après une vingtaine de pages de ce magma, finalement, on arrive aux épilogues qui redistribuent les conséquences dans les diverses séries concernées. Et là, bon, clairement tout le monde ne repart pas forcément dans son époque d’origine (mais certains, oui), des têtes nouvelles restent d’une façon ou d’une autre. Bendis, en particulier, bouscule bien l’équilibre entre ses deux titres. En termes d’effets, c’est loin d’être neutre et à plusieurs égards on veut voir la suite. Battle of the Atom n’aura donc pas été un coup pour rien. Mais mince, que cette conclusion aura été mal servie…
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