Dessin de Dustin Weaver
Sortie américaine le mercredi 17 décembre 2008
La minisérie X-Men: Emperor Vulcan n’avait pas véritablement passionné les foules. Il faut dire qu’une fois passé l’effet de surprise de l’arrivée d’un troisième frère Summers, le petit Gabriel a beau être surpuissant, il lui manque une sacré dose de charisme (un peu comme un Anakin qui n’aurait jamais trouvé son armure de Darth Vader). On est bien loin de la complexité d’un Magneto, par exemple. Dans Emperor Vulcan une poignée de X-Men naufragés tentaient de nous convaincre que Vulcan, promis juré, il était tellement méchant que ça faisait peur mais (et c’est encore le cas dans Kingbreaker) malgré la démonstration de force on peine vraiment à s’intéresser au devenir de ce mutant qui reste, en définitive, un pleureur qui veut qu’on le remarque. A l’opposé, il faut dire ce qu’il est, Grant Morrison avait réussit à mettre en scène la conquête de du même empire par Cassandra Nova sans en montrer trop et ce n’était pas plus mal.
Bref, il semblerait que Marvel ait senti l’effritement de la popularité de cette intrigue qui, du stade de séquelle de Deadly Genesis passe désormais à celui de préquelle du futur crossover « War of Kings ». Mais dans les faits, la préquelle est peu apparente à ce stade et nous sommes plus dans la continuation de la saga Vulcan. Pourtant, Kingbreaker commence avec un peu plus de tenue qu’Emperor Vulcan. Bien aimé, par exemple, l’évocation de quelques races (comme les Z’Nox) qu’on n’avait pas vues mentionnées dans un comic book estampillé Marvel depuis des lustres… Et le dessin n’est pas désagréable.
Cela dit l’histoire n’est qu’une extension de ce qu’on connaissait jusqu’ici. Les Starjammers prisonniers sont encore plus prisonniers qu’avant. Ceux qui étaient libres jusqu’ici veulent encore plus retrouver leurs camarades. Enfin Vulcan en rajoute pour montrer qu’il est encore plus méchant qu’avant, au point qu’il pourrait chanter « I’m bad, I’m baaaad ». Mais en même temps pour ce qui est de sa volonté de briser ses prisonniers, il reste tout à fait conventionnel, tout comme les conditions de détentions. L’empire de Vulcan a à son service des télépathes, des « transmorphes » et d’autres ressources technologiques insoupçonnées, tout ça pour qu’au bout du compte un prisonnier puisse leur cacher s’il a ou pas ses pouvoirs et que les geôliers en soient réduits à l’observer par l’équivalent d’une caméra ? Tout ça n’est pas très crédible. On espère que Vulcan regagnera en intérêt quand il sortira de la stricte sphère des titres mutants pour se frotter à Black Bolt et aux autres personnages impliqués dans War of Kings mais pour l’instant, on s’ennuie.
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