Avant-Première VO: Review Years of Future Past #1
7 juin 2015[FRENCH] Les mutants sont dans des camps et les Sentinelles sont les responsables de leur extermination. À partir du préambule bien connu de Days of Future Past, Marguerite Bennett et Mike Norton sculptent leur propre histoire, en greffant quelques personnages nouveaux. Un dérivé plutôt sympathique de Secret Wars.
Years of Future Past #1 [Marvel Comics]
Scénario de Marguerite Bennett
Dessins de Mike Norton
Parution aux USA le mercredi 3 juin 2015
Marvel sous-utiliserait les X-Men pour faire un pied de nez à la Fox ? Ce n’est pas l’impression que donne la véritable avalanche de séries mutantes occasionnées par Secret Wars, revisitant la plupart des crossovers connus par l’équipe. C’est même trop, en un sens, car cela fait beaucoup de variations de Colossus ou Wolverine à (re)découvrir en un temps très bref. Du coup les séries ont tendance à se concurrencer (par exemple: pas très fan d’X-Tinction Agenda, série surnuméraire à mon sens). Tout ça pour dire qu’il n’est pas forcément évident de se démarquer du lot quand on produit une des nombreuses séries « X » du moment. Marguerite Bennett s’en tire cependant très bien, car elle a pour socle ce qui est sans doute l’une des réalités alternatives les plus connues des fans de mutants : Days of Future Past (ou « Futur Antérieur » pour les amateurs de VF). Maintenant, le contexte de Secret Wars ne permet pas exactement de continuer l’univers de « Days » là où on l’avait laissé la dernière fois. De fait, l’idée de s’en inspirer mais de partir sur une nouvelle réalité voisine est pratiquement annoncée via ce titre, similaire mais pas identique.
Le fond, lui, est le même. Kate Pryde est dans les camps, son mari aussi. Wolverine fait de la résistance depuis l’extérieur. Magneto est privé de l’usage de ses jambes et Rachel Summers est là. Les fondamentaux sont respectés mais la bonne idée de Bennett est de nous faire redécouvrir les choses à travers les yeux d’une nouvelle héroïne. Le dessinateur Mike Norton se tire plutôt bien de l’exercice, bien que les couleurs, trop massives, aient tendance à lui flinguer ses contrastes sur un certain nombre de planches. C’est sympathique. Peut-être qu’à la rigueur on aurait pu jongler sur certaines choses, importer aussi quelques mutants Ultimates comme James Jr. Mais c’est plaisant à lire dans l’état. Pour être honnête, si le même scénario avait été confié à un Art Adams, Nick Bradshaw ou Alan Davis, nous aurions vraiment un classique en devenir. En tout cas la chose commence très bien.
[Xavier Fournier]
Le surplus de titre x-men ça ressemble surtout à un baround d’honneur.
Pas spécialement, non.