Avant-Première VO: Stan Lee’s The Traveler #3
24 janvier 2011[FRENCH] Kronus, toujours aux prises avec les Split-Second Men, joue les oiseaux de mauvais augure en visitant divers personnages de la série et en se montrant de plus en plus sec avec eux. Le héros est-il simplement de mauvais poil où bien lancé dans une course contre la montre pour empêcher des événements de plus en plus inexorables ?
Stan Lee’s The Traveler #3 [Boom!]
Scénario: Stan Lee & Mark Waid
Dessins: Chard Hardin
Sortie américaine le 26 janvier 2011
Coincé par l’un des Split-Second Men, Kronus est en mauvaise posture… mais s’en remet finalement vite, le temps n’étant pas un problème pour lui. Il commence alors à rendre visite à divers personnages secondaires en étant de plus aggressif avec eux, voulant visiblement les influencer dans un sens qu’il ne peut clairement formuler, sous peine de créer des paradoxes temporels. Stan Lee’s The Traveler peine quand même singulièrement à décoller et trouver sa voix car au fur et à mesure que le scénario révèle de nouveaux élèments, on a plus l’impression de tomber sur plus de clichés que sur de l’originalité. Pour preuve cette fois la « révélation » de l’identité réelle de Kronus. Dire qu’on l’aura vu venir à des kilomètres est encore en dessous de la réalité, il faudrait parler d’années lumières tellement c’est téléphoné.
Quand aux ennemis du héros, la révélation de leur boss encourage encore à prendre les choses comme un mélange de poncif des années 60 et 90, en passant par la case Jabba the Hut/Mojo. Bref, entre manque d’apports originaux et la soudaine tendance de Kronus a être désagréable avec son entourage, cet épisode semble assez décousu. D’autant qu’on sent que finalement il ne faudrait pas grand chose pour insuffler de la tension, peut-être en s’inspirant du feuilleton Daybreak où le héros essayait de déjouer le sort tout en revivant sans fin la même journée. Peut-être que si les événements étaient vus à travers les yeux de Kronus, la chose serait plus plaisante. Mais il est certain que la série s’égare plus que Soldier Zero ou Starborn…
[Xavier Fournier]