Avant-Première VO: Review Uncanny X-Force #1
29 janvier 2013[FRENCH] Uncanny X-Force c’est fini. Attendez. Non. Ca recommence avec une nouvelle équipe créative, un nouveau line-up (mais quelques membres familiers). Et oui : Dans l’état où se trouve l’univers Marvel il faut toujours quelqu’un pour faire le sale boulot. Mais Psylocke est-elle la bonne personne pour mener le groupe ?
Uncanny X-Force #1 [Marvel Comics]
Scénario de Sam Humphries
Dessin de Ron Garney
Parution aux USA le mercredi 23 janvier 2013
Sam Humphries a assurément une lourde tâche. Il doit prendre la relève d’un Rick Remender qui a fait un sans faute sur le précédent volume. Et le nouveau scénariste choisi donc une approche double. D’un côté on s’inscrit clairement dans le prolongement d’Uncanny X-Force #35. Mais de l’autre il s’est écoulé plusieurs mois et Psylocke refait surface, pas spécialement dans la tournure d’esprit où on l’avait laissé la dernière fois. Pas de happy end pour elle et on comprendra pourquoi au fur et à mesure qu’on avance dans le récit. Humphries fait des choix parfois curieux. Si par endroits on n’a pas de peine à penser que le ton Uncanny X-Force continue sur sa lancée, certains de ses dialogues sont très/trop marqués. Par exemple sa Psylocke jure comme un charretier et c’est une saute de comportement assez bizarre.
A l’inverse la relation Storm/Psylocke fonctionne à plein régime. Et pour le peu qu’on voit Cluster et Fantomex, ça « promet » pour ce qui est de la dynamique du groupe. Puck est, à ce stade, plus classique. Pour ce qui est de Spyral on en voit trop peu pour juger. L’autre atout de la série c’est un Ron Garney assez en forme. Garney est un artiste qui ne convient pas forcément à tous les titres mais il semble d’emblée à l’aise sur celui-ci, à l’exception de délirer un peu trop dans le « rétro-techno » pour les véhicules des X-Men. On peut tiquer également sur les nouveaux looks de Psylocke et Storm, qui sont d’emblée « synchronisés » (avec un grand X gris/blanc) alors que l’existence de l’équipe n’est pas encore établie dans les premières pages.A l’évidence l’arrivée du méchant, Bishop, aurait mieux fonctionné si elle n’était pas annoncée d’emblée sur le couverture mais pour un premier numéro, même si certaines petites choses peuvent surprendre, les choses auraient pu être bien pires. A ce stade l’intérêt est piqué en tout cas…
[Xavier Fournier]