L’enchaînement des événements est d’autant plus inexorable que Gilbert Hernandez gère à merveille des postures raides, qui trahissent la fatigue et la dépression des personnages concernés. Et puis, comme ça, parce que Love & Rockets c’est le constant contraste, on zappe. On va ailleurs, on passe à un autre âge, quand Empress a un peu grandi, que son quotidien s’est amélioré, qu’elle vit à la ville… Mais que le monde, malgré ses beaux habits, se fait toujours aussi dur. Et puis encore on avance dans la vie mais tout garde la dureté d’une matraque en métal qui tombe pour venger un amour trahi. On ne sait jamais ce que réserve une simple journée à la plage. Le moindre moment de douceur est suspect, comme le pétale trop coloré, trop attirant, d’une fleur carnivore. Gilbert Hernandez multiplier les scènes de vie qui raconte une histoire, une histoire qui avance et qui raconte une vie, le cycle fonctionnant avec l’efficacité d’une boîte à musique qui ne jouerait que des airs meurtriers.
[Rebecca Frati]Après deux volets ayant conquis le box-office sans pour autant séduire la critique, Venom :…
Hasard du calendrier, Christopher Reeve fait l'objet de deux documentaires en ce mois d'octobre. Le…
Le documentaire Super/Man : L'Histoire de Christopher Reeve plonge au cœur de la vie de…
Pour bien commencer la semaine, Marvel Studios nous présentent les premières images de Thunderbolts*, prévu…
La série The Penguin s’inscrit dans l’univers sombre et corrompu du Gotham City, mis en…
Qui l'aurait cru ? La sorcière Agatha Harkness, ennemie de la Sorcière Rouge dans la…