Pas d’Orient-Express au programme. Toute l’équipe de Coulson doit travailler undercover, même les agents qui peuvent paraître les moins habitués à ce travail. On aura d’ailleurs en cours de route quelques surprises sur les compétences d’actrice de l’une d’entre elle. Ce train va se révéler plus surprenant que prévu. Je ne parle pas de la prestation de Stan Lee, largement annoncée à l’avance et surgissant ici accroché à deux femmes qui semblent le porter. Là, c’est tout le paradoxe d’une série comme celle-là. Soit elle n’annonce pas ses surprises et les gens disent à l’avance qu’il n’y a rien à voir. Soit elle les dévoile à l’avance et les choses perdent du punch (ça vaut aussi pour un personnage transformé qu’on aurait sans doute préféré découvrir plutôt que ce soit claironné). D’un autre côté sans doute que nous faisons partie des fans hardcore et que l’audience la plus large ne sait pas forcément ce que cache certains termes).
Ce qui frappe dans cet épisode, c’est le parti pris d’une narration assez atypique par rapport aux autres épisodes, une structure décomposée qui suit chaque sous-groupe de l’équipe et entretient dans un premier temps l’impression qu’on gagne du temps. En fait l’effet est finalement d’un autre ressort. Chaque branche est obligée de survivre sans les autres. Si tout se passe parfaitement pour Melinda May, qui prouve une nouvelle fois son statut de « Wolverine de l’équipe », les autres agents faits pour le combat sont bien embêtés pour se débrouiller sans leurs geeks de service. Et juste au moment où on croit que çà va encore partir dans une logique qui veut que le geek est roi, on constate, un peu plus tard, qu’il n’en est rien et qu’ils payent eux aussi le prix de s’être pensés assez malins pour agir sans attendre les secours.
En fin de compte c’est un épisode plus noir qu’il y parait. La menace a plusieurs tiroirs psychologiques. Là où on menace explicitement celle qu’on peut considérer comme le « petit projet » de Coulson, Skye est prise en défaut finalement parce son propre petit projet à elle, l’homme qu’elle a tenté de protéger depuis le début de la série, est au fond du trou sans qu’elle puisse rien y faire. Et bientôt tout bascule dans une nouvelle phase du groupe. Après le stade où ils ne se connaissaient pas et ne travaillaient pas comme une équipe, après le moment où ils ont formé réellement un collectif, voici que la cohésion générale est mise en danger par un évènement qui – potentiellement – change pas mal de choses. Et puis il y a bien sûr la scène post-générique qui, sans être très spectaculaire, contribue à la construction de la continuité de la série. Sans être aussi nerveuse qu’un épisode de 24, la livraison de cette semaine est autrement plus compressée que ce qu’on a pu voir ces derniers temps. Du mieux, donc… Reste à voir à quelle vitesse un certain cyborg va se construire.
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