C’est, d’une certaine manière la deuxième partie de la saga qui ouvre la deuxième saison. On retrouve donc encore Carl Creel (Brian Patrick Wade) comme menace principale, bien qu’Hydra et d’autres vieilles connaissances de la saison 1 pointent aussi le bout de leur nez. Parlant purement comme un lecteur de comics, pour ce qui est de « L’Homme-Absorbant », on s’étonnera qu’il comprime d’une certaine manière des éléments de ce qu’il est dans la BD… avec des aspects de la Gargouille Grise. Curieux que Marvel fasse ce choix, car la Gargouille avait bien un profil de « freak of the week » dans une occasion future. Encore qu’il serait toujours temps d’expliquer ces épisodes-là justifient son existence (à moins que le docteur que l’on voit serait… ?). On voit peu Creel, il ne parle pas beaucoup et l’on n’a pas « d’easter egg » semblable au boulet. Néanmoins l’acteur fait le job de manière efficace.
Dès les premières minutes, on peut penser que Lance Hunter (Nick Blood) va être mis de côté, au « frigo », pour revenir se venger quelques épisodes plus tard comme le type manipulé par excellence. En fait son intrigue progresse beaucoup plus vite que l’on pouvait se l’imaginer. Il est même un élément essentiel de l’épisode, ambivalent entre son désir de se venger ses équipiers. Toute la question est de savoir se venger de qui. Mackenzie, lui, trouve ses marques en continuant de la jouer « force tranquille » mais en tissant réellement des liens avec le pauvre Fitz, qui doit toujours faire avec ses blocages et ses hallucinations. Cela dit, nous sommes dans l’univers Marvel (quand bien même cinématique) et les visions de Jemma me rappellent fortement les agissements de Loki dans le premier film Thor (quand son frère est prisonnier). Je ne dis pas que c’est Loki mais ce serait un bon rebondissement s’il y avait un Asgardien (ou une Asgardienne) derrière cela. L’épisode continue de montrer un niveau général plus haut que lors de la saison précédente. Par contre il est certain que Coulson repart un peu dans son trip « je fais confiance à tout le monde car en mon for intérieur je cache un babacool ». Ne manquerait presque que la mention de Tahiti mais les producteurs ont trouvé une manière un peu plus « mystique » de symboliser cela, avec l’équivalent mural des « crop circles ».
Les références à des visages de la saison 1 et les quelques éléments de mystère pourront en agacer quelques-uns. Mais sous ce vernis, l’alchimie entre les personnages est quand même franchement meilleure, avec des éléments de parano et de camaraderie. Ce qui devra être travaillé, par contre, c’est la gestion donnée à Talbot, qui commence sérieusement à ressembler au militaire qui coursait l’agence tous risques mais qui arrivait systématiquement trop tard ou se faisait rouler dans la farine par ces gens qui proposaient de l’aider. Il faudra assez rapidement nous en dire plus sur McKenzie, qui pour l’instant n’existe que par sa nonchalance. Maintenant que nous passons le cap de Creel, je suis aussi curieux de voir ce que vont donner les autres menaces des semaines à venir. Tout en sachant que l’aperçu d’ABC pour la semaine à venir semble plutôt indiquer des questions internes.
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