Jemma Simmons (Elizabeth Henstridge) comme agent d’infiltration n’est guère terrible mais cela a été la base même de l’histoire la concernant. Elle semble si inoffensive que ses employeurs ne se méfient pas d’elle. Sauf, bien sûr, si elle croise le chemin de quelqu’un qui la connaît pour ce qu’elle est et qui peut indiquer à Hydra qu’il y a une taupe dans le système. À ce stade, je regrette un peu le décorum qu’Hydra possède dans les comics, les décors et les costumes à la Steranko. La Hydra de Marvel Studios est si corporate qu’elle tient plus du labo pharmaceutique. Donner un coup de pied dans la fourmilière est donc une bonne chose. Cela remue un peu tout le monde et permet de faire apparaître un nouveau pion sur l’échiquier : une certaine Bobbie Morse !
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais tous les personnages faisant preuve d’une autorité hiérarchique dans Agents of S.H.I.E.L.D. utilisent toujours le même ton cassant, inutilement agressif et hautain. Cela arrive parfois à Coulson quand il veut marquer son territoire. Et c’était la ligne de conduite type de Victoria Hand. Bobbie Morse (Adrianne Palicki), responsable de la sécurité chez Hydra, début exactement de la même manière. Si bien que l’on pense qu’elle va être traitée de manière lambda. Si ce n’est que l’épisode se déroule en deux temps en ce qui la concerne. Adrianne Palicki, l’ex Wonder Woman, se réveille à un moment et passe véritablement à la vitesse supérieure. D’autant que sa chorégraphie assume totalement la filiation avec les comics. Bobbie, que l’on connaît mieux chez Marvel sous le pseudonyme de Mockingbird, s’intègre parfaitement dans la série et dynamise encore la chose.
On est moins convaincu avec l’autre volet de l’histoire, quand le père de Skye envoie Raina (la fille à la robe à fleurs, jouée par Ruth Negga) pour tenter de récupérer sa fille. Raina fonctionnait relativement dans la première saison, avec une technique qui faisait qu’on la sous-estimait systématiquement. Mais les héros sont maintenant bien prévenus contre ses méthodes et, dans ces conditions, son charisme n’opère plus. Heureusement que le scénario décide lui-même d’assumer ce choix et de renverser la vapeur, de montrer que les agents du S.H.I.E.L.D. ne sont plus des enfants de chœur. Lance Hunter (Nick Blood) continue de montrer qu’il est un bon remplacement de Ward, avec le même côté bad boy mais une nonchalance qui change beaucoup de choses. La quête des origines de Skye est une nouvelle fois laborieuse, mais peut-être qu’en devenant une menace plus active le père en question va booster la chose. Alors que l’épisode évoque encore une forme de putréfaction mortelle (pour la troisième ou quatrième fois depuis le début de la saison), je me demande si finalement le scientifique en question n’est pas la future Gargouille Grise…
[Xavier Fournier]
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