Longtemps, la bande dessinée a pu parodier les « arts majeurs » avec l’impunité d’une forme réputée mineure, dont on n’attendait pas qu’elle rivalisât avec eux. Cette position du cancre lui procurait somme toute un certain confort, une liberté de ton sans limites. La légitimité relative gagnée par ce que l’on appelle désormais, significativement, le neuvième art, a sans doute eu pour prix la perte d’une certaine innocence. Cette légitimité a été gagnée sur fond de mise en cause des catégories du « majeur » (High Art) et du « mineur » (Low Art). Et la parodie, qui ne respecte rien, a pu contribuer au bousculement des hiérarchies conventionnelles.
Pour la première fois, le musée de la bande dessinée se propose de faire le point sur le phénomène de la parodie tel qu’il s’exprime dans la bande dessinée : des détournements situationnistes aux parodies de l’Oubapo en passant par les parodies coquines, les innombrables mises en boîte du mythe du super-héros et le phénomène de l’auto parodie, ce sont toutes les formes de la bande dessinée au second degré qui trouvent place dans cette exposition, riche d’environ 230 pièces (planches originales, tableaux, imprimés).
« PARODIES, LA BANDE DESSINEE AU SECOND DEGRE »
AU MUSEE DE LA BANDE DESSINEE D’ANGOULEME.
Du 5 Janvier au 24 avril 2011
Commissaire de l’exposition : Thierry Groensteen
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