La Justice League est face à une nouvelle menace globale. Comme d’habitude ? Oui, mais cette fois Batman et les autres doivent travailler en faisant confiance à un Superman qu’ils ne connaissent pas et qui, de plus, est porté disparu. Cyborg, lui, fait face à sa manière.
Scénario de Bryan Hitch
Dessins de Jesus Merino
Parution aux USA le mercredi 7 septembre 2016
Bryan Hitch continue de confronter sa Justice League à une menace planétaire. C’est en un sens logique et naturel (il faut que le danger justifie l’intervention de tous les héros concernés) mais c’est également dommage, ça cela limite le périmètre de la série. C’est à dire qu’à la manière de ce que le scénariste nous donne dans ses Justice League of America, les personnages font face à des tableaux successifs mais on n’a pas la sensation – à part pour les deux Green Lantern – d’une camaraderie ou d’une complicité quelconque qui les unit. Il manque ce petit truc qui fait le charme de Rebirth sur d’autres séries. D’un autre côté, le cahier des charges de Brian Hitch implique aussi de prendre en compte la « parano » qui accompagne l’apparition de cet autre Superman. C’est à dire que justement on prend la League a un moment où elle ne sait pas si elle doit faire confiance à l’un des siens. Il est possible que le scénariste organise l’apparition d’une dynamique de groupe en commençant, d’abord, par montrer à quel point elle est déconstruite à l’instant T. Le fait que l’on prenne soin d’utilise Lois Lane-Kent et son fils semble d’ailleurs aller dans ce sens. Mais pour l’instant on n’y est pas encore et du coup la recette nous donne l’impression d’une suite de scènes de destructions les unes après les autres. Il nous manque des scènes de vie des personnages quand ils sont entre eux. Inversement Hitch a potassé ses classiques et le quatuor de géants ressemble un peu au genre de personnages qu’un Gardner Fox aurait pu injecter dans un scénar de la League originelle.
« It’s the end of the world if I fail. »
Pour autant l’alchimie de ce numéro profite de la présence de Jesus Merino aux dessins. Sans être spécialement un artiste au style voisin de Hitch, sa scénographie convient tout à fait au scénario, mieux que le faisait Tony Daniel. Merino compose plus ses scènes, ses situations. Sans aller jusqu’au sens du « widescreen » de Hitch, Merino donne à la chose une certaine tension, là où il le faut. Pour cela, Justice League #4 semble progresser dans la bonne direction, même si on regrette des choses qui, à ce stade, tournent au cliché : Flash est, là aussi, perdu dans un contexte qu’il ne comprend pas et Cyborg est, une nouvelle fois, après la technologie de Darkseid, celle du GRID ou celle du Power Ring, « connecté » à l’ennemi. Ils sont marrants tous ces êtres si avancés qui veulent s’attaquer à une planète sans penser à installer un bon pare-feu.
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