Review: Green Lantern : The Animated Series
13 novembre 2011[FRENCH] Durant le développement de l’adaptation cinématographique de Green Lantern, DC et Cartoon Network développaient en parallèle une série d’animation mettant en scène le super-héros intergalactique. La série ayant connue quelques retards dus notamment à l’animation, elle débarque presque six mois après le flop au box office de Green Lantern, le film. Mais ici, pas question de nous rejouer les origines d’Hal Jordan. On entre directement dans le vif du sujet et notre héros est contraint d’explorer l’espace à la recherche… des Red Lantern !
Dès les premières minutes, on constate que cette nouvelle série animée n’aura rien de classique. Tout commence dans l’espace où un vaisseau spatial est en difficulté. Évidement, un Green Lantern vient en aide au malheureux pilote qui se trouve être un membre du Red Lantern Corps. Il va s’en dire que le pauvre GL ne sort pas indemne de cette rencontre. S’en suit une séquence terrestre durant laquelle on découvre Hal Jordan, pilote de ligne pour Ferris Aircraft, et sa patronne la jolie Carol Ferris. Hal doit encore une fois mentir à sa bien-aimée quand il doit sauver un train d’un terrible accident. Le Green Lantern du secteur 2814 doit en plus prendre un « congé prolongé » car il est convoqué par les Gardiens de l’Univers suite à un énième problème de discipline. Durant leur entrevue, ils sont interrompus par le retour sur Oa d’un anneau de puissance sans son porteur, témoignant du décès de ce dernier. Hal désobéit aux ordres quand il « emprunte » le vaisseau spatial de Oa (baptisé Ia pour Intelligence Artificelle) pour découvrir l’origine de ce drame. Dans sa lutte, il ne sera pas seul. Le fidèle et costaud Killowog est de la partie. Les deux héros vont apprendre l’existence d’un autre groupe porteur d’anneaux : les Red Lantern dirigés par Atrocitus.
Les indestructibles Jedis ?
Green Lantern : The Animated Series est un tournant pour DC Animation car la série est entièrement en image de synthèse. Orchestrée par Bruce Timm, le grand gourou de DC Animation, ce dessin animé porte la patte de ses designs. Mais les images de synthèse font penser à deux autres réalisations très différentes pourtant : Les Indestructibles de Disney et Star Wars : Clone Wars de LucasArts. En effet, les séquences « humaines » où on voit Hal ou Carole dialoguer rappelle Les Indestructibles ; tandis que les séquences spatiales évoquent Star Wars. Malgré tout, GL se démarque par son ambiance. Mélangeant parfaitement humour et action, le rythme est avant tout donner par Hal et son attitude.
Vert de rage
Pour le grand public, Sinestro est le plus grand vilain dans la galaxie des Lantern. Il a été vu dans de multiples séries animés DC (JLU, The Batman, Batman : L’alliance des héros…). Et pourtant, l’équipe créative a choisi d’opter pour les Red Lantern, groupe de « mauvais » Lantern, créée récemment dans les comics. Ce spectre lumineux tire son pouvoir de la rage. Son leader, Atrocitus, cherche à se venger des Gardiens. Il les accuse d’avoir détruit son monde d’origine. À savoir si des vilains plus classiques apparaîtront, ça ne m’étonnerait pas, étant donné le ton cosmique donné à la série.
Dans une galaxie très très lointaine
Pour une grande liberté scénaristique, et ne pas s’encombrer de la continuité des comics, Hal et Killowog se retrouve piégés dans l’espace (pour au moins 9 mois) suite à une panne technique d’Ia. Du coup, on peut parier que la majeure partie de cette première saison aura lieu dans l’espace. C’est plutôt judicieux car le côté cosmique est bien l’un des aspects les plus appréciés des fans. Mais la série risque d’être d’autant plus comparée à Clone Wars. En tout cas Green Lantern : The Animated Series fera vite oublier le film et relancera l’intérêt du grand public pour le héros à la lanterne verte.
[Pierre Bisson]
j’ai vu un extrait proposé par WB via FB, et Oh my god, que c’est laid !!!!
Faut le dire : ce n’est pas beau. Ça fait complètement daté du point de vue de la définition des personnages et leur look rappelle celui de la ligue des justiciers d’il y a dix ans. Ce retour en arrière artistique et le manque d’ambition dans le numérique sont plutôt curieux. Clone wars, de ce point de vue au moins, n’a pas de soucis à se faire