Deadline annonçait hier la fin de l’accord entre Sony et Marvel Studios pour une « garde partagée » de Spider-Man. Bien que d’autres sites soient depuis venus tempérer la chose, annonçant que Sony tente toujours de négocier avec Marvel, cette décision pourrait mener à une situation où les films de Spider-Man seraient à nouveau exclusivement pilotés par Sony et privés de toute interaction avec les héros Marvel. Inversement, les prochains films Marvel Studios n’auraient plus le loisir de faire référence à Spider-Man. Décodage.
Entre Marvel Studios et Sony, le « mariage » Spider-Man n’aura pas été aisé. La lune de miel n’a pas été facile non plus, même si les éclats de voix sont restés relativement inaperçus du grand public. La nouvelle tombée hier soir, celle d’un « divorce » entre les deux partenaires qui ferait qu’un Spider-Man, sans doute toujours joué par Tom Holland, ne pourrait plus évoluer au sein de l’univers cinématique Marvel, peut donc en surprendre certains. Pourquoi donc saborder une formule qui marche et qui, en apparence, semblait satisfaire tout le monde ? Qui est le méchant qui veut profiter de l’autre dans cette histoire ? En fait, les allers-retours de Spider-Man chez Marvel s’inscrivent dans un processus qui s’étale au moins sur les sept dernières années…
En 2012, qu’on aime ou qu’on n’aime pas le premier film Avengers de Joss Whedon, il a changé la donne en faisant accéder les films de super-héros à quelque chose qu’on pourrait comparer aux « supergroups » dans le domaine de la musique. Avant, les résultats économiques d’un Iron Man ou d’un Captain America étaient sensiblement dans la « jauge basse » qu’un film de super-héros de la Fox. A l’époque, le film X-Men qui avait le mieux fonctionné était X-Men: The Last Stand, avec ses 459 millions de dollars. Le Spider-Man le plus vendeur restait le Spider-Man 3 de Sam Raimi, sorti en 2007, avec 890 millions de dollars. Certes il faut remettre les choses dans le contexte de l’inflation et dans une décennie où l’émergence des salles de cinéma chinoises ne venaient pas booster les résultats mondiaux des blockbusters. Mais la vérité est (un peu) là : jusqu’en 2012 Sony pouvait se considérer dans le peloton de tête, tout juste dépassé par le second Batman de Nolan (le Dark Knight). Mais en 2012 Marvel’s The Avengers empoche plus d’un milliard et demi en dollar de l’époque au box-office mondial. Il ne faudrait pas non plus oublier que 2012 voyait la sortie de The Dark Knight Rises de Christopher Nolan qui, sans se la jouer « groupe », dépasse lui aussi la barre du milliard de dollar. En 2012, le cinéma américain voit donc à quelques semaines d’écart la sortie de deux mastodontes basés sur les super-héros et, à partir de ce moment-là, il est clair que le film de super-héros devient un dossier brûlant pour le tout-Hollywood.
Il y a ceux qui veulent aussi leur licence pour gratter leur part du gâteau mais il y a aussi ceux qui ont déjà leur part du gâteau (Sony, la Fox…) et qui se demandent pourquoi elle semble d’un coup plus petite que celle des autres. Parce que 2012, c’est aussi l’année de la sortie du premier Amazing Spider-Man de Marc Webb et la mise en place de l’après Sam Raimi sous la houlette d’Amy Pascal, productrice pour le moins nébuleuse et dont on pourrait presque, parfois, se demander si elle n’est pas une sorte d’agent double placé là pour prendre les mauvaises décisions avec l’ami Spidey. The Amazing Spider-Man engrange 757 millions. Il fait moins que les Avengers de Marvel et le Batman de Warner mais il fait surtout moins qu’un Spider-Man 3 sorti cinq ans plus tard (une fois encore, il convient de conjuguer cela avec l’inflation pour voir que le premier film post-Raimi n’est pas à la hauteur des ambitions). A partir de 2012, Sony ne fait plus partie du peloton de tête des producteurs de films de super-héros et va s’empêtrer dans des décisions maladroites visant à établir un « spider-verse » partagé centré sur les super-villains, qui culminerait avec un film-chorale, une sorte d’Avengers du Mal, les Sinister Six, film finalement jamais mis en chantier. En mai 2014, le film Amazing Spider-Man 2, malgré ses 700 millions de dollars, est largement décrié. Surtout, dans les éléments qui fonctionnaient, il y avait la romance Peter/Gwen. Laquelle Gwen trouve la mort dans le film. Les échos à la sortie des salles sont désastreux. Nul doute qu’un Amazing Spider-Man 3 attirerait moins de monde et se tasserait peut-être encore de 100 millions de dollars de moins. Chez Marvel, Kevin Feige pense que le temps est venu de négocier un rapprochement avec un Sony affaibli. Il prend rendez-vous avec Amy Pascal pour lui proposer un deal amenant Spider-Man au côté des Avengers. Dans son bureau, la productrice qui est en train de manger lui balance son sandwich en lui demandant d’être sérieux un instant (une scène entre Black Widow et Captain America dans Avengers: Endgame fait d’ailleurs un clin d’œil à cette rencontre). Mais derrière les bravades de Pascal il y a la réalité. Sony est en train de plomber la licence Spider-Man, il faut trouver un electro-choc.
Le 10 février 2015, la nouvelle tombe. Sony et Marvel Studios se sont mis d’accord. Juste après avoir racheté Marvel, Disney avait déjà négocié un accord avec Sony concernant les produits dérivés de Spider-Man. Le nouvel accord entérine les choses : Marvel se payera sur les produits dérivés et fournira clé en main des films de Spider-Man à Sony. Spider-Man, rénové, va rejoindre le Marvel Cinematic Universe, apparaître dans des films Marvel mais aussi croiser un ou plusieurs héros Marvel dans un prochain film Spider-Man. C’est une grosse victoire pour Marvel et une décision pragmatique pour Sony. En juin 2015 Tom Holland est officialisé comme le nouveau Spider-Man « Marvel-friendly » et l’année suivante, dès Captain America: Civil War, il intègre le MCU avec le succès que l’on sait. Dans les faits, cela mérite d’être souligné, en 2019 cela fait donc seulement trois ans (mais cinq films, en comptant Civil War et les deux derniers Avengers) qu’on connait un Spider-Man intégré au MCU. Néanmoins, il faut relativiser la victoire de Feige. Dans les coulisses, cependant, la cohabitation n’a rien d’un long fleuve tranquille. Fin Mars 2017, alors que le second trailer d’Homecoming vient de sortir, Amy Pascal, productrice lié à Sony, intervient lors du festival CinemaCon et livre un propos totalement confus qui semble maintenant prophétique : Alors que les spectateurs sont encore à un trimestre de voir le premier film vrai film Spider-Man (c’est à dire hors Captain America: Civil War) avec Tom Holland, vendu sur l’idée de la cohésion nouvelle avec le MCU, Pascal explique tranquillement que tout ça et très sympathique mais qu’il n’est pas du tout garanti que Spider-Man continue de faire partie du MCU passé Homecoming et sa suite. « C’est quelque chose que nous ne reverrons peut-être jamais, une fois qu’on aura tourné la suite ». Autrement dit en 2019, Spider-Man pourrait quitter le MCU. Ce qui revient pratiquement à saboter, au moins en partie, la promo du film. Avril 2017, Pascal répond à Slashfilm, qui l’interroge sur la collaboration avec Feige et Marvel. Mi-figue mi-raisin, elle explique qu’elle connait Feige depuis longtemps puisqu’il était, quelques années plus tôt, le garçon qui amenait le café à Avi Arad. Elle précise : « Il était très bien pour amener le café. Il est encore meilleur comme producteur. Mais il est aussi très bon pour porter le café ». Traduit en langage courant, ça donne « Toi, mon coco, je t’ai connu comme assistant porteur de café et pour moi tu resteras toujours assistant porteur de café ». Tout ça est dit avec le sourire mais publiquement. Quelqu’un l’écrirait dans une scène de film qu’on croirait que c’est trop « gros ».
Le 18 juin 2017, Pascal renverse totalement la vapeur. En promotion du film Spider-Man: Homecoming aux côtés de Feige, elle l’annonce à la caméra : Les films Venom et Black Cat (projet depuis différé) se dérouleront… DANS le Marvel Cinematic Universe ! Bouyaka ! A côté d’elle, sur son siège, un Kevin Feige passablement surpris est obligé de conserver son sourire… Dans l’absolu, il ne serait sans doute pas contre récupérer tous les persos liés à Spider-Man dans ses histoires. Mais… il n’a aucune influence sur le tournage du film Venom et ne peut guère récupérer dans son univers un électron libre. Rapidement un démenti apparait via le site Fandango « Je viens juste de causer avec Amy Pascal et Kevin Feige qui ont précisé que Venom, Silver Sable et Black Cat seront dans l’univers des comics Marvel mais pas dans le MCU. Pascal tenait à le clarifier. Ces autres films ne se dérouleront pas dans le MCU ». Mais en juillet, Pascal en rajoute dans sa défiance larvée et ses compliments assassins envers Feige : « Kevin a travaillé sur les films Spider-Man depuis le début. Bon, pendant les quatre premières années il n’a pas osé ouvrir la bouche parce qu’il travaillait pour Avi Arad et je ne me serais jamais douté qu’il était capable de tout ça ». Tout ça, bien sûr, est à remettre dans le contexte du « roast » des américains. Ce n’est pas se montrer le poing, c’est se « charrier ». Mais enfin l’idée revient souvent dans les interviews de Pascal. Feige restera toujours le garçon du café… En d’autres termes, ça n’a jamais été une cohabitation facile et la remise en cause de l’accord pour 2019 avait déjà été énoncée dès 2017, au moins.
En 2019, après les différents succès commerciaux de Kevin Feige et la validation de ses choix, on peut considérer qu’Amy Pascal et les gens qui suivent son point de vue sont marginalisés. Tout au plus la rumeur court. L’accord entre Sony et Marvel stipulerait que si Far From Home fait moins d’1 milliard au box-office, leur entente sera caduque. Sony a suivi Marvel pour regonfler la licence Spider-Man. Il faut donc que ça « paye » et que le chiffre d’affaire soit différent de ce que Sony, tout seul, connaissait. Et effectivement Far From Home est le premier film Spider-Man est à passer la barre du 1 milliard de dollar (toujours avec la réserve de l’inflation mais quand même). Mission remplie, donc ? Non, car il faut bien comprendre qu’entre l’automne 2018 et aujourd’hui, la donne a changé au moins autant qu’en 2012, sinon plus. Octobre 2018 voit la sortie, enfin, du film Venom. Les échos des coulisses sont désastreux, les acteurs font la promo du bout des lèvres et pourtant, qu’on aime ou qu’on n’aime pas le symbiote, il récolte finalement 856 de millions de dollars, soit pratiquement autant qu’un Homecoming et dans tous les cas plus qu’un Amazing Spider-Man. Sony peut alors se dire que si c’est pour faire les chiffres d’un Homecoming, ils savent désormais à nouveau faire. Le studio peut même se dire, dans un premier temps, que cela fait que Spider-Man n’est plus le centre inconditionnel de la licence et qu’un de ses dérivés peut l’égaler. Fin 2018, la sortie du film d’animation Spider-Man: New Generation, même s’il joue sur une économie et des résultats commerciaux totalement différents, est un énorme succès critique. Bien sûr, tout le monde n’aime pas forcément. Mais la réception est à des années-lumière de celle des Amazing Spider-Man. Sony a retrouvé du style en la matière. Et puis arrive le début 2019 et le vrai changement de vitesse.
En début d’année, le box-office américain fait triste mine, très inférieur aux années précédentes. Et puis arrive Captain Marvel qui passe le milliard, suivit d’Engame qui génère pratiquement 2,8 milliards, suivi de Far From Home qui passe lui aussi le milliard. Mis bout à bout Captain Marvel, Endgame et Far From Home génèrent plus de 5 milliards en l’espace d’un semestre. Une bonne nouvelle ? Oui mais attendez… Regardons sous un autre angle la photo de famille. Si on regarde le top mondial de l’année en cours, on a six films américains qui ont dépassé la barre du milliard. Captain Marvel, Endgame, Far From Home mais aussi le Roi Lion, Aladdin et Toy Story 4. Sur les six, cinq sont estampillés Disney (et il y a différents films Disney sur le second semestre qui peuvent espérer eux aussi faire la même culbute. Sous les six films actuels ? Deux films asiatiques, The Wandering Earth et Ne Zha, qui plafonnent sous les 700 millions. Si on regarde la photo, Disney/Marvel peut considérer avoir « offert » la quatrième place du top à son concurrent Sony (puisque, si Far From Home est connecté au MCU il reste techniquement un film Sony), peut-être au détriment de ses propres intérêts. Ce n’est pas simplement un très bon résultat pour Spider-Man. Far From Home est aussi devenu le plus gros succès jamais enregistré par Sony. Si l’on sait Kevin Feige assez fan de Spider-Man et de son apport au MCU, il y a aussi des gens chez Disney qui regardent les chiffres. Grosso modo, Marvel Studios sort deux à trois films par an. Ce qui devient problématique avec le nombre de personnages à faire vivre. On sait qu’il y a un Black Panther 2, un Captain Marvel 2, un Guardians of the Galaxy 3 et ça sans compter d’éventuels films liés aux Fantastic, aux mutants où à leurs dérivés dans les années à venir. La question se pose donc de savoir si, quand on sort trois films à l’année on peut se contenter que le tiers soit un « cadeau » à un partenaire/concurrent. Une solution serait de rajouter un créneau et de passer à quatre films MCU par an (mais le marché peut-il l’absorber). Une autre est de rationaliser ce qui existe.
Malgré les récents succès, le groupe Disney ne passe pas une bonne année sur le plan financier. Il y a d’une part le rachat de la Fox, qui se déroule de façon fort différente de ceux qu’ont été, en d’autres temps, ceux de Pixar ou de Marvel. Chez la Fox Disney découvre quelques « boules puantes » laissées par les équipes sortantes, avec des films comme Dark Phoenix qui sous-performent et des projets comme New Mutants dont plus grand-monde ne sait quoi faire. Dans le même temps il y a le financement de la future plateforme Disney+, l’achat de programmes et le manque à gagner puisque, pour privilégier +, Disney ne va plus placer ses films sur certaines plateformes extérieures. Si bien que même dans une année qui a connu un Avengers Endgame et qui voit sa branche cinéma engranger 8 milliards (un record en soi), le groupe voit ses rentrées financières se tasser. De quoi se dire que, si finalement à la place d’un Far From Home on avait programmé un Black Panther 2 ou un Spider-Man, d’accord, mais qui serait financièrement rattaché à Marvel, cela pouvait aussi faire une différence.
La problématique, en ce mois d’août 2019, elle se présente donc ainsi. On a un Disney/Marvel qui considère que, quitte à faire pêter les objectifs sur Spider-Man, il faudrait maintenant un partage des bénéfices des films. On a un Sony qui lui, considère qu’il a un accord dans l’état et qu’il n’est pas question de revenir dessus ou bien ça ne l’intéresse pas. Qui plus est, fort de son succès avec Venom et de l’arrivée de Spider-Man à un nouveau niveau, il y aurait moyen de faire que ces personnages se croisent et s’entrecroisent. Ce n’est pas tant que l’un des deux veut profiter de l’autre (ou bien ils sont deux à jouer à ce jeu-là) mais qu’on arrive à deux situations et donc deux logiques différentes. En 2017, Amy Pascal, aussi incohérente soit-elle, avait déjà annoncé la couleur. Et c’était pourtant dans une perspective où Sony avait tout à gagner de l’accord. Dans le box-office de 2019, avec une donne aussi changée qu’elle pouvait l’être en 2012, les partenaires n’ont plus – dans l’état – les mêmes raisons de collaborer. Marvel est un peu comme le propriétaire des murs d’un commerce qu’il loue à Sony. Un propriétaire qui, après avoir aidé son locataire à passer un cap, voudrait aussi mettre la main dans la caisse. Sony, lui, a un bail en l’état et ne voit pas pourquoi il donnerait plus. Tout le monde a raison, personne n’a tort, en tout cas si on se place de son point de vue. Pourtant, il faut relativiser cette nouvelle. D’abord en un sens, le refroidissent des relations Marvel/Sony, s’il doit se produire, arrive au moins pire moment possible, alors qu’il n’y a pas un Spider-Man annoncé d’ici deux ans dans la grille du MCU par exemple. Certes Feige a expliqué que Spider-Man serait essentiel dans le futur du MCU mais enfin cela donne le temps de se retourner, de renégocier ou de trouver des solutions de rechanges. Privé d’un jeune Spider-Man pour reconstruire une future génération des Avengers, Marvel Studios pourrait aussi se rabattre sur un Nova ou une Ms. Marvel pour introduire un autre personnage débutant qui aurait le même regard naïf. A moins d’imaginer une pirouette ultime façon « Nightmonkey », autrement dit un film Spider-Man qui n’utiliserait pas le nom Spider-Man (ce qui semble quand même assez difficile en termes de droits).
Au final, il faut aussi prendre en compte le côté non-définitif de ces situations. Dans l’été 2014, Amy Pascal balance un bout de sandwich sous le nom de celui qu’elle considère comme un garçon de café en lui disant qu’on ne le laissera pas utiliser Spider-Man. Au mois de mars 2015, Spider-Man, pourtant, est annoncé comme arrivant au MCU. Dans un registre voisin, James Gunn est renvoyé par Disney en juillet 2018 pour une affaire de tweets vieux de dix ans, le tournage de Guardians of the Galaxy 3, initialement prévu pour 2020, est gelé. Puis en mars 2019, Disney réengage le même James Gunn et envisage à nouveau avec lui Guardians of the Galaxy 3, comme si de rien n’était. Avec au bas mot deux ans avant le prochain Spider-Man, Sony et Marvel/Disney ont donc le temps de se reparler. Reste à savoir si du coup le producteur du futur Venom 2 ne va pas tout simplement profiter de ce flottement pour glisser un Peter Parker en fuite dans le prochain chapitre des aventures d’Eddie Brock, prévu pour 2020. Il ne faut pas non plus sous-estimer la capacité d’annonces de Marvel Studios alors que se tiendra cette fin de semaine la traditionnelle D23 de Disney, moment fort en termes de communication. Si l’on y regarde bien, qu’il redémarre ou pas, l’accord entre Sony et Marvel ne peut de toute façon qu’être limité dans le temps. On a d’un côté l’univers cinématique Marvel qui avance dans une chronologie globale : des personnages apparaissent, vieillissent et disparaissent, à mesure que d’autres prennent la relève. A l’inverse, le Spider-Man classique est un éternel adolescent, qui vise un jeune public. Il peut grandir, un peu, mais pas tellement vieillir. Que ce soit Sony ou Disney, tous deux savent bien qu’ils auraient plus de mal à vendre les aventures d’un Peter Parker quadra, que ce soit en film ou en figurine, ca n’aurait pas le même attrait pour le public. Il est probable que même si les deux studios s’accordent à nouveau, il y aura quand même un moment où on devra à nouveau rajeunir Parker, alors que celui du MCU vieilli avec les traits de son acteur. Et à moins de rebooter le MCU tout entier, on ne peut pas entretenir cette jeunesse au sein de Marvel Studios (à la rigueur en imaginant un remplacement façon Miles Morales). Même en imaginant quelques films de plus sous la houlette de Feige, il y aurait dans un avenir plus ou moins proche un moment où il faudrait exfiltrer Spider-Man du MCU, en profitant peut-être d’un changement d’acteur. L’un dans l’autre, il faut donc se dire que la « brouille » entre Sony et Marvel est peut-être (ou pas) définitive, que tout peut encore bouger. Mais il faut aussi voir, dans le même temps, que la présence de Spider-Man dans le MCU, pour les raisons évoquées, ne saurait-être éternelle.
Xavier Fournier
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