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Cette semaine les scénaristes de Flash introduisent comme bad guy Multiplex, un personnage pouvant se démultiplier qui n’est pas tant que ça lié à la mythologie du héros rapide mais qui intègre, sous cette forme, des éléments de Mob Rule liés aux comics de Francis Manapul et Brian Buccellato. Multiplex/Mob Rule n’est pas le plus intéressant des méchants et la version télé hérite donc de quelques défauts liés à son modèle des BD. Mais on sent qu’il s’agit d’y aller mollo en termes de méchants, de manière à mettre d’abord sur pied tout le reste… notamment les relations de Barry avec son entourage comme Iris West. Sans être très spéciale, la jeune femme est différente des « love interest » habituels car pour le moment, c’est plus la soeur du héros que son amour potentiel. Mention spéciale à la scène entre « super » Barry et Iris : c’est pour moi la scène qui définit le ton de la série (et une chose qu’on a déjà vu dans les comics en plus).
L’un des gros problèmes de Barry, c’est son conflit avec son modèle paternel. Surtout que maintenant, il en a 3 : son père, Henry, moisit en prison pour un meurtre qu’il n’a pas commis, Joe West, le flic qu’il la élevé et, à présent, le Docteur Wells qui l’aide à devenir un héros. On apprécie que Joe évolue vers un rôle de « Father Figure » beaucoup plus actif et compréhensif que l’essentiel des policiers « durs à cuire » qu’on croise d’habitude dans ce genre de feuilleton. Certes, contrairement à son homologue l’inspecteur Lance dans Arrow, Joe connait les activités secrètes de son « fils ». Les meilleures scènes de ces épisodes sont d’ailleurs dues à l’interaction entre les deux acteurs. C’est la touche « émotion » de la série.
On continue dans les allusions au style de Spider-Man (voix off du héros, tendance à se démasquer pour un oui ou un nom) mais l’épisode justifie également quelques rapprochements assumés avec Matrix. Certes le Flash des comics évitait les balles bien avant Neo mais la meute de Multiplex(s) se précipitant vers le héros a clairement des airs de l’agent Smith. C’est d’ailleurs l’un des points forts du feuilleton : les effets spéciaux sont bien meilleurs que dans le pilote. La scène en question a tout d’un plan de long-métrage. Dans l’ensemble, l’effet de vitesse est plutôt bien traduit. Mention spéciale à la scène entre « super » Barry et Iris : c’est pour moi la scène qui définit le ton de la série (et une chose qu’on a déjà vu dans les comics en plus).
Comme beaucoup de séries en ce moment (de S.H.I.E.L.D. à Arrow en passant par Walking Dead…) The Flash n’échappe pas à la scène finale (parfois post-générique). Celle du pilote avait déjà soulevée des questions quand au vrai motif de Wells envers Barry et son alter-ego. Cette semaine, le mystère s’épaissit. Son interaction avec Simon Stagg (qui est d’habitude lié aux origines de Metamorpho) marque définitivement un tournant dans l’identité de Wells. Mais est-ce que les scénaristes ne veulent pas nous faire croire à l’évidence ?
[Pierre Bisson]
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