Notre héros a fait une promesse à sa belle, et pas seulement de l’aimer et de la chérir jusqu’à ce que la mort les sépare. Spider-Man n’est plus, le costume est même parti en fumée ! Et malgré les assauts dont il est le témoin et un nouveau Scorpion fort remonté, le héros tient tant bien que mal ses engagements. Peter accepte même la situation avec d’une manière positive, une promesse et celui-ci entend bien tenir afin de combler sa magnifique épouse. Le temps libre qu’il a gagné lui permet même d’envisager son avenir avec sérénité. Il semble d’ailleurs prendre un certain plaisir dans cette vie plus facile. Son nouveau travail dans une compagnie consacrée à la recherche tend à le combler. Il pourrait bien s’habituer à une existence plutôt normale, en tout cas dépourvue de soucis et de cataclysmes. Tous les héros de la ville sont pourtant à la recherche ce celui qu’on pense disparu, tous s’interrogent, qu’est-il arrivé au Tisseur ? C’était sans compter sur la menace d’un certain Shadrac, le malheureux pantin de Dolman (une vieille connaissance de Norman Osborn, bref que des personnalités recommandables) fait peser sur la ville. Un nouveau Spider-Man a même reprit le flambeau, grand bien lui fasse. Ces événements vont le pousser à reprendre le costume. Il n’y rien à faire New York a trop besoin de lui !
Des épisodes dont le scénario n’est pas franchement inoubliable. Certes il marque le nouveau départ du titre après The Final Chapter, plus marquant dans la continuité de l’histoire du personnage où il était opposé à un bouffon vert plus dangereux et déjanté que jamais sur fond de mysticisme. Après cela le personnage a, il est
Les turpitudes psychologiques, les hésitations du personnage dans des climats sociaux marqués et particuliers qui font habituellement la force du titre ne sont pas exploitées. Ce n’est pas la première fois que Peter renonce au costume, mais c’est la première fois tient à sa promesse avec conviction, puis décide de changer d’avis précipitamment. Le second Spider-Man, là pour reprendre le poste vacant est tout à fait dépourvu de substance, est utilisé comme un prétexte. Au dessin Romita Jr fait le job, et il est donc toujours agréable de retrouver ces épisodes. Son style très marqué fait de lui un des dessinateurs phare sur la série.
[Anne-Sophie Peyret]
Best Comics : Spider-Man 5 le pouvoir… sans les responsabilités, par Howard Mackie et John Byrne (scénario) et John Romita Jr. (dessin), Panini Comics, février 2013, 144 p.
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