Fidèles lecteurs de CB, vous connaissez forcément Viktor Kalvachev puisqu’il signe les « planche contacts » dans Comic Box #79 (encore en vente dans tous les bons kiosques et librairies). Après être né en Bulgarie et y avoir passé un première partie de sa vie, Viktor Kavachev s’est ensuite envolé pour l’Amérique et le monde des comics. Ces temps-ci il est devenu français d’adoption le temps de mener à bien certains projets professionnels. Aussi ne faut-il sans doute pas s’étonner que cet artiste complet soit artiste du crossover. Peinture, aquarelle ou palette graphique se mélangent avec bonheur dans des travaux. Cet amour du mélange se retrouve d’ailleurs dans Blue Estate (traduit en France chez Ankama), où l’auteur aime à inviter des artistes amis pour participer aux pages intérieures… Mais en conservant cependant un ton, une ambiance générale. Blue Estate butine bien des styles différents… mais sans faute de goût.
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L’exposition qui se tient chez Arludik jusqu’au 11 novembre prochain est bien consacrée au seul Viktor Kalvachev. Cette fois pas d’amis invités qui seraient venus accrocher leurs propres tableaux à la cimaise. Mais il n’empêche que l’artiste fait preuve d’une énorme richesse de styles et d’ambiances. A visiter une expo de Kalvachev, on en vient presque à se dire « c’est pas possible, ils sont plusieurs ». La variété des tonalités s’explique aussi par le fait que l’exposition s’articule autour de deux grands axes. D’une part des tirages numériques limités (une des spécialités d’Arludik pour transformer certains dessins en véritables tableaux géants) et signés de la main de l’auteur. Essentiellement on retrouve surtout dans cette catégorie des couvertures de Blue Estate mais aussi l’envoutante femme à l’écharpe rouge échappée d’une illustration pour Men of War (DC). Les femmes, on les retrouve aussi sur l’autre axe de l’expostion. Là, il s’agît d’originaux représentant surtout de silhouettes féminines, dans un style souvent plus rond, moins « polar » que sur Blue Estate. Certaines sont réalistes mais d’autres lorgnent sur une ambiance comique et pourraient passer pour de proches cousines de la Mademoiselle Jeanne de Franquin. Surprise : Ce ne sont pas forcément les originaux qui sont les plus chers (350 euros pour un original en couleurs représentant une pin-up, ce n’est pas à la portée de toutes les bourses mais c’est plus que raisonnables vus les prix du marché). Pour les tirages numériques (100×80 cm), on est plus dans le registres des 1100 euros, ce qui peut sembler paradoxal mais Kalvachev travaillant beaucoup sur palette graphique, c’est (pour les amateurs les plus fortunés) une bonne manière de profiter de ces oeuvres dans leur salon. L’exposition est riche par la diversité des techniques, des couleurs, des approches et même pour ceux qui ne peuvent pas envisager ce genre de dépense, la visite est vivement conseillée (par exemple aux étudiants en arts graphiques, vous verrez que ça donne des idées). Et… si vous voulez garder une trace, il y a toujours « Female Of The Species », le « artbook » que Viktor Kalvachev a publié il y a quelques semaines…
[Xavier Fournier]
Exposition Viktor Kalvachev, , jusqu’au 11 novembre 2012, Galerie Arludik (12-14 Rue Saint-Louis de l’Île 75004 Paris).
Site de l’artiste: http://www.kalvachev.com
Site d’Arludik: http://www.arludik.com
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