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Fut un temps où Walking Dead n’était qu’une minisérie télévisée de six épisodes. Et encore, même à l’époque, le show n’avait pas fait l’économie d’un ventre mou (au moment du centre de recherche). La saison nous avait, au début, un peu perdu avec les recherches sans fin de « Sophiiiiiiia, Sophiiiiiiia… » avant de revenir à de meilleurs sentiments. Là, arrivé au septième épisode, il faut bien continuer de le dire. Cette troisième saison de Walking Dead, semaine après semaine, n’en fini pas de montrer qu’elle est la meilleure du lot. Personne n’est à l’abri. Les producteurs ont clairement démontré par le passé qu’ils étaient capables de prendre leurs libertés par rapport à la chronologie du comic-book, donnant un caractère imprévisible à l’ensemble même quand on connait l’oeuvre de Kirkman, Moore et Adlard. Mais ce septième épisode monde aussi comme le feuilleton s’y entend pour mettre la tension même quand des personnages majeurs ne sont pas forcément sacrifiés. Encore que… est-ce tous les héros sont encore vivants à la fin de cet épisode ? Vous aurez plusieurs fois l’occasiond d’en douter…
Excellent épisode, d’abord, parce que Glenn et Maggie ont leurs moments. Leurs épreuves. Leurs passages de bravoure. Si aller de temps à autre faire les courses dans des villes désertes demandait bien du courage dans le passé, le couple a l’occasion ici de montrer ses limites. Et elles se placent bien plus loin qu’on aurait pu le croire, avec un Glenn en mode « badass » qui prouve ici qu’il n’est pas que le gars qui va chercher le lait en poudre tous les deux épisodes. Maggie aussi est face à une menace, fait face à l’horreur de bien des manières. Sans doute que les deux personnages ont l’occasion de regretter les moments où ils ne faisaient qu’affronter des morts vivants tant Merle et le Governor s’y entendent en sadisme. Les deux héros en prennent plein la figure mais clairement les scénaristes ont décidé de nous montrer une autre facette, plus dûre, plus déterminée…
Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls, en un sens. On avait pu voir, dès le début de la saison, que Rick Grimes et ses amis étaient passé en mode « expert » dans l’éradication de zombies (enfin sauf, bien sûr, quand un crétin ouvrait une porte pour leur lâcher des cadavres plein la prison). On pouvait se dire que c’était l’expérience qui jouait, qu’on ne vivait pas dans un tel monde sans s’endurcir. Après tout l’armada du Governor non plus n’est pas composée de pacifistes. Mais on sent bien, cette fois, à quel point Grimes et le reste de sa bande sont « habités » et capables de plus de choses qu’on pourrait croire. De ce fait, l’équilibre des forces n’est peut-être pas tout à fait celui qu’on croyait et la perspective du Governor, à la fin, est intéressante. Mieux vaut ne pas jouer avec les nerfs de la troupe de Rick… Mais il est peut-être un peu tard pour le réaliser. En tout cas cet épisode nous promet des retrouvailles, des confrontations, des déflagrations… Et même Andrea, toujours en mode « Sue Ellen » (« Je n’ai pas le moral donc je bois ») arrive à véhiculer une certaine tension et à montrer qu’elle aussi est d’un bois plus dur que les habitants de la ville. Avec un seul épisode avant la mid-season, Walking Dead ne faiblit pas…
[Xavier Fournier]
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