La Shazam family est désormais au grand complet, Billy Batson ayant trouvé le septième champion, quelqu’un en qui il a naturellement confiance. Mais les obstacles se multiplient, entre les différents royaumes de la Magie qui commencent à représenter un danger pour la Terre, les plans de Sivana, un prisonnier bien connu des fans de DC et…, un allié auquel il ne faut peut-être pas se fier…
Scénario de Geoff Johns
Dessin de Dale Eaglesham & Scott Kolins
Parution aux USA le mercredi 22 janvier 2020
Le pli est désormais pris et on a envie de dire que rien n’y fera tant que les héros de Shazam! demeureront embourbés dans l’intrigue des royaumes de la magie. Peut-être avec des intentions très louables (comme le fait de vouloir muscler très vite la mythologie de la série) Geoff Johns continue de bombarder le lecteur avec des bouts d’histoires… et à zapper aussi vite. C’est dommage car pris séparément la plupart de ces éléments justifieraient des arcs entiers. Mais là on a l’impression de trouver beaucoup trop de sardines serrées dans la même boite et donc inexorablement écrasées. Du coup on n’a pas fini de régler les détails de l’attaque de King Kid que Mister Tawny est déjà en train de faire la cuisine comme si les choses étaient « normales » Ah, pardon, nous voici déjà reparti ailleurs avec Sivana et ainsi de suite… Dommage, donc, parce que Johns nous place bien certaines choses, comme le septième champion et l’empathie qu’on peut ressentir pour ce personnage plus mesuré, plus raisonné. Elément propre à ce numéro, l’injection d’un personnage que Geoff Johns a déjà utilisé par le passé (mais pas depuis une décennie) fait qu’on se sent vraiment dans le périmètre de l’auteur et peut-être à nouveau à l’aube d’une sorte de déclaration d’intention, comme au début de Rebirth. Il faudra juste nous expliquer en temps utile ce que cet autre protagoniste peut bien vouloir à Billy Batson puisqu’ils n’ont jamais réellement été en contact.
Dale Eaglesham et Scott Kolins continuent de produire une ambiance bicéphale qui n’aide pas à établir un ton propre. Clairement, Eaglesham est celui qui est le plus à l’aise quand il s’agit de représenter les sept champions en action. Tandis que Kolins se tire mieux des scènes de la vie courante. Mais parfois tout cela s’entrechoque et Eaglesham se retrouve à dessiner (bien, au demeurant) un moment où les héros mangent ensemble à la maison… alors que Kolins prend la relève pour raconter des choses toujours dans la maison. C’est un peu comme si on changeait la bande originale d’un film au milieu d’une scène et qu’on passait de John Williams à du hip hop sans changer de cadre. Ça n’aide vraiment pas à construire la série. On aime certains éléments particuliers mais la construction demeure chaotique. Maintenant que les héros semblent revenus sur Terre, on espère que Shazam! va trouver un nouveau ton et arrêter de jeter des choses dans toutes les directions. Car s’il y a des moments sympathiques, on a toujours l’impression de prendre un numéro en se disant qu’il faudrait relire le précédent tellement la narration est éparpillée… On voudrait bien aimer Shazam! mais c’est vraiment fouilli et loin de la tenue qu’avait la saga dessinée par Gary Frank.
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