Dernier tour de piste pour Joshua Williamson après 101 numéro de The Flash. Après une montée en puissance depuis plusieurs numéros, il est temps de conclure l’affrontement entre Barry Allen et Eobard Thawne. Mais comment en finir avec l’ennemi juré du héros ? Une réponse un peu complexe mais qui satisfera beaucoup de monde.
Scénario de Joshua Williamson
Dessin de Howard Porter
Parution aux USA le mardi 22 septembre 2020
Tâche difficile pour Williamson de ranger tous ses jouets après avoir fait volé en éclat le monde de Flash. Le scénariste a ramené tellement de personnages disparus depuis Flashpoint et le New 52 qu’il doit voir ce qu’il en fait dans cette dernière saga. Mais avant de conclure son histoire, il s’intéresse au duo au cœur de son intrigue : Flash et Reverse-Flash. La genèse de ce dernier a été plutôt chaotique depuis la continuité post-Flashpoint. Williamson lui a redonné ses lettres de noblesse durant son run pour en refaire l’ennemi n°1 de la galerie des lascars. Du coup, comment conclure cette confrontation sans risquer de perdre tout ce qui a été construit ? En utilisant une bonne vieille formule qui ne sera pas sans rappeler ce qu’a pu faire Mark Waid avec le personnage dans les années 1990. Tout comme le Joker qui disparaît après chaque confrontation avec Batman pour mieux revenir, le Reverse-Flash est amené à revenir, sous une forme ou une autre. Si le numéro semble se lire très rapidement, il sera peut-être nécessaire de repasser par une seconde lecture pour comprendre toutes les subtilités des changements opérés. D’ailleurs, certains semblent flous (au sens propre comme au figuré en ce qui concerne la tombe d’August Heart). Des pistes sont laissées en suspens, comme ce que comptait faire Thawne le soir du retour de Wally dans DC Rebirth. Peut-être pour que Williamson revienne les élucider dans quelques années ? À noter que cet épisode ne fait qu’une allusion au véritable dernier épisode de Flash écrit par Williamson paru le même jour : Dark Nights: Death Metal Speed Metal #1.
Côté dessin, Howard Porter conclut cet arc avec le talent qu’on lui connaît depuis des années. Comme une partie des pages se concentrent sur deux personnages, le dessinateur a plus de temps pour détailler les décors et les protagonistes. Alors qu’on pouvait critiquer la confusion des personnages dans l’épisode précédent, ici tout est plus clair. Même la double page avec la Flash Family, vers la fin, est lisible sans aucune difficulté. Encore une fois, les couleurs de Hi-Fi rendent l’ensemble dynamique, que ce soit dans les scènes dans la Speed Force ou durant le dialogue entre Barry et Iris.
Après un long run de 101 épisodes, Joshua Williamson tire sa révérence sur un récit captivant. Satisfaisant en bien des points, la conclusion a le mérite de « rebooter » l’univers de Flash et de lui rendre son côté « héritage familiale. Barry n’est plus le héros si solitaire de l’ère New 52… et on aime ça !
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