Avant-Première VO: Review Cosmic Ghost Rider #2
7 août 2018Suite des aventures délirantes du Ghost Rider cosmique. Après avoir du faire l’un des choix les plus difficiles de sa vie, le justicier à la tête de feu doit en faire un second. Mais sera-t-il résister à la tentation ?
Cosmic Ghost Rider #2 [Marvel Comics]
Scénario de Donny Cates
Dessins de Dylan Burnett
Parution aux USA le mercredi 1 août 2018
Frank Castle est devenu le babysitter le plus déjanté de l’univers Marvel. Un peu à la manière de Cable il y a quelques années, l’ex-Punisher a décidé d’élever un enfant… et pas n’importe qui : Thanos ! Et il va vite se rendre compte que ce n’est pas facile d’apprendre la vie à un enfant qui est programmé pour tuer. Surtout quand la violence est le principal mode de communication de Frank. L’arrivée de Galactus ne va pas arranger les choses. Ne vous fiez pas à la couverture, ce numéro n’est pas rempli de combats intergalactiques avec des requins géants (qui ne sont pas sans évoquer ceux aperçus dans le trailer d’Aquaman). C’est plus une réflexion sur un choix cornélien : doit-on sacrifier un être pour sauver le reste de l’univers ? Les ramifications nous seront détaillés dans le mois prochain et ça a l’air intéressant. Par contre, on se demande combien de temps la série tiendra le choc. Si le point de départ est amusant (un Ghost Rider aussi fou que Deadpool, un Thanos enfant…), on se demande comment le scénariste va faire évoluer les choses. Verrons-nous Thanos grandir au fil des pages ? Il y aura-t-il un paradoxe temporel ? Ou simplement, cette storyline sera vite abandonnée au profit d’une autre quête…?
« That’s what heroes do! »
Niveau dessin, le comic book est toujours aussi sympa. Dylan Burnett s’en tire à merveille avec tous les designs de la planète et des habitants qui compose cet épisode. Sans parler des requins tueurs ! Un peu violent par endroit, ces scènes ne sont pas sans rappeler les combats sanguinolents dessinées par Ryan Ottley dans Invincible. « Too much » mais amusant. Quant aux designs des personnages de la dernière page, ça va faire parler…
[Pierre Bisson]