La deuxième publiait des personnages de « deuxième génération » comme The Sandman (cf. French Collection #21), Wonder Woman (cf. French Collection #26), Doctor Mid-Nite (cf. French Collection #30), Hourman (cf. French Collection #34), Green Lantern (cf. French Collection #42), The Spectre (cf. French Collection #46) et dont la particularité a été de publier la première équipe de super-héros de l’histoire : La Justice Society of America.
L’autre raison tenait à l’organisation interne structurée en plusieurs pôles avec des Editor indépendant les uns des autres, cela contrairement par exemple à Timely / Marvel ou pendant longtemps Stan Lee éditait toute la production. Il y avait donc un département Superman avec Mort Weisinger, un autre Batman avec Jack Schiff, un mixte Wonder Woman et War Stories sous la férule de Robert Kaningher et plus tard un département Science-Fiction dirigé par Julius « Julie » Schwartz d’où partira le silver age.
La conséquence de cette double organisation a été une étanchéité des personnages (et aussi des artistes) entre les différents Editors. Néanmoins cette politique n’était pas sans exception. Premièrement à l’intérieur même des départements il y avait ce que nous appelons maintenant des cameo. Des apparitions clins d’œil entre personnage notamment d’une même revue. Et puis bien sur il y avait World’s Finest Comics et sa Mightiest Team in the World. Mais cela allait changer avec l’introduction de la Justice League of America et d’un éclatement de ces départements. Néanmoins les premières années du silver age l’existence d’une continuité assumée sera bien moins visible que chez Marvel. Et encore parlons-nous des jeunes lecteurs américains qui avaient accès à toute la production DC !
Plus intéressant, dans la première apparition de Supergirl chez Interpresse (nous allons revenir bientôt sur le personnage lui-même dans un French Collection dédié) nous découvrons fugitivement certains des membres de la Legion of Super-Heros en la personne de Sun Boy, Saturn Girl, Cosmic Boy, Cameleon Boy & Shrinking Violet. Mais dans le même épisode sont aussi évoqué Circé & Merlin.
Rien ne prouvait donc que les premiers étaient des personnages internes à l’éditeur puisqu’ils étaient « associés » à des figures mythologiques bien connue. Mais les lecteurs attentifs et fidèle auront la surprise deux numéros après (Superman et Batman & Robin n° 12 de 1966) de revoir les mêmes personnages et cette fois-ci très distinctement avec un plus Bouncing Boy (y compris dans un portrait peu flatteur).
La boucle sera complètement bouclée lorsque paraîtront les premiers cross-overs (à venir dans un prochain French Collection) autre que Superman et Batman. Même s’il y a fort à parier que les jeunes lecteurs ont été un peu hermétique à des cross-overs du type Metal Men & Metamorpho (événement publié dans Etranges Aventures n° 6 et sur lequel nous reviendrons dans un futur French Collection).
La semaine prochaine, nous reviendrons sur l’épisode de Supergirl publié dans chez Superman et Batman & Robin n° 10 de 1966 mais uniquement en résonance avec un sujet régulièrement traité dans notre rubrique « sœur » de Oldies but Goodies.
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