Oldies But Goodies: Adventures of the Fly #1 (Août 1959)

[FRENCH] Quand on parle de l’œuvre de Jack Kirby, le nom de The Fly (« la Mouche ») n’est pas parmi les premiers qui viennent à l’esprit. D’abord parce que Kirby a tellement créé ou co-créé de personnages que cet homme-mouche est un peu noyé dans la masse. Ensuite parce que Kirby n’est pas resté sur la série aussi longtemps que sur Fantastic Four, Thor ou même Captain America. Pourtant ce personnage inventé en 1959 en compagnie de Joe Simon contient les signes annonciateurs de tout un pan du Kirbyverse…

En 1959, DC Comics s’était lancée depuis quelques années déjà dans la création d’une deuxième génération de super-héros (celle du Silver Age). Marvel Comics était alors dans les choux, ne représentant qu’une concurrence minuscule. Dell et Archie étaient des rivaux plus importants de DC et fort logiquement ils se surveillaient les uns les autres. Voyant DC lancer des nouvelles versions de Green Lantern ou  Flash, Archie demanda à Joe Simon et Jack Kirby, les créateurs originaux de Captain America, de lancer une nouvelle version du super-héros Shield, qui avait fait les beaux jours de l’éditeur dans les années 40. Et puis, pour donner une impression de gamme, Simon et Kirby proposèrent également un héros de leur cru, The Fly. C’était en fait la énième version d’une idée que Simon trainait depuis des années mais qu’il n’avait jamais publié. Le projet, initié avec le dessinateur C.C. Beck (l’un des auteurs de Captain Marvel version Shazam), avait connu diverses métamorphoses et titres de travail, parmi lesquels Silver Spider ou Spiderman (et je vous renvoie vers Comic Box vol.1 #1 ou vers l’autobiographie de Joe Simon, The Comic Book Makers, pour les circonstances qui ont fait que Jack Kirby a plus tard transmis l’idée à Stan Lee au moment de lancer le Spider-Man de Marvel).

En 1959, Simon avait changé son fusil d’épaule, le héros n’était plus supposé être un homme-araignée mais un homme-mouche qui était d’abord apparu dans les pages du magazine du nouveau Shield, « Double Life of Private Strong » (en juin 1959). L’idée était que les deux nouvelles revues seraient en quelque sorte jumelées. Chaque héros paraitrait dans un « teaser » publié à la fin du numéro de son collègue. Et « Double Life of Private Strong » débutant deux mois plus tôt, c’est dans ce numéro que les lecteurs avaient découvert the Fly, un super-héros habillé de vert et jaune dont finalement on ne savait pas grand chose. On le voyait juste donner une correction à des gangsters mais on ignorait son identité secrète, ses origines et on n’avait même pas une idée claire de ses pouvoirs (tout au plus on comprenait qu’il volait grâce à des épaulettes ressemblant à des ailes de mouches). Personne, en juin 1959, ne pouvait donc deviner que cet intrépide héros adulte était en fait… un enfant.

Car quand Adventures of the Fly paraît, deux mois plus tard, le lecteur fait alors la connaissance de Tommy Troy, un jeune garçon qui vit dans un orphelinat. Joe Simon et Jack Kirby s’étaient souvent intéressés au thème de l’enfant pauvre (en particulier sur des créations comme les Boy Commandos ou la Newsboy Legion) ou même orphelin (Bucky) mais il faut dire que là, ils donnaient dans un mélo social digne de Zola. Car l’institution dans laquelle vivent Tommy et ses copains est tellement vétuste, ils y sont si mal traités, que les enfants, mal nourris, pleurent de faim la nuit. Et un des gamins a même été rossé par le directeur, monsieur Creacher, parce qu’il ne travaillait pas assez. Les enfants sont à bout. Tommy se distingue comme une sorte de porte-parole parmi eux. Il décide donc d’aller voir Creacher pour essayer de le convaincre d’adoucir la manière dont ils sont traités.

Mais tandis qu’il approche du bureau du directeur, Tommy surprend la conversation qui s’y tient. Des gangsters à qui Creacher doit de l’argent sont venus lui rendre visite. Ils veulent encore plus. Mais Creacher proteste : il s’est déjà servi dans les finances de l’orphelinat (ce qui explique qu’il n’y ai plus d’argent pour nourrir les enfants). S’il se sert encore plus dans les réserves, cela finira par attirer l’attention (Creacher ne s’intéresse qu’à ne pas se faire prendre, il n’a aucune pulsion altruiste quand au sort des enfants). Mais les gangsters comprennent bientôt que Tommy a tout entendu. Même si les autres enfants arrivent à la rescousse, Creacher arrive à les enfermer. Mais la question qui se pose alors est de savoir quoi faire avec Tommy, qui en sait trop. Creacher ne veut pas qu’on fasse de mal à l’enfant car s’il y arrivait malheur, il y aurait forcément une enquête. Il faut s’en débarrasser d’une autre manière. C’est alors qu’il pense… au couple March.

Ben et Abigail March sont les derniers descendants d’une longue lignée de sorciers. Maintenant… comment un couple pourrait être descendant de la même lignée ? Ni Creacher ni les auteurs n’ont l’air de penser aux implications incestueuses. En fait, tout ce qui intéresse le directeur, c’est qu’en plaçant l’enfant chez les March, qui vivent en reclus et sans contact avec la société extérieure, cela reviendra à faire taire Tommy sans avoir à le tuer. Il ne pourra raconter à personne ce qu’il a découvert. Les gangsters sautent dans leur voiture et emmènent le garçon jusqu’à la demeure March. Les deux petits vieux, visiblement assez cyniques et plutôt du genre « Tenardier », sont heureux de récupérer ainsi une sorte d’esclave-domestique corvéable à volonté, contre la promesse de ne le laisser parler à personne.

Certains ont vu dans ces deux personnes âgées, dont le mari s’appelle Ben et qui récupère un jeune orphelin une sorte de prototype du couple formé par Ben et May Parker dans les aventures d’Amazing Spider-Man. Et puis il faut dire que même si ici la femme se prénomme Abigail, entre « May » et « March », il y a une certaine logique commune de noms de mois. Cela dit les March sont aux antipodes des Parker. Ils mettent Tommy au travail, restant eux oisifs ou se livrant à de mystérieuses activités dans leur grenier. Tommy leur trouve d’ailleurs des airs de sorciers maléfiques… Après les insinuations sur leur lignée, on sent bien qu’on n’est pas face à des gens normaux… Mais Joe Simon ne détaillera pas plus que ça leurs secrets. Peut-être sont-ils des sorciers mais on ne nous le confirmera pas franchement et il est curieux qu’une telle porte narrative soit ouverte sans être exploitée à fond.

A un moment, profitant d’un moment où ils sont absents, Tommy, poussé par la curiosité, s’introduit dans le grenier. C’est un endroit bizarre, où l’on voit aussi bien des animaux empaillés qu’un sarcophage ou une boule de cristal. Mais l’exploration de Tommy ne dure pas très longtemps. Fatigué par ses travaux incessants, le garçon tombe de sommeil et s’endort sur un bureau. Quand il revient à lui, Tommy remarque qu’une araignée a eu le temps de tisser une toile devant lui mais que les mouches qu’il avait repéré dans l’endroit ont survécu en se cachant derrière un anneau étincelant. Tommy s’empare du bijou et le passe à son doigt. Mais immédiatement l’anneau projette un halo de lumière qui forme un cercle sur le mur, cercle d’où surgit un individu malingre et de grande taille. Le nouveau venu se présente comme étant Turan (on notera l’anagramme partiel de NATURe), émissaire du peuple-mouche, dont le monde existe « dans une dimension différente de cette galaxie ». Des millions d’années auparavant, le peuple-mouche faisait partie des plus puissants habitants de la Terre et avait domestiqué la « science de la magie » à un point qu’elle était devenue pour eux l’équivalent de notre bombe atomique (le flashback montre distinctement une ville soulevé dans les airs par un rayon). Mais quand cette science est tombée dans les mains de dictateurs, le peuple-mouche perdit le contrôle. Un jour une mystérieuse explosion gazeuse détruisit la plus grande partie de leur race… A nouveau, comme dans le cas des March, on est en face d’une « porte ouverte » dans l’histoire qui n’est pas clairement expliquée par la suite. Qui étaient les dictateurs en question ? Et quelle était cette explosion qui nécessite qu’on nous la présente comme « mystérieuse » ? Les choses sont mentionnées mais curieusement laissées en plan. Une partie des survivants a réussi à fuir vers un autre monde tandis que les autres, restés sur Terre, ont régressé au point de devenir ce que nous connaissons sous le nom de mouches (autrement dit ces petites bestioles seraient les descendants d’un peuple humanoïde, de quoi faire se retourner Darwin dans sa tombe). Le Peuple-Mouche, désormais pacifique, est en guerre contre tout ce qui représente l’avarice et le crime et a attendu des années avant de trouver une personne pure pour continuer cette guerre. Et Tommy est cette personne. A nouveau, il y a du non-dit (ou tout au moins du potentiel non-exploité) : D’abord pourquoi Tommy plus qu’un autre (ce n’est quand même pas comme si c’était le seul être bon sur Terre) ? Ensuite que faisait l’anneau supposé « appartenir à un être pur » dans le grenier des March ? On ne le saura pas…

Turan explique rapidement à Tommy quels pouvoirs il possédera désormais : Des muscles d’acier avec des centaines de fois la force d’un homme normal, la capacité de marcher sur les murs (souvenez-vous qu’on est en 1959 et que Spider-Man n’aura la même aptitude que trois ans plus tard), la possibilité de voir dans toutes les directions et enfin la ruse nécessaire pour échapper à tous les pièges. Il suffira à Tommy de frotter son anneau magique et il sera « projeté dans leur dimension », curieuse formule pour dire qu’en fait Tommy se transformera en héros adulte. Et sur le champ Tommy essaie… et se retrouve et devient The Fly, comme promis. Turan est retourné sur son monde mais The Fly réfléchit alors à tout le discours de son bienfaiteur. S’opposer au crime ? Mais il en connait, justement, des criminels…

The Fly se rue donc à l’orphelinat pour aider ses anciens camarades de chambrée. Creacher est, lui, à la cachette des gangsters, en train de se féliciter des bénéfices que génère le détournement de l’argent destiné aux orphelins. En quelques cases, The Fly a vite fait de corriger toute la bande et de les capturer, en expliquant qu’ils finiront par tout confesser à la police. The Fly retourne ensuite au grenier et invoque à nouveau Turan pour qu’il lui explique comment redevenir Tommy Troy. Turan lui dit « Tu dois l’appeler. Tu dois dire Tommy Troy ». Une nouvelle fois il y a dans les propos de Turan l’implication que The Fly et Tommy sont deux personnes différentes et que le garçon disparaît ailleurs quand le héros se matérialise. Pourtant dans l’histoire Tommy/The Fly semble avoir une seule et même conscience. On sent aussi le lointain reliquat de la présence de C.C. Beck, auteur de Captain Marvel, dans le mécanisme de la métamorphose. Le héros doit dire son nom humain pour redevenir normal et le tout se passe… avec un grand éclair. On lorgne énormément sur la scène de transformation du Captain Marvel des années 40… Turan assure alors au jeune garçon qu’il pourra continuer à être The Fly puisqu’il a l’anneau et la volonté de faire le bien… Et en huit pages, s’en est finit des origines du nouveau héros qui assez bizarrement continuera de vivre chez les March (alors que ses pouvoirs lui permettraient de fuir cette existence misérable). Heureusement pour lui le sMarch changeront de mentalité et se prendront d’affection pour lui aux alentours d’Adventures of The Fly #4 après que Tommy ait proposé de travailler comme groom (dans la même tenue que Spirou) pour pouvoir payer les médicaments d’Abigail, gravement malade. Touchés, les March finiront par devenir gentils avec le garçon mais on ne nous en dira guère plus sur leur éventuelle nature de sorciers…

Un personnage créé par Joe Simon et Jack Kirby, ça vaut toujours le détour, OK. Mais au demeurant on sent que la création de The Fly a été fébrile, qu’elle incorpore plusieurs morceaux de projets différents parfois contradictoires (d’où les énigmes non expliquées concernant la nature exacte des March ou encore des pouvoirs surnuméraires : à quoi sert de marcher sur les murs quand on a par ailleurs la capacité de voler ?). Disons que The Fly n’est pas forcément la construction la plus adroite, la plus homogène du duo. Mais si je vous en parle aujourd’hui c’est que The Fly porte en lui la petite graine de différents héros qui allaient suivre. D’abord, sur le plan visuel, les ailes-épaulettes de The Fly sont sans doute à la base du costume de Yellowjacket quelques années plus tard. Ensuite, il y ce côté annonciateur de Spider-Man (d’ailleurs, en plus des pouvoirs communs, l’ennemi juré de The Fly sera un homme-araignée nommé Spider Spry). Mais tout ça, c’est presque du folklore habituel tant cette rubrique, entre autres choses, nous permet de régulièrement voir comment les auteurs se sont « emprunté » des choses avec plus ou moins d’élégance…

Non, ce qu’il y a d’intéressant dans The Fly, c’est qu’il comporte un peu la cartographie de tout un pan à venir du « Kirbyverse ». Par exemple quand il est expliqué que The Fly a le pouvoir d’échapper à tous les pièges, il est vu dans une situation « d’artiste de l’évasion», avec un poids aux pieds, les mains attachées dans le dos et le tout sous l’eau. Il est difficile de voir la case sans faire le rapprochement avec une série plus tardive de Kirby, Mister Miracle, le maître de l’évasion. Mais revenons en particulier au moment où Tommy trouve l’anneau et où Turan se matérialise pour raconter l’origine de sa race. On y voit l’expression d’un thème cher à Kirby : le fait que plusieurs races humaines se sont succédées sur Terre avant la notre (à ne pas confondre avec les Inhumans ou les Eternals de Kirby, qui n’ont pas précédé les humains mais ont co-existé avec eux) . Le « King » perpétuera l’idée dans les années suivantes, en particulier à travers la Secret City Saga lancée vers la fin de sa vie chez Topps. L’idée était que les héros de cette gamme faisaient partie des « Ninth Men » (les « Neuvièmes Hommes », autrement dit la neuvième race dominante ayant régné sur Terre dans le passé). Le Peuple-Mouche pourrait donc tout aussi bien être une des huit races ayant précédé les « Ninth Men ». Mais plus encore l’histoire du Peuple-Mouche et leur quasi-disparition lors d’un conflit global et destructeur a de forts échos des New Gods que Jack Kirby lancera par la suite chez DC Comics.

La scène d’ouverture des New Gods décrit en effet une guerre fratricide au sein d’une race de dieux s’auto-annihilant (et plusieurs allusions viendront insinuer que cette race est en fait celle des dieux Asgardiens, autrement dit le monde de Thor, que Kirby venait de quitter en claquant la porte de Marvel). Bien sûr au demeurant les fans de Marvel parmi vous me diront que Thor et Asgard existent toujours chez Marvel et qu’ils ne peuvent donc pas être la civilisation sur les cendres desquelles les New Gods sont apparus. Mais au contraire les derniers épisodes de Thor vol.2, écrits par Mike Avon Oeming nous montraient que la Asgard de Marvel a subit plusieurs cycles de destructions, les dieux étant à chaque fois réincarnés. Même dans la continuité de Marvel, l’idée qu’une des précédentes « incarnations » d’Asgard ait donné lieu à l’apparition de races parallèles n’est donc pas hors de propos. Mais revenons aux New Gods : De la déflagration cosmique naissent alors deux mondes opposés: Apokolips (où vivent les New Gods du mal, dirigés par Darkseid) et la planète New Genesis (où vivent les New Gods bienveillants). La chose particulièrement intéressante, c’est que New Genesis est aussi peuplée par une race d’êtres insectoïdes, les « Bugs », qui vivent dans l’ombre des Nouveau Dieux et dont on nous dit qu’il s’agit d’une race d’insectes qui aurait mutée lors de la déflagration de la fin des précédents dieux. D’emblée, l’origine des « Bugs » a des airs de famille avec celle du « Peuple-Mouche ». Qui plus est les New Gods de New Genesis vivent dans une ville flottante nommée Supertown. Or, le flashback de Turan nous montrait précisément sa race en train de faire léviter une ville.

Enfin, notez que quand Tommy utilise pour la première fois l’anneau et que Turan se présente, la bague créé un passage circulaire sur le mur. En 1959, autrement dit, Turan arrive sur Terre après que l’anneau ait déclenché quelque chose qui s’apparente au « Boom-Tube », le moyen de transport que les New Gods utiliseront une douzaine d’années plus tard ! La connexion entre le Peuple-Mouche et les Bugs (et par conséquent l’univers des New Gods) est évidente à plusieurs niveaux. Même le costume de The Fly comporte quelques similitudes avec l’uniforme des para-démons d’Apokolips. Il y a donc une liaison forte entre les folklores de The Fly et des New Gods.

Mais elle ne se limite pas à ces deux séries. Sur la fin de sa vie Jack Kirby a unifié les différentes séries qu’il avait pu créer en « creator-owned » (Captain Victory, Silver Star, Secret City Saga) dans un seul univers cohérent qualifié de « Kirbyverse ». Or, de la même manière que Kirby avait insinué que les New Gods étaient les descendants des Asgardiens de Marvel, la série Captain Victory comportait plusieurs indices cachés qui montrait que le héros du titre était en fait le fils d’Orion, le guerrier des dieux de New Genesis. Dans certaines scènes on voyait l’équipement ayant appartenu au père de Captain Victory et on reconnaissait des accessoires associés à Orion. Captain Victory mentionnait aussi son grand-père, le malfaisant Blackmass, dont la silhouette évoquait fortement celle de Darkseid (père naturel d’Orion). Tout se passait donc comme si Captain Victory avait été le petit-fils de Darkseid qu’il aurait connu sous un autre nom. Tout ça nous éloignant sans doute un peu de The Fly mais la chose à retenir c’est que le futuriste Captain Victory luttait contre une race insectoïde, les Insectons. Il n’est donc pas très difficile de voir dans le Peuple-Mouche, les « Bugs » et les Insectons (ainsi sans doute que dans d’autres races similaires qu’on croise dans l’oeuvre Kyrbyesque) une seule et même race insecte à diverses étapes de son histoire. Non seulement en tant qu’idée que Kirby aurait peaufiné au fil des ans mais même en terme de continuité : Cette race insecte serait donc une sorte de colonne vertébrale du Kirbyverse qui ferait qu’à un certain niveau The Fly, les New Gods, Captain Victory et les Ninth Men, bien que publiés chez différents éditeurs,  opéreraient tous dans un seul et même univers bien qu’à des époques différentes (et on pourrait y rajouter Thor et quelques autres séries du maître). Jusqu’ici, bien sûr, tout ça était du non-dit, qui ne pouvait être officialisé par les éditeurs en question. Mais maintenant que les super-héros d’Archie sont passés dans le giron de DC Comics, rien ne s’opposerait enfin à ce que The Fly revienne et assume cette fois-ci totalement les liens qu’on peut imaginer avec New Genesis et les New Gods. Turan pourrait alors être « expliqué » comme faisant partie des Bugs et la technologie de l’anneau de The Fly, capable d’ouvrir des Boom-Tubes et de transformer son propriétaire, pourrait s’apparenter à une forme de « Motherbox », ordinateur de poche que les New Gods utilisent à tout bout de champ. En termes de continuité, le plus gros du travail est fait !

[Xavier Fournier]

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