Oldies But Goodies: Captain Marvel Jr. #116 (Déc. 1952)

[FRENCH] Fawcett Comics et la mythologie liée à Captain Marvel et ses semblables laissent encore l’image d’un univers innocent, presque naïf. Bien des amateurs de « vieilleries » (j’utilise ici le mot avec affection) regardent ces épisodes comme un symbole d’une ère dénuée de névrose. Mais pendant ce temps-là Captain Marvel Jr. luttait contre quelques menaces épiques et des femmes fatales telles que la sulfureuse Vampira…

« Captain Marvel Jr. combat Vampira, la reine de la Terreur ! » Avec un intitulé tel que celui-ci, cet épisode tiré de Captain Marvel Jr. #116 ne pouvait que finir un jour parmi ces Oldies But Goodies. Captain Marvel JUNIOR, pour ceux qui ne connaitraient pas plus que ça le personnage, c’était la version ado de Captain Marvel, le principal héros de Fawcett Comics (et concurrent sérieux de Superman pour la suprématie des comics pendant le Golden Age). Là où le petit Billy Batson criait « Shazam ! » pour se transformer par magie en un adulte massif, Captain Marvel, « Junior » avait été pensé différemment et s’adressait à un public qui, sans forcément être adulte, était quand même un peu plus vieux que celui du héros-modèle. Là où Billy Batson était une sorte de fantasme de lecteur (l’enfant se transformant en super-héros), Freddy Freeman ne changeait pas d’âge quand il se transformait. Il perdait bien son handicap (dans le civil Freddy n’était qu’un vendeur de journaux boiteux) mais restait égal à lui-même. Avec ce paradoxe que Freddy était donc plus vieux que son « mentor » Billy Batson mais qu’inversement Captain Marvel Jr. était plus jeune que le Captain Marvel classique. A partir de là, les histoires de Junior versaient plus facilement dans le mystère et l’Horreur (enfin une Horreur bon chic bon genre mais une Horreur quand même). Certaines histoires n’auraient pas pu être publiées sous la houlette de la Comics Code Authority mise en place quelques années plus tard. Par exemple, en novembre 1952 (au 115ème numéro de la série) on peut voir Captain Marvel Jr. en train de donner un coup de poing dévastateur à une monstruosité digne de Lovecraft, une créature possédant une multitude d’yeux. Sous la violence du choc, les yeux sont éjectés de leurs orbites, laissant derrière eux des files de sang.

Il faut dire qu’au début des années 50 l’Amérique vivait avec émoi les événements de la Guerre de Corée, tandis que la menace du communisme commençait à faire naître une véritable chasse aux sorcières. Pour les raisons indiquées plus haut, Captain Marvel Jr. se prêtait plus à l’exploration de ce thème et on lui créa donc en 1952 une adversaire qui conjuguait à la fois le danger coréen et une certaine dose tacite d’horreur, Vampira ! Ainsi dans Captain Marvel Jr. #116 le lecteur découvre une scène baroque. Le jeune héros est sur le point d’intervenir alors qu’une jolie brune masquée (vêtue d’une jupe transparente et d’un maillot de côte de maille) est sur le point d’être jetée du haut d’un immeuble par un singe monstrueux. A première vue on pourrait se dire que la jeune femme est la victime dans cette histoire mais elle porte sur le ventre un signe qui montre qu’elle n’est pas vraiment un ange : l’insigne des pirates (deux os croisés, surmontés d’un crâne) mais colorié en rouge. A cette ère marquée par la paranoïa anti-communiste, l’interprétation ne demande pas des heures d’interprétation… C’est un signe de menace, et qui plus est de « menace rouge ». Qui plus est le narrateur va vite nous mettre dans l’ambiance : « En Corée, des milliers de soldats prêts à en découdre attendaient l’ordre d’attaquer. C’était le Big Push (NDLR: allusion précise à une attaque massive menée par les Américains et leurs alliés en octobre 1950), le coup de quitte ou double qui pouvait régler cette guerre ! Loin de là, une belle danseuse commençait son spectacle en compagnie d’un gorille. Seul Captain Marvel Jr. pouvait détecter le sens sinistre de cette danse à temps pour sauver nos soldats d’un sort funeste ! ».

Puis le récit commence véritablement. On retrouve la danseuse masquée et le gorille dans un contexte beaucoup plus festif, dans une sorte de night-club : « Vampira, reine de la Terreur ! C’est ainsi que les publicités la nommaient ! Et la nuit, dans son club, Vampira prouvait son droit à ce titre pendant sa périlleuse danse du gorille ! ». D’après ce qu’on peut voir de l’image, Vampira est essentiellement une sorte de pole danseuse qui avait décidé de remplacer la barre de métal par un énorme gorille. L’assistance (principalement masculine) regarde la scène, les yeux vissés vers la jeune femme. Tout ça se passe en fait très loin de la Corée. Le club de Vampira est situé à Washington et on nous explique en off que toute la ville, du simple officier d’armée jusqu’au diplomate du Pentagone, fini tôt où tard par venir voir ce numéro. Et tout le monde applaudit la prise de risque de la femme qui se place ainsi dans les bras d’un animal sauvage.

Tout le monde va dans ce club. Au point que même un pauvre vendeur de journaux comme Freddy Freeman décide un soir d’aller voir le spectacle. Lui aussi se régale les yeux : « Oh, elle est merveilleuse ! Je ne peux pas blâmer les gens qui se pâment pour elle ! C’est étonnant comment elle commande à ce gorille ! Il pourrait l’écraser d’un simple geste mais il obéit à Vampira comme s’il n’était qu’un simple toutou ! ». Notons au passage que certains feront peut-être le rapprochement entre la Vampira que Freddy observe ce soir-là et une homonyme « réelle » : l’actrice Vampira (Maila Nurmi) qui, inspirée par Morticia dans les dessins de la Famille Addams, s’était créée un alter-ego horrifique, immortalisé entre autres dans le film d’Ed Wood, Plan 9 from Outer Space. Mais Maila Nurmi ne devint Vampira qu’en 1953 (donc trop tard pour avoir influencé la danseuse masquée de Captain Marvel Jr. #116). Un point commun possible entre les deux Vampira peut néanmoins provenir d’une source tierce. La Vampira de Maila Nurmi était, dit-on, la Dragon Lady (criminelle asiatique vue dans le Terry And The Pirates de Milton Caniff). Il ne serait pas très étonnant qu’au moment de créer l’ennemi de Captain Marvel quelques mois plus tôt le scénariste (non-crédité) ait lui aussi lorgné sur ce modèle de femme fatale asiatique qu’était Dragon Lady, d’autant qu’un gorille fou rodait dans le serial de Terry And The Pirates. Il ne serait donc pas très étonnant que le numéro de danse de Vampira et du gorille doive un peu de son existence aux personnages de Caniff.

Néanmoins tout cela est pour l’instant très innocent, un simple numéro digne d’un cirque. Après le spectacle Freddy Freeman (qui n’est pas originaire de Washington et semble venu tout spécialement pour voir Vampira) en profite pour visiter la ville. Il se promène et visite les principaux monuments. Du coup il ne manque pas de longer le fameux Pentagone, centre stratégique de l’armée américaine. Freddy songe d’ailleurs comment, à partir de ce Q.G., la hiérarchie militaire envoie ses ordres aux troupes postées en Corée et à travers le monde. Mais alors qu’il est sur le point de partir, le jeune homme perçoit un cri qui émane du Pentagone. Il n’en faut pas plus pour qu’il prononce le nom de son mentor (Captain Marvel), ce qui a pour effet de le transformer lui-même en Captain Marvel Junior. Le super-héros vêtu de bleu et de rouge s’envole alors et traverse une fenêtre du bâtiment, pour découvrir un général tombé à terre… et un gorille qui est en train de mettre le désordre dans des documents !

Captain Marvel Jr. se précipite sur la bête pour tenter de la maîtriser. En trois cases l’affaire est jouée. Il faut dire que dans d’autres épisodes le héros est assez fort pour soulevé des bateaux ou des choses de cet ordre. Un gorille ne fait donc pas le poids face à lui et on peut même se demander comment l’animal a tenu trois cases. Mais une fois le gorille assommé, Captain Marvel Jr. se concentre alors sur le général : « C’est une sale blessure à la tête ! Il a sans doute le crâne fracturé ! Je dois le transporter d’urgence à l’hôpital ! ». Le héros s’envole en transportant le blessé, se promettant de revenir voir plus tard ce qu’un gorille faisait dans le Pentagone : « Sans doute qu’il s’est échappé et cherchait un endroit où se cacher ! Ce pauvre gars a eu la malchance de se trouver sur son passage ! ». On comprend par ellipse qu’il a laissé le gorille sur place et a préféré se préoccuper de l’humain. Mais une surprise l’attend à l’hôpital. Un des chirurgiens qui s’occupe du général explique au héros que le blessé a murmuré des propos incohérents sur un plan secret pour une attaque… et un gorille qui cherchait à les obtenir. Captain Marvel Jr. comprend alors qu’il a fait une erreur. La présence du gorille au Pentagone n’était absolument pas fortuite…

Bien sur, quand il retourne au Pentagone pour inspecter de plus près la bête… Elle n’est plus là ! Les militaires lui expliquent que l’animal s’est échappé. Captain Marvel Jr. questionne : Est-ce que le gorille a pu prendre quelque chose ? On lui explique qu’effectivement les plans secrets pour la prochaine attaque massive, en Corée, manquent… Mais enfin ce serait impossible que le gorille puisse les avoir pris, n’est-ce pas ? Junior n’est pas de cet avis : « C’est justement ce qui s’est produit ! J’espère avoir le temps de les récupérer ! ». Et il s’envole en direction de l’endroit où il sait trouver un gorille. Il est minuit quand il pénètre (en défonçant la porte d’un coup de coude) dans le night-club de Vampira. Il trouve la danseuse masquée et son gorille devant un émetteur radio.

L’animal, reconnaissant son adversaire du Pentagone, fait mine d’attaquer mais cette fois Captain Marvel Jr. ne donne pas dans la dentelle et l’envoie dans le décor en un seul coup. La bête va s’écraser sur l’émetteur radio : « Voilà ce qui règle le cas de ta transmission radio, Vampira ! ». Puis le héros se retourne vers la femme : « Tu es une espionne ! ». Et pourtant la femme semble surprise. Elle bégaye : « Non… NON ! Ce n’est pas vrai ! Vous n’avez pas le droit de dire ça ! ». Serait-elle finalement innocente ?

Pas convaincu par ces affirmations, Captain Marvel Jr. traine Vampira dans la salle principale du night-club et retourne une table. Dessous se trouve des micros et un système d’enregistrement (par contre pour savoir comment Junior savait qu’il allait trouver ça sous le meuble…). Bref, Vampira n’est certainement pas la blanche colombe qu’elle faisait semblant d’être une case plus tôt. Captain Marvel Jr. l’accuse alors bien sur d’avoir entraîné son gorille pour voler les plans en question. Mais puisque l’angle de l’innocence n’a pas pris, Vampira décide alors d’être si franche : « Il est trop tard ! J’ai déjà transmis l’information ! L’attaque a commencé ! Elle tournera au désastre pour vous ! ». Puis elle tente de la jouer façon Catwoman, passant son bras autour du cou du héros : « Maintenant oublions cette guerre ! Oublions tout… sauf nous ! ». Mais Captain Marvel Jr. a d’autres chats à fouetter. Il repousse la jolie brune et décolle sans perdre de temps…

En l’espace d’un éclair il arrive sur le front coréen et ravage l’artillerie ennemie, qui était sur le point de tendre une embuscade aux troupes américaines. Par son action Captain Marvel Jr. contrebalance donc le fait que les plans ont été révélés. Il surprend ceux qui voulaient surprendre. Mais dans le même temps son intervention pose question (pas dans le contexte de l’histoire mais extérieurement). Captain Marvel Jr. se retrouve un peu dans la position future du Doctor Manhattan des Watchmen. S’il est de force à influer sur l’issue d’une bataille, il est de force à faire gagner les USA (sans parler du fait que toute la « Famille Marvel » pourrait se joindre à lui). Puisque Captain Marvel Jr. est à l’évidence un patriote, pourquoi faut-il attendre que les plans soient volés pour qu’il s’intéresse à la Corée ? Et pourquoi son intérêt s’arrête seulement à cette bataille ? Car une fois les choses équilibrées de manière à ce que les américains puissent gagner, le héros quitte le champ de bataille : « Voici nos troupes qui attaquent ! Ils ne tomberont pas sur les Rouges en train de les attendre ! Bonne chance les gars ! ». La logique cosmogonique du comic-book (et du super-héroïsme) se heurte à la réalité du monde. Oui, logiquement Captain Marvel Jr. devrait rester sur place, gagner la guerre pour les américains et épargner ainsi la vie de nombreux soldats (y compris dans le camp ennemi) en détruisant tout l’armement du camp opposé. Mais dans les faits le récit du comic-book divergerait alors trop de ce que les USA traversent alors. Sans parler du fait qu’à l’époque certains s’offusqueraient sans doute que Captain Marvel Jr. banalise ainsi la valeur des troupes disposées en Corée.

Comme l’intervention de Captain Marvel Jr. s’est déroulée en un éclair, il retourne aussi vite jusqu’à Washington et trouve Vampira, qui est encore sur place. Elle continue sa tentative de séduction : « Tu es revenu ! Je savais que tu le ferais ! Tu as vu à quel point ca n’avait pas de sens ! Que pouvais-tu faire pour prévenir l’inévitable ? ». Puis, se précipitant à nouveau à son cou, elle lui demande, inquiète : « Tu… tu ne vas pas me dénoncer comme étant une espionne ? ». Mais Captain Marvel Jr. reste intraitable : « J’ai bien peu de devoir le faire, Vampira ! ». Du coup, comme elle n’a plus rien à gagner, Vampira montre son vrai visage, celui de la haine : « Bah ! Vous êtes tous les mêmes ! Porc démocratique ! J’espère que votre attaque échouera, tu m’entends ? Et j’en suis heureuse ! J’espère que vous serez tous rayés de la surface de la Terre ! ». Ici le scénario fait une erreur tactique puisque la Corée du Nord se défini comme étant la « République populaire démocratique de Corée ». Une espionne venue de Corée du Nord ne serait donc absolument pas opposée à l’idée de démocratie et n’utiliserait pas le terme comme une insulte. Elle sera par contre convaincue d’être démocrate alors que le reste du monde ne le serait pas…

Plus tard on retrouve Freddy Freeman en train de vendre son journal qui, ce jour-là, annonce la réussite de l’attaque en Corée : « J’ai envoyé un exemplaire à Vampira, dans sa cellule ! J’imagine qu’elle ne comprendra jamais ce qui n’a pas marché ! En dépit de ses manigances le piège ennemi ne pouvait pas fonctionner ! ». Fawcett n’en avait cependant pas terminé avec Vampira, visiblement destinée à devenir « l’ennemie liée à la guerre de Corée » dans l’univers de Captain Marvel Jr.

Dans Marvel Family #85 (juillet 1953), la femme fatale refait surface. Visiblement entretemps Vampira a trouvé le moyen de s’échapper des prisons américaines. Elle a aussi changé de costume (le nouveau ressemble énormément à celui qu’utilisera Scarlet Witch chez Marvel) mais on la reconnait très nettement au masque, qui est resté identique (il ne s’agit donc pas d’une autre Vampira, d’autant plus que Freddy la reconnaît au fil de l’histoire). Par contre ce qui a changé, c’est sa couleur de peau. Bien qu’elle travaille pour les communistes coréens, la Vampira de Captain Marvel Jr. #116 était d’allure caucasienne (sinon ses activités d’espionne à Washington auraient sans doute été limitées). Mais celle de Marvel Family #85, qui n’a plus besoin de se cacher, est représentée avec la peau jaune. Cette fois elle est accompagnée d’un robot géant déguisé en idole, la « Bête de Shenshu », et on comprend que les méthodes de Vampira consistent à avoir à chaque fois un esclave qui fait le boulot pour elle (le gorille dans la première histoire et cette fois le robot). Cette fois cependant la difficulté est plus grande pour le héros. Battre un gorille était facile mais le robot géant est de taille à lui tenir tête. Captain Marvel Jr. contournera alors la difficulté en construisant lui aussi un autre robot géant à l’image de la « Bête de Shenshu », ce qui lui permettra de détruire le premier « mécha » et de piéger Vampira et ses hommes. A la fin de l’histoire l’espionne se retrouve à nouveau dans les geôles américaines.

Ce qui est intéressant, entre autres choses, c’est qu’on se rend compte que le Fawcett Comics de l’époque emprunte une tournure qui sera finalement assez proche du Marvel Comics du début des années 60 (et en particulier des aventures « anti-rouge » d’Iron Man, Thor ou Hulk). Non seulement via un anti-communisme profond (mais qui s’explique dans les deux cas par le contexte historique et le déroulement de guerres) mais certainement aussi par des mécanismes narratifs communs. Vampira et sa manière d’utiliser des gros bras a beaucoup en commun avec la plus tardive Enchanteresse de Marvel (mais évidemment, comme on l’a déjà vu, parce que les deux personnages s’inspirent de modèles comme Catwoman ou la Dragon Lady). Si on y regarde bien la Vampira du deuxième épisode préfigure également un peu le Mandarin, le grand robot bleu( la « Bête de Shenshu ») anticipant ainsi Ultimo, esclave robot pas moins géant et pas moins bleu travaillant pour l’adversaire d’Iron Man. Si Fawcett Comics n’avait pas baissé les bras dans le courant des années 50, il y a fort à parier que son traitement de la guerre du Vietnam n’aurait pas été différent de ce que l’éditeur avait fait pendant le conflit en Corée. Et à partir de là, est-ce que Marvel Comics se serait engouffré dans la brèche, aurait été encore plus loin ? Ou bien est-ce que Stan Lee aurait considéré que le sujet était pris et se serait concentré sur d’autres centres d’intérêt (c’est à dire des super-héros moins marqués par la guerre froide, ce qui aurait été lourd de sens pour Iron Man) ?

Une chose semble sure : Si la guerre de Corée avait duré, Vampira serait sans doute devenue l’équivalent du Red Skull de Captain America ou de Captain Nazi (le méchant allemand qui menaçait Captain Marvel et les autres héros de Fawcett dans les années 40). Au lieu de cela le conflit s’est arrêté le 27 Juillet 1953, quelques semaines après la parution de la deuxième histoire consacrée à Vampira. Si les auteurs n’avaient pas fait le choix d’insister sur la nature coréenne de l’espionne dans Marvel Family #85, il aurait été facile de prétendre que Vampira n’était finalement qu’une espionne travaillant pour le plus offrant et de la conserver dans d’autres histoires, liées à d’autres menaces. Marvel Family #85 l’a « spécialisée » un peu au mauvais moment. Qui plus est en 1953 Fawcett Comics était sur le déclin et allait bientôt cesser de publier des histoires de super-héros. Captain Marvel Jr. disparaissant de l’équation, Vampira n’était plus de mise. Et quand DC Comics ramena la Marvel Family dans les années 70, la situation était totalement différente. L’opinion publique ne voulait plus entendre parler du conflit du Vietnam et une espionne asiatique n’était plus de mise…

[Xavier Fournier]

Xavier Fournier

Xavier Fournier est l'un des rédacteurs du site comicbox.com, il est aussi l'auteur de différents livres comme Super-Héros - Une Histoire Française, Super-Héros Français - Une Anthologie et Super-Héros, l'Envers du Costume et enfin Comics En Guerre.

Recent Posts

Review : Kraven The Hunter

Il arrive enfin sur les écrans : Kraven le Chasseur ! Non, on blague !…

4 jours ago

Review : Creature Commandos – Saison 1

Avec Creature Commandos, James Gunn inaugure un nouveau chapitre dans l’histoire tumultueuse de DC au…

2 semaines ago

Review : Venom : The Last Dance

Après deux volets ayant conquis le box-office sans pour autant séduire la critique, Venom :…

2 mois ago

Review : Christopher Reeve, le Superman éternel

Hasard du calendrier, Christopher Reeve fait l'objet de deux documentaires en ce mois d'octobre. Le…

2 mois ago

Review : Super/Man : L’Histoire de Christopher Reeve

Le documentaire Super/Man : L'Histoire de Christopher Reeve plonge au cœur de la vie de…

2 mois ago

Marvel Studios’Thunderbolts* : premier trailer

Pour bien commencer la semaine, Marvel Studios nous présentent les premières images de Thunderbolts*, prévu…

3 mois ago