Dans Civil War II la pression monte depuis six épisodes (en comptant le #0 et le FCBD). Cette fois, finies les palabres, les deux camps sont constitués autour de Captain Marvel et d’Iron Man. Le temps est venu de se sauter à la gorge pour savoir quoi faire d’un Ulysses… qui n’est pas arrivé au bout de ses prévisions.
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessins de David Marquez
Parution aux USA le mercredi 21 septembre 2016
Il y a un terme pour résumer pratiquement 95% de cet épisode : « freefight » ! Les uns et les autres se sautent dessus et c’est clairement un numéro qui ne vise pas à l’introspection. A la décharge de Bendis, les phases de débat ont proprement été discutées dans des épisodes antérieures et à ce stade, l’idée est que l’action prenne le dessus. Problème : David Marquez est à la bourre (c’est officiel, Marvel l’évoque très officiellement). Soit. Mais du coup, dans les pages livrées, le voici qui accélère la cadence, au point de bâcler par endroit. Ce Civil War #5 a peu de choses à voir avec le travail du même Marquez au début d’Invincible Iron Man. En clair, Marquez est inférieur à ce que l’on connaît de lui et ce surtout en termes de narration. C’est à dire que les personnages sont balancés de manière aléatoire dans des cases chaotiques, sans composition particulière. Du coup le spotlight est placé surtout des personnages auxquels Bendis a donné quelques dialogues. Dans la prise de bec, au bout de quelques pages, pour ne pas dire quelques cases, il devient difficile de se souvenir qui est dans quel camp. Et si le texte ne recadrait pas les choses, on aurait parfois du mal à savoir où tout cela se passe. Ce dessin à la va-vite handicape sérieusement l’épisode.
« The humans are at war. »
Pour juger du scénario, il faut donc mentalement faire abstraction de la mise en images, se concentrer sur la définition des évènements. Au demeurant, Bendis tombe ici dans un travers qui est assez courant dans la plupart des crossovers : n’utiliser que des personnages qui ont leur série à l’instant T (au moins, au début de sa saga, il a pensé à utiliser Warmachine et She-Hulk). Du coup on se doute que les protagonistes sont plutôt « protégés » et qu’il ne risque pas de leur arriver grand-chose. Alors que si on avait quelques figurants « sans attache » de plus, comme mettons Black Knight ou Darkhawk, le lecteur se demanderait beaucoup plus ce qui risque de se passer au cours de la bataille. Là, tout au plus, on a les gens d’Alpha Flight, mais ils sont rattachés à la série Captain Marvel. On apprécierait aussi, sans doute, que le comportement des Inhumans (la chose vaut aussi pour les Guardians) ne soit pas monolitique et qu’ils ne versent pas tous du même côté. Ce ne sont pas de gros problèmes, mais comme le dessin est aux abonnés absents, du coup ça ressort. Espérons que Marquez se reprendra pour la fin du crossover, parce que si tout devait être du même tonneau, la messe serait dite…
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