Batman et Superman sont piégés de l’autre côté du Dark Multiverse. Pour eux, des décennies entières se sont écoulé et le seul être qui pourrait les sauver, le Sandman semble étrangement passif. Sur Terre, Wonder Woman, Doctor Fate et Lady Blackhawk sont à la recherche d’une réserve de métal NTH. Après une phase où les débordements des Dark Knights occupaient le premier plan, la résistance s’organise…
Scénario de Scott Snyder
Dessins de Greg Capullo
Parution aux USA le mercredi 20 décembre 2017
Metal s’était un peu égaré depuis l’arrivée des forces de Barbatos, préférant les démonstrations de puissance que la quête de sens. Si différentes intrigues semblent encore assez éloignées les uns des autres, on revient avec ce quatrième numéro vers une vraie fonction historique. Piégés dans le Dark Multiverse, Superman et Batman ont droit à une nouvelle leçon d’Histoire qui, cette fois, remonte à l’origine même de la réalité DC Comics… Encore que certaines choses s’encastrent de manière un peu bizarre, la description du Monitor et de l’anti-Monitor collant plus avec ce qui se disait au moment de Crisis qu’avec ce qui s’est vu ces derniers temps. Même chose pour Barbatos, qui semble assez différent des allusions que pouvait faire Grant Morrison à ses heures (Barbatos étant, sauf erreur, l’un des noms de la sonde qui poursuivait Batman dans Return of Bruce Wayne). Le fait que Sandman trempe à nouveau dans l’histoire donne une autre dimension à cette démonstration/explication de ce qu’est le Dark Multiverse. Même si les informations sont intéressantes, il y a cependant un risque de continuer de se perdre dans des moments d’exposition alors qu’on est maintenant bien avancé dans le crossover.
« I sense a dark, unknown presence here. »
Scott Snyder et Greg Capullo ouvrent le jeu en rendant plus importants dans l’histoire certains personnages jusqu’ici secondaires. Mais dans le même temps c’est parfois un peu abrupte, alors que certains d’entre eux ont été à peine réintroduits à la faveur de Rebirth ou même de Dark Nights: Metal. Si les auteurs gèrent bien un Mister Terrific, en donnant un sens à ses explorations depuis 2011, la chose est plus tendue avec Lady Blackhawk et Doctor Fate, qui ressemblent, certes, à des persos connus avant Flashpoint mais qui dans le même temps nous en disent peu sur eux-mêmes. Difficile de trembler pour le sort d’un Kent Nelson à peine revenu, sans savoir ce qu’il peut être. Dark Nights: Metal #4 est une nette remontée par rapport au #3 mais semble encore un peu désordonné par endroits. Les auteurs compensent cependant par une bonne dose d’action.
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