C’est ici que démarre Milk Wars, autrement dit les Guerres Laitières, crossover qui permet aux héros du label Young Animal de se confronter à ceux de la gamme classique de DC Comics. Il y a une sorte de clone psychopathe de Superman, un Super-Laitier, qui sème la dévastation partout où il pénètre. Mais heureusement la Doom Patrol est sur le coup. Mais qu’est-il advenu des membres de la Justice League of America.
Scénario de Steve Orlando et Gerard Way
Dessins d’Aco
Parution aux USA le mercredi 31 janvier 2018
La Doom Patrol a toujours été un peu en marge de l’univers DC. Et cela même quand elle était publiée au sein de la gamme normale de l’éditeur, cet éloignement augmentant d’autant plus dans les moments où elle a été gérée par Vertigo ou, plus récemment, sous le label Young Animal. Généralement elle n’obéit pas selon les mêmes règles physiques que le reste des héros et commencer par un petit name-dropping de Gardner Fox, créateur de la Justice League mais aussi longtemps l’architecte des scripts les plus bizarres de DC, c’est une juste manière d’amener les deux sphères au même niveau. Des choses étranges se déroulent autour de la tournée de Milkman Man, le super-laitier de Happy Harbor. La Doom Patrol débarque pour enquêter mais quelques citoyens de Happy Harbor ressemblent énormément aux membres de l’actuelle Justice League (Lobo, Vixen…). Le tout étant orchestré dans les coulisses par un très ancien de la Justice League International des années 80. Autant de références qui font qu’au lieu d’une boisson laitière Milk Wars commence comme un cocktail très bien dosé entre étrangeté, humour et mystère à éclaircir.
You think I’m a young lady ? I’m a comic-book character, cooked up in the back of a living ambulance.
L’idée de confier la couverture à Frank Quitely, qui a un passé avec les pans de personnages, est assez bonne. Elle donne un ton égal. Mais demander les pages intérieures à Aco (récemment aperçu sur la courte série Nick Fury) est également très bonne. Aco est capable de véhiculer de l’action super-héroïque mais aussi au besoin des passages plus psychés ou même minimalistes (quand la menace vient d’une bouteille de lait, forcément…). Par contre les couleurs ne vont pas toujours dans le même sens que lui. Elles sont parfois un peu trop factuelles, même si cela va dans le principe de fausse normalité induite par le script. JLA/Doom Patrol Special #1, comme la Doom Patrol en général, n’est pas à recommander aux amateurs de premier degré. Mais ce premier numéro, dense, est un bon démarrage pour Milk Wars et une sorte d’alternative aux gros crossovers du moment. L’idée d’un Superman maléfique est presque devenue un cliché ces dernières années mais cette histoire de Super-Laitier est imprévisible, quelque part entre Monty Python et Lovecraft.
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