Spider-Man est aux prises avec la nouvelle mouture des Sinister Six mais surtout, dans cet épisode, confronté à leur leader, l’Iron Spider. Pour Miles Morales, c’est un combat qui, avant de se dérouler sur le plan physique, frappe aussi sur un plan personnel. Sa vie privée et sa famille sont en danger… Peut-être encore plus qu’il le croit.
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessins d’Oscar Bazaldua
Parution aux USA le mercredi 7 février 2018
Fidèle à ses habitudes, Brian Michael Bendis construit ce nouvel épisode de Spider-Man autour de scènes de dialogues. On ouvre ainsi le numéro avec une discussion entre Miles et son oncle, sorte de relation totalement chamboulée par rapport à celle de Peter et Ben Parker. Ex-Prowler, le tonton de Miles est devenu dans ce monde le nouvel Iron Spider mais sa démarche n’a pas bougé. Il lui demande encore et toujours de détourner, de laisser faire, au nom de leur passé familiale. Soit dit en passant, quand même, l’oncle en question, en recréant les Sinister Six et en s’offrant une spider-armure, a quand même fait tout ce qui était possible pour que Miles le regarde et réagisse. Si au lieu d’Iron Spider il avait utilisé une identité lambda et s’il n’avait pas collectionné les ennemis de Miles et/ou de Spider-Man, Tonton s’en tirait autrement. Mais on comprend entre les lignes que ce qu’il veut c’est retrouver une forme de soutien familial, mettre Miles devant un choix. La famille Morales joue un rôle important dans ce numéro puisque les parents du héros se réarticulent, trouve une nouvelle forme de fonctionnement en prenant la double-vie du fiston. Famille, encore, avec une petite discussion mère-fille entre les Bombshells.
Say the word and nothing happens to your little spider-pal.
Contrairement à ce que pourrait nous faire croire la couverture, le Hobgoblin n’a qu’une présence anecdotique dans le numéro, encore que ce soit surtout un gag. Et sur ce coup-là il faut bien dire que le Hobgoblin version Bendis est moins imposant que ce que Dan Slott a pu en faire dans Amazing Spider-Man. Oscar Bazaldua donne à cet épisode des dessins efficaces mais finalement assez neutre. C’est à dire que tout à un peu la même ambiance, la même intensité. Les parents Morales, quand ils discutent ensemble, ne sont pas plus mais pas moins stressé que leur fils face à Iron Spider. Bazaldua pêche un peu dans certaines mises-en-scènes. Globalement cela fait le job mais son dessin manque un peu de nerfs par endroits.
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