Stargirl, c’est la nouvelle super-héroïne de DC Comics qui déboule sur les écrans TV américains à partir de cette semaine. Enfin… « nouvelle » héroïne, c’est déjà en soi discutable (les plus attentifs l’ont déjà aperçu deux ou trois fois sur le petit écran). Si l’on se tourne vers les comics, cela devient carrément une autre paire de manches : La jeune Courtney Whitmore (véritable identité civile de Stargirl) est apparue voilà déjà presque 21 ans. Si on regarde plus loin, on s’aperçoit que cette héroïne positive, optimiste, est l’héritière de plusieurs dynasties de justiciers, qui remontent au moins sur 79 ans ! Et comme une bonne partie de ce passé n’a été que très partiellement traduit en France, revisitons la généalogie « secrète » de Stargirl…
Qui est Stargirl ? Sous ses allures de blonde naïve et souriante, Courtney Whitmore est un véritable trait d’union entre un passé riche (mais pas toujours connu) de DC Comics et son futur. Il y a une part de rire qui se télescope avec quelques tragédies (dont au moins une intervenue dans le monde réel). La notion d’héritage, de transmission, est omniprésente dans le parcours du personnage. Au point que, sans préjuger de la manière donc l’actrice Brec Bassinger portera la série à venir, on peut considérer que son recrutement était naturel. Pour commencer, elle est née en mai 1999, à quelques semaines près au moment où arrivait dans les bacs la première apparition de Courtney, dans les pages de Stars and S.T.R.I.P.E. #0 (juillet 1999). Elle a donc doublement l’âge de son personnage. Elle a été élevée dans une bourgade du Texas, au sein d’une famille recomposée (aucun lien de parenté directe avec l’actrice Kim Bassinger) où elle a joué les cheerleaders pour le club de sport local. Mis à part que Stargirl n’est pas du Texas, Brec Bassinger coche toutes les cases : Sa vie privée fait écho à celle de son rôle. Stargirl, c’est une jeune fille saine, qui représente un point de vue positive sur le monde des super-héros. Les néophytes pourraient se dire qu’il y a DEJA une super-héroïne blonde et optimiste (Supergirl) parmi les séries TV actuelles liées à DC Comics et qu’on risque le double emploi. Et pourtant les tenants et les aboutissants des deux personnages sont assez différents. Pour délimiter la nature de Stargirl, il faut en effet s’intéresser à (au moins) deux lignées très anciennes de super-héros. Et faire un grand bond en arrière de presque 80 ans pour parler de trois prédécesseurs…
Quelques mois après Starman, en septembre 1941, Jerry Siegel (le scénariste cocréateur de Superman) et le dessinateur Hal Sherman lancent, toujours chez le même éditeur, un autre justicier basé sur le motif de l’étoile. Pour surfer sur la notoriété de Siegel, ce concept nouveau apparaît d’abord dans quelques pages d’Action Comics #40, en expliquant bien que c’est la dernière création en date de l’inventeur de Superman. Les choses démarrent sérieusement le mois suivant, dans Star-Spangled Comics #1 (septembre 1941). Là où le Starman de Fox et Burnley faisait référence à l’astronomie et à la gravité, la création (double) de Siegel et Sherman a une vocation plus patriotique. Dans Star-Spangled Comics #1, en effet, les jeunes lecteurs font la connaissance de Star-Spangled Kid (qu’on pourrait traduire par « le gosse recouvert d’étoiles ») et Stripesy, deux super-héros patriotiques qui travaillent en tandem mais qui renversent une formule déjà connue à l’époque. Pour faire vite, on peut dire que Star-Spangled Kid & Stripesy sont une fusion de Batman & Robin avec le concurrent Captain America & Bucky. Le twist, dans Star-Spangled Comics #1, c’est que le plus jeune des deux héros le leader tandis que l’adulte se laisse guider. Sylvester Pemberton est un jeune homme riche, intelligent mais rachitique, fils de John (par la suite rebaptisé Sylvester Senior) et d’une Mme Pemberton qui ne sera prénommée Gloria que bien des années plus tard. Pensez à un Steve Rogers (Captain America) qui ne serait jamais devenu un supersoldat mais qui aurait la fortune de Bruce Wayne. Pat Dugan, lui, apparaît comme une sorte de chauffeur-domestique-garde du corps employé par la famille Pemberton. Pour la petite histoire, notons que Siegel avait déjà utilisé un autre Pemberton (il n’a jamais été formellement lié à Sylvester) pour un message patriotique, quelques mois plus tôt, dans Action Comics #36 (mai 1941). Mais c’était alors dans le sens d’un contre-exemple : Stuart Pemberton était un traître au service de la Nation X (comprendre : l’Allemagne nazie) que Superman combattait.
Les auteurs semblent jouer de manière incertaine avec la formule. Ainsi Star-Spangled Comics #6 voit l’apparition de Breezy, le nouveau petit frère de Sylvester, adopté par les Pemberton. L’arrivée de ce frère qui met son nez partout semble menacer l’identité secrète de Star-Spangled Kid et Stripesy. Siegel et Sherman le jurent dans l’épisode : Breezy sera sans doute la création la plus populaire de 1942 ! Promis ! Mais dès l’épisode suivant, on oublie totalement ce nouveau frère, sans la moindre explication. Il faut croire que les Pemberton ne l’ont pas gardé. Plus sérieusement il y a sans doute une raison technique pour la carrière si éphémère de Breezy. On voit bien Siegel visait à créer une sorte de Jimmy Olsen un peu plus canaille. Le problème c’est que si le Star-Spangled Kid agît masqué, Stripesy ne cache pas du tout son visage. Déjà Star-Spangled Comics #6 n’a aucun sens, avec un Breezy qui croise le Kid et Stripesy pour dire ensuite à Sylvester et Pat qu’il les soupçonne d’être les deux super-héros en question. Même Clark Kent est mieux déguisé que Pat Dugan ! Autant dire que le ressort de l’identité secrète ne pouvait pas fonctionner…
Une chose est sûre : A la différence de Starman, le Star-Spangled Kid et Stripesy ne rejoignent pas (à l’époque de leur parution en tout cas) les rangs de la Justice Society of America. Ils ont cependant droit à une sorte de lot de consolation. Forts du succès de la Justice Society, les dirigeants de la maison d’édition décident en effet de la création d’une deuxième équipe de super-héros, les Seven Soldiers of Victory, qui récupère un peu les personnages qui sont encore disponibles et pas sociétaires de la JSA. Sylvester et Pat deviennent donc les coéquipiers de personnages qui, à cette époque, sont considérés comme des seconds couteaux : Crimson Avengers, Shining Knight, Vigilante ou même (à ce moment-là) Green Arrow et Speedy sont loin d’avoir la renommée d’un Flash ou d’un Hawkman. Cependant leurs aventures dureront jusque vers la fin des années quarante (certains membres de la JSA ne profiteront pas de la même longévité).
Pourtant, on aura rarement l’impression que les deux héros donnent réellement satisfaction à l’éditeur. En 1948, il est donc décidé de changer la formule en s’inspirant d’une mode de l’époque, les maisons d’édition étant convaincu qu’il reste un réservoir important de lectrices à conquérir. L’astuce repose donc sur le remplacement du faire-valoir masculin par un nouveau personnage féminin. Exemple : dans Captain America Comics #66 (janvier 1948), le jeune Bucky est blessé et devient incapable de prendre part à l’action. Il est remplacé par la toute nouvelle Golden Girl.
En un sens l’apparition de Merry fonctionne trop bien : elle plait tant à l’éditeur, qu’il décide de tout miser sur elle… et de laisser tomber Star-Spangled Kid et Stripesy, éjectés du titre à partir de Star-Spangled Comics #86 (novembre 1948). La carrière de Merry sera cependant de courte durée. Au bout de quelques numéros à peine, elle est abandonnée dans le courant de l’année 1949. L’expérience est un échec. Mais on ne ramènera pas pour autant Star-Spangled Kid et Stripesy. Il faut dire qu’avant l’arrivée de Merry, leur popularité n’était déjà pas éblouissante, pour peu qu’elle l’ait été un jour. A la fin des années quarante, les super-héros patriotiques sont considérés comme démodés, étant trop associés avec la Seconde Guerre mondiale. C’est la fin de leur carrière première. Mais l’un dans l’autre, sept ans de parutions, à cette époque, ce n’est pas déshonorant non plus. Des héros de la même ère comme le Spectre ou le Sandman initial sont passés à la trappe bien plus vite. Starman (le maître de la gravité dont nous parlions en tout début d’article) s’était évaporé dès 1946. En fait, en dehors de têtes d’affiches telles que Superman, Batman, Wonder Woman (et quelques héros sauvés dans les pages de quelques anthologies, comme Green Arrow ou Aquaman), le premier âge des super-héros touche à sa fin. Star-Spangled Kid et Stripesy sont emportés dans une vague qui balaye la plupart des héros secondaires du moment.
Il s’avère néanmoins que le super-rapide est si bien accueilli par le public que DC comics en vient vite à se dire que plusieurs Flash c’est mieux qu’un. On introduit donc dans Flash #110 (janvier 1960) le jeune Kid Flash (Wally West), qui est un peu l’équivalent de ce que Robin est à Batman. Et puis, parce que la greffe prend auprès du public, on en vient à se dire qu’il n’y a qu’à prolonger la « famille Flash » dans la direction inverse, avec un « vieux » Flash. Mais comment ressortir Jay Garrick, le Flash des années quarante, alors que quelques mois plus tôt on prétendait, dans les origines de Barry Allen, que Jay n’était qu’un personnage fictif ? Flash #123 (septembre 1961) règle la question : Barry découvre qu’il existe, derrière une barrière de vibration, une autre version de la Terre, Terre 2, sur laquelle vit Jay Garrick, le Flash de 1940. Après s’être rencontré, Barry et Jay en arrivent à cette conclusion : la barrière entre les deux mondes est sans doute assez mince pour que les événements de Terre 2 ait influencé les rêves des scénaristes de comics de Terre 1 (le monde de Barry). Ce qui explique que le jeune Barry ait pu lire les aventures de Jay mais que dans le même temps le premier Flash ne soit pas simplement un être fictif dans l’univers DC (ce qui est aussi une manière de dire au lecteur que, bien qu’il tienne un comic-book consacré à Barry Allen, Flash est réel mais existe dans un autre monde).
Là aussi, le succès est immédiat, Jay est « assimilé » par une nouvelle génération de lecteurs et devient un guest régulier des aventures de Barry. Très vite le lecteur découvre par extension que TOUS les héros des années quarante résident sur Terre-2 et Jay lui-même parle de relancer la Justice Society avec quelques anciens collègues. En août 1963, DC peut passer à la vitesse supérieure dans Justice League of America #21. On y organise une rencontre entre la Justice League (les héros de Terre 1, qui sont alors jugés « contemporains ») et la Justice Society reformée. Cette dernière se compose de Flash (Jay Garrick), Green Lantern (Alan Scott), Hawkman (Carter Hall), Atom (Al Pratt), Black Canary (Dinah Drake-Lance), Doctor Fate (Kent Nelson) et Hourman (Rex Tyler). Aucun Starman ou Star-Spangled Kid (encore moins une Stargirl) et l’on pourrait penser que tout cela nous entraîne bien loin du destin de Courtney Whitmore, sujet de cet article.
Enfin Conway va repêcher le seul héros « jeune » qui existe déjà sur Terre 2, le Star-Spangled Kid. En effet, à cause des paradoxes temporels, Sylvester a disparu à la fin des années quarante pour une période qui, pour lui, n’a duré que brièvement avant d’être ramené dans le présent, près d’un quart de siècle après sa disparition. C’est donc un jeune héros mal dans sa peau, échoué dans une époque qui n’est pas la sienne (là aussi on peut faire le rapprochement avec Steve Rogers disparaissant dans les années quarante pour se réveiller dans le « présent). Stripesy, qui est un personnage défini comme déjà adulte (mais aussi un idiot reconnu), intéresse moins Conway. D’autant qu’il y a un héros boxeur dans la JSA, Wildcat et que Pat ferait double emploi. On va donc expliquer que, marqué par son propre naufrage dans le temps, Dugan a décidé de laisser tomber le super-héroïsme et de goûter aux joies d’une vie normale. Le Star-Spangled Kid, privé de son seul ami, n’a nulle part où aller et traîne dans les pattes de la Justice Society comme une sorte de membre officieux.
Gerry Conway n’écrit All-Star Comics que quelques mois avant d’être remplacé par Paul Levitz. Celui-ci réoriente considérablement la stratégie du titre. L’idée de la constitution progressive d’une Super-Squad, indépendante de la JSA, passe à la trappe. Dès All-Star Comics #64 (janvier 1977), Star-Spangled Kid et Power Girl deviennent très officiellement des membres de la JSA (le Robin de Terre II, dont on trouve qu’il fait double emploi avec son équivalent de Terre I, a vite été laissé de côté, remplacé par la suite par le personnage de Huntress, fille de Batman). Dans ce même épisode de reprise en main, les sociétaires du groupe découvrent que Sylvester a considérablement perfectionné la technologie de Starman (faisant ainsi preuve de capacités scientifiques dont on n’avait jamais entendu parler) : les mécanismes antigravité sont désormais contenus dans son épaisse ceinture. Ils permettent au Kid de voler mais aussi d’émettre des décharges destructrices… A partir de là le destin de Sylvester semble se combiner avec celui de la Justice Society. Mais il faut se méfier des apparences. Plus intéressé par la Justice Society « historique », Power Girl et Huntress (qu’il est sur le point de rajouter au groupe), Paul Levitz se débarrasse du Star-Spangled Kid quelques mois plus tard, dans All-Star Comics #70-71 (1978). La JSA y affronte en effet la Strike Force, un gang équipé d’une technologie supérieure. Alors que tout le monde s’étonne des moyens financiers de la bande, leur leader se démasque et se vante d’avoir accès à la plus grosse fortune du monde, celle qu’il a hérité de son oncle mystérieusement disparu quelques décennies plus tôt : Le gangster a pour nom Arthur Pemberton et c’est le neveu de Sylvester !
Reste aussi à savoir de qui Arthur est le fils. Et là on retombe dans une de ces bizarreries qui s’acharnent sur la généalogie des Pemberton. Merry, à l’époque, n’a pas été mentionnée depuis 1950. Et quand bien même, pour qu’elle ait un fils qui a le même nom qu’elle, il faudrait que ce soit un fils conçu hors-mariage, ce qui n’est certainement pas, en 1977, l’optique générale du très conservateur DC Comics. On ne se lancerait pas là-dedans sans se fendre d’une justification. L’explication la plus facile (et acceptée dans certains index en lignes) serait de penser qu’Arthur est le fils de Breezy Pemberton (le frère adopté de Sylvester, mentionné une seule fois en 1942 puis aussitôt oublié). Mais même comme cela, à l’époque, cela ne fonctionne pas. Breezy est plus jeune que Sylvester. C’est un gosse en 1942, guère susceptible de procréer avant les années soixante. Du coup Arthur devrait être un adolescent. Or, c’est clairement un gaillard âgé d’une trentaine ou même d’une quarantaine d’années, ce qui impliquerait qu’Arthur était déjà né quand Sylvester, Breezy et Merry étaient encore très jeunes. Avec le temps « glissant » des comics et les réécritures (la date de parution d’All-Star Comics #71 n’est plus, dans l’absolu, cohérente avec le retour de la Préhistoire de Sylvester), la question peut paraître caduque. A l’époque elle n’est pas vraiment posée puisqu’il s’agit surtout d’exfiltrer le Kid. Mais elle ouvre la porte quelques maillons inconnus de la famille Pemberton et qui seront comblés dans les années suivantes.
Il y a, possiblement, une autre motivation dans Adventure Comics #467 (janvier 1980) Paul Levitz et Steve Ditko lancent un autre concept solo, un nouveau Starman extraterrestre qui n’a rien à voir avec la JSA ou avec le Mikaal de 1976. Celui-là est le Prince Gavyn, un super-héros dont les aventures se passent dans un empire galactique « vraiment très lointain ». Ce personnage blond, avec de faux airs du Captain Marvel originel de Marvel Comics, est reconnaissable au fait qu’il va finir par utiliser comme accessoire principale une sorte de « crosse épiscopale ». Le nouveau héros est un peu part dans l’univers DC mais n’évoluera jamais autrement que comme bouche-trou dans une série anthologique. A cette époque, si l’on se réfère à la lignée des « Starmen », il apparaît surtout comme une complication. Le Star-Spangled Kid, lui, refait surface lors de certaines des réunions régulières ente la Justice League et la JSA, qui restent un bon moyen pour donner un coup de projecteur sur les héros de Terre 2.
On va même assister à une réécriture indirecte de son histoire. En août 1981, dans les pages de Justice League of America #193, Roy Thomas, Rich Buckler et Jerry Ordway introduisent rétroactivement un autre groupe, l’All-Star Squadron. L’idée est de raconter les exploits des héros de Terre 2 pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pour éviter la confusion avec la Justice League moderne, Thomas explique donc qu’il y a eu deux groupes distincts : la Justice Society telle qu’on l’a connu depuis les années 40 et puis aussi un groupe étendu, l’All-Star Squadron, réunissant tous les héros disponibles pour soutenir l’effort de guerre. Si des personnages comme Liberty Belle, Johnny Quick ou Robotman sont au premier plan, le concept veut que tous les super-héros de l’époque soient susceptibles de faire partie de cet escadron. Le Star-Spangled & Stripesy tels qu’ils étaient dans leur jeunesse y feront quelques apparitions, dans des scènes se déroulant en 1942.
Surtout, puisqu’All-Star Squadron s’avère un titre viable pendant plusieurs années, Roy Thomas réfléchit à une autre série dérivée. Il enchaîne avec une idée qui, a bien des égards, suit un peu la même logique que la Super-Squad désirée par Gerry Conway : une équipe de personnages nouveaux, jeunes, qui seraient un peu ce que les New Teen Titans sont à la Justice League, mais appliqué à Terre 2. All-Star Squadron #24 et 25 voient donc voit donc débouler dans les années quarante de mystérieux héros qui expliquent venir du futur et être les enfants de plusieurs membres de la JSA. Quelques mois plus tard, Infinity Inc. #1 (mars 1984), qui se déroule dans le « présent », permet de donner une série à cette nouvelle équipe, d’expliquer qui ils sont et comment ils se sont rencontrés.
C’est un retour au premier plan pour Sylvester Pemberton et la série va permettre d’étayer divers éléments le concernant. Dans Infinity Inc. #3 (juin 1984), quand Star-Spangled Kid discute avec l’une de ses nouvelles recrues, le télépathe Brainwave Jr (Henry King Jr), tous deux découvrent qu’ils sont de la même famille. Henry est en effet le fils de Merry, la sœur de Sylvester. Merry a renoncé à la fortune des Pemberton (on ne saura jamais pourquoi) et s’est marié avec le père d’Henry, un ancien criminel réformé. Merry n’avait jamais mentionné son nom de jeune fille à son fils, qui découvre donc fortuitement qu’il est le neveu du Kid. Ce dernier, dans le même épisode, évoque le reste de sa famille, mentionne son autre neveu (le maléfique Arthur) et explique que cette brebis galeuse de la famille est le fils d’un « frère plus bien âgé » que Sylvester, auquel « il n’a jamais beaucoup pensé ». Ce qui ne cadre pas avec l’éphémère Breezy, qui lui était plus jeune (bien que plusieurs index fassent l’amalgame entre ces deux frères). Comprenez que le frère sans prénom connu, déjà adulte, avait visiblement quitté la maison familiale avant que Sylvester devienne le Star-Spangled Kid et que cela devient plus cohérent avec l’âge qu’Arthur est supposé avoir vers 1977. La façon la plus élégante de régler l’affaire serait d’établir que ce frère plus vieux est Stuart Pemberton, le traitre au service des nazis apparu dans Action Comics #36 en mai 1941. On comprendrait mieux qu’avec un tel cursus la famille Pemberton se soit dépêché d’oublier ce mouton noir. Mais Stuart, comme Breezy, est un élément totalement oublié de la continuité.
Si Pat a coupé les ponts, c’est qu’il est furieux contre Sylvester. Inventeur de génie, il s’est fait voler les brevets de ses gadgets par les entreprises Pemberton. Et il est scandalisé que le Kid ait pu le traiter de la sorte. En fait, c’est un malentendu : le Pemberton qui a fait main basse sur les brevets, c’est Arthur, le neveu maléfique, ce qui explique au passage d’où venaient la technologie avancée de son gang. Sylvester informe Pat de tous ces rebondissements (en mentionnant au passage qu’Arthur est son cousin, comme si la généalogie des Pemberton n’était pas déjà compliquée) et ils redeviennent amis. Ils font même à nouveau partenaires (Pat enfilant le costume de Stripesy) le temps de coffrer une bande de gangsters. Mais Pat a des responsabilités désormais, il élève le jeune Mickey et ne peut reprendre ses activités de héros costumés « comme avant ». Roy Thomas ne le récupère pas dans les rangs d’Infinity Inc. mais il en fait un personnage secondaire semi-régulier. Il apparait par la suite comme un technicien travaillant pour l’équipe et en particulier celui qui a conçu le vaisseau de transport d’Infinity Inc., qui est en fait une nouvelle version de la Star Rocket Racer.
DC Comics trouve alors qu’avoir une Justice League et une Justice Society dans le même monde, avec chacune sa propre version de Superman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash ou d’autres, cela prête à confusion. Le Superman et la Wonder Woman qui étaient jusque-là liés à Terre 2 disparaissent à l’issue de Crisis. DC décide d’envoyer le reste de la Justice Society sauver l’univers dans une sorte de bataille éternelle, liée aux dieux nordiques. Il s’agit surtout de se débarrasser d’eux. Cela laisse Thomas avec sa série Infinity Inc., qu’on pourrait croire pas impactée par ces décisions. En fait c’est autrement plus compliqué. Une partie des jeunes héros du groupe voient leur origine invalidée. Par exemple Fury (qui était jusque-là la fille de la Wonder Woman des années quarante) doit s’inventer entièrement une autre histoire familiale. Le Star-Spangled Kid, qui n’a pas de prédécesseur, est moins touché par ses problématiques mais le scénariste profite de la situation pour le mettre à jour. Après tout « Star-Spangled Kid » est un nom démodé, qui renvoie à un contexte patriotique (alors que depuis son retour dans les années 70 Sylvester ne se comporte plus du tout comme un « clone » de Captain America. Thomas, de toute manière, ne l’écrit plus comme un Kid mais bien comme le leader expert d’un groupe de héros adulte.
Thomas organise alors quelque chose de similaire à ce qui se passe quelques mois plus tôt avec Dick Grayson qui cesse d’être Robin dans les pages des New Teen Titans pour mieux devenir Nightwing. Sylvester, après la disparition de la Justice Society, songe qu’il est désormais adulte et que son identité de « Kid » ne lui convient plus. Donc Infinity Inc. #31 (octobre 1986), il change donc désormais totalement de costume (la technologie qui était jusque-là dans la ceinture est désormais dans le tissu de la tenue) et prend comme nouveau nom « Skyman ». Il aurait pu sembler logique de le voir devenir un nouveau Starman, honorant ainsi la mémoire de Ted Knight. Mais dans les années précédentes DC Comics ayant tenté de lancer différents deux super-héros « modernes » nommés Starman, la place est déjà prise, d’une certaine manière. Aussi on passe à Skyman, d’autant que c’est un nom qui avait été utilisé dans les années quarante par un super-héros depuis longtemps disparu.
Mais cette maturation ne sera pas éternelle. La pression éditoriale sur Roy Thomas est forte après Crisis On Infinite Earths et le révisionnisme qui a invalidé une partie de ses histoires. En 1988, le torchon brûle entre le scénariste et la maison d’édition. Ses séries All-Star Squadron et Infinity Inc. s’arrêtent. Furieux, Thomas décide de déconstruire le groupe de Skyman dans les derniers épisodes. Et cette déconstruction passe… par la mort de Sylvester. Dans Infinity Inc. #51 (juin 1988) le héros trouve la mort, victime des machinations de la criminelle Harlequin (on pourrait dire que c’est une sorte de Harley Quinn avant l’heure). Il n’y aura pas de résurrection miracle, la série s’arrêtant au #58 (août 1988) avec les membres d’Infinity Inc. se demandant ce qu’ils vont devenir sans leader. Skyman, l’ex-Star-Spangled Kid, est mort. Starman (Ted Knight) est porté disparu. Stripesy est rangé. Autant dire que la lignée de héros que nous suivons depuis le début a du plomb dans l’aile…
David Knight est le fils adulte de Ted Knight. Il faut croire que les sociétaires de la JSA ont le chic pour avoir des enfants dont ils n’ont jamais parlé. On explique qu’il a passé des années en Europe et qu’il n’était pas si proche de son père. Mais maintenant que Ted est considéré mort, David est déterminé à lui succéder. D’ailleurs il s’est entraîné aux arts martiaux et à diverses autres disciplines. David est l’héritier de son sceptre stellaire. Seulement voilà, quand il rentre aux USA, prêt à devenir Starman, le fils apprend qu’un autre héros lui a déjà grillé la politesse. Furieux, il considère que cette identité devrait lui revenir « de droit ». David défie Will au combat mais la saga ne s’achève pas sur la victoire du fils du Starman originel. Au contraire, il apparaît que David était manipulé depuis le début par Mist (« le Brouillard »), un vieil adversaire de Ted Knight. Will s’impose comme le Starman le plus efficace et la morale de l’histoire veut que mieux vaut un bon Starman qu’un type qui se serait contenté d’hériter du nom, sans avoir l’étoffe d’un héros. Même si David et Will finissent par s’allier pour lutter contre Mist, le sceptre de David est détruit dans la bataille et semble irréparable. La question de savoir qui est le meilleur Starman devient donc caduque. Faute de pouvoir continuer, David donne sa permission à Will pour qu’il continue. La série de Will Payton s’achève en avril 1992, au #45 (après que le héros a repoussé le terrible Eclipso) et sur une sorte de « Happy End », le personnage et l’une de ses alliées, la doctoresse Kitty Faulkner, s’y avouant leur amour. Le Happy End sera cependant, on le verra, de courte durée.
L’ironie, c’est qu’entretemps la JSA est revenue et a été relancée dans une série mensuelle Justice Society of America vol.2 #1 (août 1992) qui repose sur l’idée de « relève ». Les membres originaux du groupe sont de retour mais une bonne partie d’entre eux s’avèrent trop vieux pour continuer leurs activités. Pour souligner le message, les adversaires affrontés dès le premier numéro sont une parodie des New Mutants et de X-Force. Les membres du New Order sont ainsi des « homologues » de Cable, Wolfsbane ou Sunspot. Le but avoué du scénariste Len Strazewski et du dessinateur Mike Parobeck est de graduellement passer le flambeau, les membres vétérans étant appelés à être remplacés par des personnages plus jeunes. C’est ainsi que l’on fera dans cette série la connaissance de Jessie Quick et d’une jeune compatriote de Johnny Thunder qui, comme lui, peut diriger son génie.
C’est en effet un mal pour un bien. La disparition de Will Payton et le peu d’importance donnée à David Knight libère la place nécessaire à une nouvelle création de James Robinson et Tony Harris. Jack Knight, apparu pour la première fois dans Zero Hour #0 (septembre 1994) est un autre fils de Ted Knight (et donc un frère de David, l’héritier malheureux de 1990). Robinson bouscule un peu l’organisation de la famille Knight. Au lieu d’être un fils qui a peu connu son père de son « vivant », David Knight est – en apparence – le fils chéri de son père et l’héritier idéal de l’identité de Starman. Cela tombe bien, car Jack, qui est un peu le « mouton noir » du clan, ne veut pas entendre parler de la carrière super-héroïque de son père, qui l’a tenue éloigné de sa famille et donc de sa famille.
Tout est mis à contribution, qu’il s’agisse de la mention mineure d’un Starman mystérieux dans les années cinquante ou bien l’existence future d’un autre Starman dans le futur lointain de la Legion of Super-Heroes. Robinson prend tous ces personnages à la fois dispersés et disparates et leur donne un contexte commun, un sens réel de lignée héroïque. Le discours est émis à différents niveaux, même en termes de méta-continuité : Ted Knight offre à son fils la nouvelle mouture de son bâton de pouvoir. Cette fois beaucoup plus long, il évoque, comme celui de Gavyn, une sorte de bâton pastoral. Quelque part en cours de route, des flashbacks mentionnent le Star-Spangled Kid et l’installent comme une sorte de membre honoraire de la dynastie, un bon gars qui a utilisé la technologie de Ted Knight quand il n’y avait plus personne pour le faire. En menant une carrière à son père, Jack apprend à comprendre et à respecter Ted. La série va jusqu’au bout de l’idée de la transmission. Dans les derniers mois du titre Ted Knight meurt de la maladie. Jack, lui, devenu père à son tour, arrive au moment où, dans le dernier épisode (paru en mars 2001), il abandonne le rôle de Starman pour partir loin et se consacrer à la seule éducation de son fils. La boucle est bouclée. Le fils est devenu le père. Mais on pourrait comprendre que DC Comics, à ce moment-là, se retrouve dans une position singulière. Comment continuer l’héritage de Starman alors que toute l’histoire de Robinson repose sur un homme qui a la sagesse d’arrêter ? Cependant le bâton a déjà littéralement été passé à quelqu’un qui, tout en s’inscrivant comme une continuation de Jack Knight, n’est un StarMAN, par la force des choses. Vous vous demandiez quand nous allions reparler de Star Girl ? Nous y voilà
Inversement Pat Dugan n’a pas chômé pendant ses années d’absence, il a mis au point un exosquelette surnommé Stripesy, armure qui va lui être bien utile pour surveiller tant bien que mal les exploits de sa belle-fille. Bien entendu les relations entre ces deux-là s’arrangeront au fil du temps et déboucheront sur une belle complicité. Pour schématiser, on pourrait dire que Stars and S.T.R.I.P.E. c’est un peu « Buffy meets the Iron Giant ». Sauf qu’en fait l’armure de Dugan date d’avant la sortie du film le Géant de Fer et que s’il y a un « air de famille » c’est tout simplement que les deux personnages sont un même clin d’œil à un manga sorti des décennies plus tôt, Tetsujin 28-gō (Gigantor, aux USA), de Mitsuteru Yokoyama. Le fil rouge de la série est une quête concernant le Dragon King, un criminel de guerre responsable de la mort d’une superhéroïne des années quarante et qui devient en quelque sorte l’ennemi juré de la nouvelle Star-Spangled Kid.
Lancée avec la bénédiction de James Robinson (un numéro zéro retrace l’historique du premier Star-Spangled-Kid et comment il a refusé le titre de Starman), la série Stars and S.T.R.I.P.E. est produite par le scénariste Geoff Johns et le dessinateur Lee Moder. C’est la première création de Johns pour DC Comics (le scénariste sera appelé à prendre un rôle majeur chez DC pour la quinzaine d’années suivantes) mais c’est d’emblée une affaire personnelle. Pour créer Courtney, Johns s’inspire en effet de sa propre sœur (elle aussi prénommée Courtney), morte en 1996 lors de l’explosion en plein vol d’un Boeing 747. L’idée c’est qu’à travers la fiction la personnalité de la petite sœur de l’auteur peut en un sens survivre.
Pendant ce temps, la carrière de Geoff Johns prend un essor certain. Qui plus est avant de travailler dans les comics il a brièvement travaillé pour le cinéma, ce qui fait que lorsque DC Comics prend un peu d’ambition dans l’audiovisuel il est rapidement mis à contribution. En février 2010, au moment d’importer la Justice Society à la télévision, dans un épisode double de Smallville, c’est donc à Johns qu’on demande le scénario. Il réinvente donc la JSA dans une version compacte, rapidement compréhensible pour un public non spécialiste. « Absolute Justice » repose d’abord, de manière surprenante, sur… Sylvester Pemberton, le premier Star-Spangled Kid, qui tente de reformer la Justice Society mais meurt avant d’y arriver. Parmi les différents membres de la JSA qui finalement refera surface pour mieux le venger, on peut trouver Courtney (jouée par Britt Irvin). Ici, Stargirl est toujours la belle-fille de Pat mais elle est aussi plus directement l’élève et l’héritière des accessoires de Pemberton.
On comprendra que pour Geoff Johns voir disparaître ce personnage lié à la mémoire de sa sœur ne soit pas anodin. A l’époque, il écrit le comic-book de Justice League. Mais quand l’occasion de lancer un nouveau titre parallèle (Justice League of America vol.3) se présente, en 2013, Johns place parmi ses « nouvelles recrues » une nouvelle version post-2011 de Stargirl (qui n’a donc jamais porté le nom de Star-Spangled Kid dans cet univers). Obligé de lui inventer un nouveau contexte, Geoff Johns et le dessinateur David Finch lui inventent une vague histoire comme quoi Courtney semble poursuivie par des pentagrammes liés à un certain Pemberton. Mais la chose ne sera pas totalement explicitée et la nouvelle Stargirl restera comme un personnage sans racine. A l’époque, déjà, les rumeurs voient Stargirl arriver sur le petit écran et on attend que Geoff Johns réinvente les origines de son héroïne. Cela ne sera pas réellement fait, en dehors de quelques vagues allusions. Tous les indicateurs semblent montrer que Geoff Johns planche sur « sa » version de Stargirl dans une future série télévisée » et qu’il n’est pas franchement pressé de donner de la substance à une Stargirl des comics qui serait un compromis avec les nouvelles règles de DC Comics.
Une deuxième mouture télévisuelle de Stargirl fait son apparition en 2016 dans le contexte de l’actuel « Arrowverse » à partir de la saison 2 de Legends of Tomorrow. Cette fois elle est interprétée par l’actrice Sarah Grey, avec un contexte encore différent et paradoxalement bien plus lié au passé que ce que voudraient les préceptes du DC de 2011 : Voyageant dans le temps, les Legends of Tomorrow arrivent en 1942 et découvrent l’existence de la Justice Society, une équipe d’aventuriers qui s’est livrée à des missions surtout secrètes pendant la Seconde Guerre mondiale. Stargirl vit donc dans les années quarante et semble n’être l’héritière de personne dans cette version. Assez vite les membres de la JSA sont dispersés à travers le temps (un peu à l’image de ce qui est arrivé aux Seven Soldiers of Victory dans les comics). La quête des Legends of Tomorrow pendant le plus gros de cette deuxième saison est de retrouver les héros disparus. Ils finissent par mettre la main sur Stargirl échouée à l’époque arthurienne, où les pouvoirs de son bâton cosmique font qu’elle a été confondue avec le sorcier Merlin.
Du côté des comics, Geoff Johns et le dessinateur Gary Frank initient en 2018 la maxisérie Doomsday Clock dont le douzième numéro, paru il y a quelques mois (le 18 décembre 2019), balaie les réserves sur les différentes générations de super-héros de DC. Au contraire Johns et Frank les réinstalle. Pour qui regarde dans le détail, la nouvelle description de l’univers DC ne se contente pas de placer à nouveau des références à la Justice Society dans les années quarante. On aperçoit aussi, dans leurs rangs, Courtney Whitmore alias Stargirl, ayant visiblement récupérée tout son historique.
Que donnera cette nouvelle Stargirl ? A quelques heures de la diffusion du premier épisode aux USA, bien malin qui peut le deviner, si ce n’est quelques énergumènes capables de juger de la qualité ou de la non-qualité d’une série en regardant vingt secondes de trailer. Il faudra regarder pour savoir ce que donnent réalisation, scénario et jeu des acteurs. Pour autant les différents trailers livrent des éléments qui éclairent le rapport de la série Stargirl avec ces presque quatre-vingts années de patrimoine. Dans diverses interviews, Geoff Johns lui-même a promis non seulement des allusions attendues à la Justice Society mais aussi aux Seven Soldiers of Victory…
Le traiter « legacy » (le dernier en date), en particulier, nous montre d’emblée les conditions de la disparition de Pemberton (Joel McHale) qui, dans cette version, se nomme directement Starman, sans doute dans un esprit de compression. Mais Pat Dugan (Luke Wilson) est quand même son partenaire, se voyant remettre le bâton cosmique (avec l’instruction de trouver quelqu’un d’autre pour « reprendre le flambeau »). On a droit au déménagement au Nebraska, soit la base du comic-book Stars and S.T.R.I.P.E., la découverte de la photo (et au passage on notera que le costume de ce Starman, qui laisse plus de place au blanc, est voisin du costume de Skyman dans Infinity Inc.). Le trailer nous présente très vite les membres du groupe adverse (Injustice Society) dont plusieurs ennemis classiques tels que Tigress, Brainwave, Sportsmaster ou Icicle (qui se vante d’avoir tué Starman) tout en reprenant le « groupshot » qui nous présentait la nouvelle Justice Society à la fin de Crisis on Infinite Earths. On notera cependant l’esprit de « seconde génération » qui perdure : les versions féminines de Doctor Mid-Nite et Wildcat et le profil annoncé d’Hourman (Rex Tyler Junior plutôt que Senior) renvoient plutôt au line-up d’Infinity Inc. dans les années 80. Sans préjuger du jeu d’Hourman, on soulignera aussi qu’il est interprété par Lou Ferrigno Jr, fils de l’acteur qui naguère jouait l’Incroyable Hulk. Là aussi, la notion d’héritage.
Est-ce que la série Stargirl donnera le résultat escompté ? C’est en tout cas un coup de projecteur sur une dynastie avec de multiples branches, une dynastie un peu passée à la trappe dans la décennie écoulée mais qui, dans les comics comme à l’écran, paraît sur le point de reprendre la place qui lui revient. Il ne fait pas de doute que la série Stargirl jouera un rôle, bon ou mauvais, dans la retour de la Justice Society parmi les priorités de DC Comics. C’est au bas mot une occasion de faire connaître Courtney Whitmore, Sylvester Pemberton et leurs collègues.
[Xavier Fournier]
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