The Flash S01E23
20 mai 2015 Non Par Pierre Bisson[FRENCH] La première saison de The Flash touche à sa fin. Il est temps pour Barry Allen de résoudre le plus gros problème de sa carrière : l’assassinat de sa mère. Sera-t-il assez rapide pour remonter le temps et empêcher le Néga-Flash de donner le coup fatal ? Nous avions laissé de côté les reviews de séries télés (il y en avait tellement sur les écrans cette année). Mais le final de The Flash méritait qu’on s’attarde dessus. Une conclusion en adéquation avec cette saison : épique. ATTENTION SPOILERS !
FLASHPOINT
Le Néga-Flash est sous les verrous à S.T.A.R. Labs. Barry l’a enfin vaincu, avec l’aide de ses amis Arrow et Firestorm dans l’épisode précédent. La saison est donc finie ? Que nenni ! Barry veut sauver sa mère des griffes du criminel. Pour ça, il doit remonter le temps de quatorze ans. Mais Barry et ses amis n’ont pas le savoir pour y arriver. Ils doivent donc conclure un pacte avec le diable, en l’occurence Eobard Thawne, pour atteindre son but. Mais, on sait que les méchants ne sont pas dignes de confiance. Notre héros ne risque-t-il pas de causer plus de bien que de mal en modifiant le temps ?
QUE LA FORCE VÉLOCE SOIT AVEC TOI
La première saison de The Flash avait commencé mollement. OK, les bases étaient là : le nemesis du bolide écarlate remontant le temps pour tuer la mère de ce dernier, comme dans la saga The Flash: Rebirth de Geoff Johns (qui redéfinissait les origines du personnage), le costume rouge avec l’éclair sur la poitrine, la super-vitesse… Mais les vilains présents dans chaque épisode étaient aussi vite arrivés, si vite oubliés. Seul le Néga-Flash était intéressant. Qui est-il ? Que veut-il ? Les auteurs l’ont compris et ont amélioré la série en se focalisant sur l’évolution du héros et de son ennemi. Cette trame narrative a été au coeur d’une saison mouvementée. Et c’est ça qui a gardé les téléspectateurs devant leur poste semaine après semaine. Car oui, la série a été un rapide succès (sans mauvais jeux de mots) grâce à ses deux interprètes principaux : Grant Gustin et Tom Cavanagh. Ces derniers nous donnent l’ampleur de leur talent dans ce dernier épisode. Ils montrent qu’une série de super-héros peut être un peu « émotive » sans pour autant être ennuyeuse ou aller dans le « pathos » comme Walking Dead ou Arrow. La série soeur de The Flash a pâti des relations amoureuses et des storylines faciles cette année. Les créateurs n’ont pas eu peur d’embrasser les racines du comic book : voyage temporel, dimensions parallèles et super pouvoirs à gogo. Du coup, c’est « la foire » aux clins d’oeil dans cet épisode alors que Flash circule dans un tunnel temporel (on vous laisse les découvrir). Mais c’est ce qui fait parler les fans !
PARADOX TEMPOREL ?
Si auparavant les séries s’arrêtaient souvent sur un cliffhanger pour garder les spectateurs en haleine durant l’été, il semble que la tendance actuelle soit plutôt aux saisons complètes (voir la saison 3 de Arrow par exemple). Ainsi, cette première saison répond à toutes les questions posées au cours de l’année. Même si ce final laisse entrevoir les perspectives de la saison 2. Le plan final n’est pas sans rappeler la fin des films Spider-Man (version Raimi ou Webb) : le héros, sûr de son rôle, enfile son masque pour arrêter le nouveau danger qui se profile. Ceux qui voudraient arrêter la série peuvent pleinement éteindre leur télé. Les fans se poseront des questions sur la route à suivre. Reboot temporel ? Voyage inter-dimensionnel ? Il faut d’ailleurs noter que les explications spatio-temporelles sont un peu tirées par les cheveux. Se rapprochant quelque peu de Retour vers le futur. Les évènements se déroulant durant le combat final semblent régler les choses « facilement »… Si le passé est changé, le présent ne devrait-il pas l’être aussi. La disparition d’un personnage dans le présent ne devrait-il pas affecter le futur plus radicalement ? À moins que la deuxième saison ne s’ouvre sur une tout autre réalité, il faudra quand même que les auteurs expliquent quelques points de scénario.
[Pierre Bisson]
À propos de l’auteur
Pierre Bisson en plus d'être l'un des rédacteurs du site comicbox.com est aussi traducteur, lettreur et maquettiste.
5 commentaires
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Crote moi qui a pas encore regardé la série????
Barry Allen ne PEUT pas sauver sa mère ce serait un paradoxe temporel. En effet ce qui a poussé Barry à rentrer dans la police, et donc à être dans son laboratoire au moment de l’incident qui lui a donné ses pouvoir est LE MEURTRE DE SA MERE. Donc si le meurtre n’avait pas eu lieu, Flash n’aurait pas existé, et donc il ne pourrait pas revenir en arrière pour essayer de sauver sa mère . CQFD
j’ai lu trop vite et j’ai lu « nigga-flash »…
Didier Cornet : Il y a pourtant un gros paradoxe temporel lié à la manière qui fait que le bad guy est vaincu. Donc les paradoxes sont possibles au sein de la série.
Franchement, j’ai regardé la série et j’ai vraiment, vraiment aimé, Je ne dirais pas que c’est ce que j’ai vu de mieux dans le genre parce que je n’ai pas les arguments pour ça et que c’est sûrement faux, mais c’est la série super-héroïque que j’ai préférrée.
C’est résolument optimiste comme truc, c’est bien la première fois qu’un héros ne subit pas le « lifting cynique » en passant sur écran et c’est rafrachissant. Comme le souligne l’article, les producteurs ont assumé le coté comic-book. ce qui pourrait être considéré comme de « mauvais goût » d’habitude passe super bien et pour peu qu’on ne demande pas un everest à la « Twin Peaks » à chaque fois qu’on regarde une série, elle donne vraiment beaucoup de plaisir au visonnage.