Alors qu’au début du titre Nick Fury rassemblait une équipe autour de Quake (Daisy Johnson), composée de fils et de filles de super méchants, pour qui il avait semble il de l’ambition. Un groupe qui n’est pas sans rappeler finalement celui des jeunes de Avengers l’Initiative devenue l’Avengers Academy (eux choisis à la base par Norman Osborn pour la potentiel de super vilain en puissance, puis récupérés par Hank Pym après Dark Reign). La série s’écarte à présent de ce cadre. Dans ce tome elle prend une nouvelle dimension et on ne suit finalement l’équipe que sur un tiers de l’ouvrage. On commence par ailleurs à y voir un petit peu plus clair sur les motivations de l’ex-directeur du Shield. Celui-ci a rassemblé les Howling Commandos, et plusieurs équipes qu’il chaperonne depuis un moment (celle de Daisy Johnson mais aussi apprend-on au moins deux autres) dans une lutte sans merci contre l’Hydra et le Léviathan ! Des luttes de pouvoir secouent ces deux organisations, pas sûr cependant que cela avantage le camp Fury. La situation est très grave à la fin de ce tome nous ne sommes donc pas au bout de nos surprises.
L’intrigue est traversée tout du long par un intense suspens, qui résulte essentiellement du découpage narratif. En outre il semble que seul Nick Fury possède l’ensemble des données. Pour le lecteur le mystère demeure total. L’essentiel des protagonistes sont en fait dans le même cas. Ils ont un rôle à jouer qu’ils découvrent au fur et à mesure grâce aux ordres de mission transmis par Fury et ne connaissent ni les tenants, ni les aboutissants de la situation. C’est d’ailleurs étonnant parfois de les voir suivre aveuglément leur chef et d’en connaitre les motivations. La force de cette série est de reposer sur l’alternance entre l’action des opérations en cours, et
Qu’il s’agisse de la qualité du scénario et des dessins, il y a peu de critique à formuler. Le récit est très prenant, le découpage des séquences participe de son rythme tout à fait singulier. Les dessins de Stefano Caselli apportent une forme de fluidité et de réalisme notamment dans les expressions des visages qui comme pour Avengers l’Initiative ou Amazing Spider-Man amène une réelle plus value à une série déjà pourvue de nombreuses qualités. Seul bémol peut être, la complexité et les nombreuses ramifications que comporte l’intrigue de la série (sa principale qualité est aussi son défaut), la rende parfois difficile à suivre dans le cadre d’une parution mensuelle. Le fait de la retrouver dans des volumes au format TPB, plus conséquent et de rassembler les épisodes permet de contrer cette impression. Le volume contient en supplément bonus deux épisodes de Strange Tales (#135 et 136) par Stan Lee et Jack Kirby, nous permettant de redécouvrir les origines de Nick Fury à la tête du S.H.I.E.L.D, un héros à la personnalité complexe s’il en est, ainsi qu’un regroupement à la fin des superbes couvertures de Jim Cheung pour la série.
[Anne-Sophie Peyret]
« Secret Warriors – Le réveil de la bête » par Jonathan Hickman (scénario), Stefano Caselli & Alessandro Vitti (dessin), Panini, octobre 2012, 264 p.
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