Scénario de Robert Kirkman
Dessins de Yanick Paquette
Sortie aux USA : le 5 décembre 2007
Les « nouveaux X-Men » de Bishop ont donc mis fin au complot des Sentinelles, lequel avait quelques échos politiques assez intéressants : en gros, les troubles liés à l’activisme mutant étaient fomentés par les mêmes qui entendaient vendre la solution « clés-en-mains » au gouvernement. Pendant ce temps, les « vrais X-Men » sont toujours en congé suite à la mort apparente de Charles Xavier et le Club des Damnés s’affaire autour de Phoenix/Jean Grey. Xavier, quant à lui, est en fait coincé dans le futur aux côtés de Cable (qui, rappelons-le, est le Wolverine du futur). Il n’est pas le seul à avoir échappé à la mort puisque le Fauve vient de faire son retour à Sydney, cette résurrection suscitant une certaine méfiance de la part de l’équipe de Bishop. Ouf… Et encore, je vous la fais en version abrégée !
Cela dit, n’allez pas en conclure que tout serait à jeter dans les UXM de Kirkman et Paquette, bien au contraire. Déjà, parce que si la complexité de la chose rappelle un peu l’univers X des années 90, au moins cette fois, tout est contenu dans une seule série – le portefeuille autant que les neurones apprécieront. Ensuite parce que l’équipe créative fait du bon boulot et que le découpage (4 cases par planche en moyenne) fluidifie bien l’ensemble. On notera par ailleurs un fill-in de Larroca sur les pages « futuristes » qui est non seulement bien géré (dans le sens où les deux timelines justifient les deux artistes) mais aussi de toute beauté – probablement son meilleur boulot depuis… bien longtemps. Enfin, parce que, malgré l’aspect relativement calme de l’épisode, Kirkman parvient tout de même à glisser une explication intéressante sur le virus Legacy et à finir sur une révélation finale de bon augure… si tant est qu’elle soit exploitée prochainement.
Et, quelque part, si elle ne l’est pas, tant mieux ! En effet, une des choses que j’apprécie dans les UXM de l’auteur de « Marvel Zombies », c’est qu’ils échappent totalement au « syndrome TPB ». Tel un Claremont de la grande époque, Kirkman parvient à gérer son intrigue en cours tout en faisant avancer l’intrigue de fond qu’est le Phoenix et en plantant les graines d’arcs futurs. On n’a pas l’impression d’un reboot permanant à chaque nouvel arc et ça change agréablement de la tendance actuelle. Il a sans doute mis un peu de temps à trouver ses marques mais ça y est : non seulement, il a intégré de manière cohérente le travail de ses prédécesseurs, mais il a posé des bases solides pour – soyons fous – un ou deux ans. Par ailleurs, j’aime bien sa façon de redistribuer les cartes par rapport au Marvelverse classique, même s’il s’agit là d’un avis tout personnel. Bref, à une heure où la série semble stagner en termes de ventes, je parlerais plutôt d’un rythme de croisière atteint, rythme qui me donne bien envie de me laisser porter jusqu’à la rive que sera, à n’en pas douter, le n°100 !
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