Dessins de J.H. Williams III
Parution aux USA le mercredi 14 septembre 2011
Mis à part un Batwoman #0 sorti depuis, on avait perdu la trace de l’héroïne sur une scène finale qui la confrontait à sa cousine, Flamebird, ouvrant la voie à une éventuelle collaboration. Après, plus rien. L’attente de la nouvelle série puis la mise en plan du projet le temps d’attendre que tout le monde redémarre. Il paraissait acquis que Batwoman ne serait pas rebootée et garderait le fil des histoires lancées mais enfin entre le paraître et la certitude, il restait une place pour le doute. Après tout, le run de Batwoman dans Detective Comics avait été signé par Greg Rucka, force motrice derrière le personnage. Mais non, respirons, c’est bien une suite directe des événements que nous propose J.H. Williams, aussi bien en terme de scénario que d’intensité graphique. Il y avait un autre doute en suspens : celui de savoir à quoi servirait une série Batwoman, en quoi elle se distinguerait, dans un univers DC qui par ailleurs retrouver sa Batgirl iconique. La réponse vient, cinglante, dès les premières pages : Batwoman écrase largement Batgirl sur non seulement visuel mais aussi narratif (mais comme il n’y a pas de justice, il est plausible que sur le plan commercial ce sera l’inverse). Williams fait ainsi des allusions à l’arc Elegy ou au sort de Flamebird (qui semble destinée à un rôle dans la série mais la nature exacte du rôle reste encore en suspens).
J.H. Williams (en compagnie, donc, de W. Haden Blackman) fait aussi appel à d’autres personnages qui lui sont chers et qu’il a (co)écrit dans d’autres projets, en particulier Chase. J’aime bien, d’ailleurs, la mise en place de la chasse après Batwoman, quand on l’identifie comme « l’autre » personnage marquant de Gotham, par rapport à Batman (ce qui, vu le nombre de membres de la Bat-Family, n’est pas une mince affaire). Williams et Blackman nous donnent une histoire dense, pleine de détails tout en ne sombrant pas dans le manichéisme ambiant des super-héros. On regrettera peut-être juste qu’au niveau de la vie sentimentale de M’zelle Kane on se borne à une « usual suspect » (dès qu’on a su que ce personnage se trouvait à Gotham les choses semblaient jouées d’avance) alors qu’il aurait peut-être plus ambitieux de créer du neuf. Globalement, les scènes de combat sont anecdotiques mais pourtant le sentiment d’action est réel. Bref, on aurait pu avoir peur que l’absence prolongée de Batwoman et le départ de Greg Rucka fasse perdre de l’élan à la belle rousse. Il n’en rien. En tout cas au niveau de cet épisode de redémarrage Batwoman ne semble pas partie pour se calmer. Qui s’en plaindrait ?
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