Dessin de Gabrielle Dell’Otto et Werther Dell’Edera
Parution aux USA le mercredi 2 avril 2014
Graphic Novel qui change la donne ou pavé iconoclaste dans la mare ? Ni l’un ni l’autre mon colonel. Amazing Spider-Man: Family Business retrouve un peu la fibre qu’avaient ces Annuals du Silver Age, où il se passait souvent quelque chose d’important qu’il s’agisse de la naissance de Franklin Richards, de la première grande invasion moderne d’Atlantis ou… du secret de la mort des parents Parker. Waid et Robinson surfent sur la logique de cette intrigue justement. On sait qu’il s’agissait d’agents spéciaux, donc prompts à ne pas tout dire à leur famille. Est-ce qu’ils auraient pu cacher l’existence d’une fille qui aurait pris leur suite ? C’est un peu tout la question de ce Graphic Novel, qui met quand même quelques pages (une bonne vingtaine) à démarrer. Par contre, en un sens, il est dommage que la scène d’ouverture soit si explicite et annule une bonne partie du suspens. Encore qu’on parle d’un scénario à tiroirs et que le lecteur aura l’occasion de changer d’avis quelques fois. Mais je pense qu’on aurait pu faire sans cette intro un brin révélatrice.
Au delà de savoir si Peter a une sœur ou pas Amazing Spider-Man: Family Business véhicule un vrai sentiment d’aventure (avec les héros qui franchissent les frontières pour la jouer un peu Casino Royale) et un fond d’humour (le gag avec Spider-Man parlant de lancer une franchise internationale, pied-de-nez pas méchant à Batman Inc.). A bien des égards c’est monté comme un James Bond… Ou plutôt un épisode de Chuck. Combats, poursuites en voitures… Les dessins de Gabrielle Dell’Otto et Werther Dell’Edera se font cinétiques, donnent de la vitesse à l’ensemble. Est-ce que Spider-Man a vraiment une sœur ? Je ne vais pas vous le dire, ça fait partie de l’intrigue. Mais ce que je vais vous révéler par contre c’est que cette Graphic Novel n’a pas, loin s’en faut, le parfum d’échec laborieux qu’on peut trouver parfois dans les sagas qui cherchent à rajouter des choses dans le passé du héros (Sins Past, au hasard). Disons que ça a l’avantage de ne pas se prendre trop au sérieux, pas genre « on n’est dans un comic-book de Deadpool et rien n’a de sens » mais plutôt un peu comme de l’Indiana Jones de la grande époque (la scène dans le temple m’y a fait penser). Un album assez fun, donc, qui laissera peut-être des traces…
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