Avant-Première VO: Review Aquaman #49
27 février 2016[FRENCH] On approche de la fin de la série actuelle, avant Rebirth, et les auteurs tentent de revenir aux fondamentaux ou en tout cas à ce qui marche. Fini les histoires d’Aquaman hors-la-loi pourchassé par sa propre maîtresse. Retour au phare, à un couple plus « humain », plus en phase avec le début de la série New 52, époque Johns et Reis.
Aquaman #49 [DC Comics]
Scénario de Dan Abnett
Dessins de Vicente Cifuentes
Parution aux USA le mercredi 24 février 2016
Dan Abnett semble être devenu le « dépanneur de séries » en vogue chez DC, puisqu’outre sa production sur Titans Hunt (où il s’agit de retrouver un passé commun aux Titans « historiques ») on vient de le voir reprendre Earth 2: Society et il est aussi sur Aquaman (sans parler de son travail chez Marvel, comme Guardians of Infinity). Sur la série du roi des mers, à l’évidence, son travail c’est de ramener la série, pour le peu d’épisodes qui lui restent, à un profil où elle était plus en vogue, quand quelque chose comme 70.000/60.000 lecteurs la suivaient. Fini, donc, les histoires d’Aquaman « grunge » en armure publiées dans l’après Convergence. Abnett s’emploie à réécrire Arthur et Mera comme un couple uni et complice, revenant « à l’ère du phare ». En même temps je doute que grand monde revienne à la série alors qu’on sait qu’il ne lui reste guère que deux ou trois épisodes mais Abnett fais le job pour donner au lectorat l’Aquaman qu’il a préféré. La phrase « remember fun ? » qu’on trouve à un moment sonne comme une véritable déclaration d’intention. La différence, cette fois-ci, c’est qu’Arthur et Mera ne sont pas seuls et qu’il leur faut enseigner les us et coutumes de la surface à d’autres atlantéens. Au niveau de la menace (que l’on voit peu) il y a cependant le risque de redite des hommes-poissons de The Trench (on verra à l’usage).
« I look exactly as they think I look. »
Le fait est que c’est le dessin qui est à la peine. Bien qu’on ne puisse pas dire pour autant que Vicente Cifuentes torche son travail (bien au contraire), ce retour vers les racines de la série fait qu’on fait, à un niveau ou à un autre, la comparaison avec Ivan Reis. Et Cifuentes n’est pas Reis, c’est aussi simple que cela. Moins de pep’s ou d’allusions visuelles à des Neal Adams ou Alan Davis, donc. Si l’on ne savait pas que Rebirth pointe le bout de son nez, cet épisode et la réorganisation politique qu’il implique pour Atlantis et la surface pourrait vraiment sonner comme le début d’un run sur le long terme. Peut-être que la seule chose que j’aime moyennement est la dernière page, dans le sens où le personnage qu’on y voit mérite mieux, à mon sens, que devenir une « copie ». Mais en tout cas ça redonne vraiment la sensation de lire un épisode contemporain d’Aquaman, par opposition à la version « fuyarde » de l’an dernier, qui semblait sortie des 90’s.
[Xavier Fournier]
Vive le poisson pané!
Patrick, les Grosses Têtes d’RTL vous attendent à bras ouverts !