Avant-Première VO: Review Atlas #2
18 juin 2010[FRENCH] Le 3-D-Man moderne a retrouvé la trace des Agents of Atlas. Problème : d’une part il a des souvenirs d’eux qu’ils ne partagent pas. Et par ailleurs leur réputation les précède et 3-D-Man est convaincu qu’il est face à des criminels. L’intervention d’un dragon et de quelques créatures « étrangères » ne risque pas de simplifier les choses…
Atlas #2 [Marvel]
Scénario de: Jeff Parker
Dessins de: Gabriel Hardman
Sorti aux USA le mercredi 16 juin 2010
Depuis la première mini-série des Agents of Atlas, Jeff Parker s’est évertué à effacer de l’histoire de l’équipe (quand elle était connue sous le nom des Avengers des Fifties) 3-D-Man. Et le mois dernier on a pu voir que le scénariste, finalement, s’était décidé à raccommoder cette partie disparue du groupe. 3-D-Man est dans la place et semble – sauf surprise à venir – plutôt bien s’intégrer. A partir de là tout ce petit monde partage des visions qui semblent venir d’un univers alternatif où le 3-D-Man des origines a fait partie du groupe depuis le début. Beaucoup d’indices, beaucoup d’explications, donc qui semblent quand même d’autant plus laborieuses qu’on aurait pu se les épargner lors de la relance de l’équipe. Qu’on ne s’y trompe pas, j’aime bien les héros d’Atlas et, d’une manière générale, la production de Jeff Parker et de Gabriel Hardman. Le défaut du concept, néanmoins, c’est que les personnages passent quand même beaucoup de temps à s’interroger sur eux et sur leurs relations. Il a fallu sauver Namora, il a fallu expliquer comment l’Uranian, ex-Marvel Boy, était à nouveau de ce monde. Il a fallu expliquer comme Venus était quand même la déesse de l’amour tout en n’étant pas Aphrodite… Et nous voici donc maintenant dans une saga certes agréable mais qui a pour but de nous expliquer que d’une certaine manière, quelque part dans le Multivers, 3-D-Man a quand même fait équipe avec ces gens.
Ne serait-il pas temps de se bouger un peu plus pour nous expliquer, plutôt, les origines de Mister Lao ou pour trouver des adversaires un peu plus épiques que le Grizzly. J’aime bien Atlas, disais-je et j’aime bien le côté aventure de la série mais elle souffre de ce côté nombrilliste (bon, ok, le mot est un peu fort, disons d’un certain besoin de s’auto-expliquer) qui donne l’impression de tourner en rond alors que la possible arrivée d’un nouveau membre est pourtant une injection de sang nouveau bienvenue… La lecture d’Atlas n’a donc rien de désagréable mais on se dit que les choses pourraient avoir plus de portée…
[Xavier Fournier]