Avant-Première VO: Review Birds of Prey #12
13 mai 2011[FRENCH] Oracle a décidé de se faire plus discrète… mais continue cependant d’envoyer ses agents sur le terrain. Ce mois-ci il s’agit pour les Birds of Prey d’infiltrer un immeuble pour découvrir ce qui se passer à l’intérieur. Facile quand on parle de héros qui fréquentent Batman ou la Justice League ? On peut cependant compter sur Gail Simone pour générer tout le suspens nécessaire.
Birds of Prey #12 [DC Comics]
Scénario de Gail Simone
Dessins de Jesus Saiz
Sorti aux USA le mercredi 11 mai 2011
Les Birds of Prey sont sur le pied de guerre, bien décidé à savoir qui se cache à la tête d’une mystérieuse organisation. Et pour celà il n’y a pas trente-six façons : toute la fine équipe doit s’introduire dans un gratte-ciel en la jouant profil bas, c’est à dire en ne faisant pas usage de super-pouvoirs et en se comportant plutôt comme dans un épisode de Mission Impossible. Facile à résumer mais sans doute plus difficile à mettre en forme. De nombreux scénaristes tentent d’écrire sur des équipes « black ops » sans toujours véhiculer un véritable sens de la tension. Et il suffit en général de trois pages pour qu’on rebascule à nouveau dans du super-héros conventionnel. Ici, le ton c’est plus « le casse du siècle » et ça convient à merveille à l’équipe.
Jesus Saiz (Manhunter, Checkmate), ancien dessinateur de Brave & The Bold) était un peu orphelin depuis que JMS l’a planté là pour se consacrer seulement à Superman Earth One. Sur Birds of Prey il se creuse assez naturellement une place. L’artiste convient à la série et inversement. Même si j’aime bien l’antagoniste de cet épisode, déjà aperçu dans d’autres histoires de Gail Simone, c’est peut-être le seul rempart qui fait ce numéro n’est pas « totalement » reader friendly (je ne sais pas si quelqu’un ne connaissant pas le personnage peut prendre la mesure de la menace). Mais il est clair pour moi que ce numéro est excellent. Relancé il y a un an, Birds of Prey s’est parfois cherché, entre autres choses à cause de changements un peu abruptes de dessinateurs. La double Simone & Saiz est redoutable, l’épisoe est efficace et si le tandem pouvait s’installer sur la durée, ce ne serait pas pour me déplaire !
[Xavier Fournier]